Première édition illustrée. Paris, Calmann Lévy, 1898, Grand in-4, reliure d'époque en demi-veau glacé rouge à coins. Reliure romantique, illustrations de l'auteur et de A. Robaudi. BE.Précédemment paru (1880) sous le titre Rarahu, l'ouvrage de Loti (1882) peint la beauté luxuriante des îles du Vent.
Reference : 4322
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Paris Calmann Lévy 1880 1 vol. relié in-12, demi-maroquin bleu nuit, dos à nerfs soulignés de filets dorés en pointillé, caissons encadrés d'un triple filet doré, tranches mouchetées, 297 pp. Édition originale, sans grand papier, de cette idylle tahitienne qui fait du jeune enseigne de vaisseau un écrivain à la mode, à la fois "peintre et poète" dira de lui Henri Houssaye (Les Hommes et les Idées, 1886). Belle reliure de l'époque.
Paris Calmann Lévy 1880 1 vol. relié in-12, broché, 297 pp. Mention de deuxième édition sur la couverture et la page de titre. Petite fente au dos, sinon bel exemplaire.
Paris, Calmann-Lévy, 1880. In-12 (114 x 178 mm). 4 ff. n. ch., 297 pp., 1 p. bl. Demi-basane bleu nuit, dos à nerfs orné, coiffe supérieure légèrement frottée, petites rousseurs éparses (reliure de l'époque).
Deuxième édition sous ce titre, publiée la même année que la première. Originellement imprimé par Calmann-Lévy à la fin de 1879, la mise en vente de ce premier tirage fut retardée pour permettre la pré-publication du roman dans La Nouvelle Revue de Juliette Adam, du 1er janvier au 15 février 1880, sous le titre qu'elle avait trouvé : Le Mariage de Loti, « par l’auteur d’Aziyadé ». Le livre fut alors publié le 15 mars 1880 sous une couverture portant le nouveau titre : Le Mariage de Loti. Second roman de Loti, après Aziyadé, Le Mariage de Loti est une mise en fiction d'une expédition à Tahiti et en Polynésie lorsque Loti était dans la Marine en 1871-72. Il découvre l'île de Pâques où la vieille reine Pomaré lui donne le surnom de Loti, d'après une fleur tropicale. L'ouvrage recense nombre de vocables polynésiens. Il est dédié à Sarah Bernhardt. Envoi autographe de l'auteur : "A M. Ch. de Grave, hommage de l'auteur. Pierre Loti". Bon exemplaire. Talvart et Place, Bibliographie des auteurs modernes…, XII, 257. Carteret II, 71. Vicaire, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, V, 402.
Paris, Calmann-Lévy, 1920. Un vol. in-12 (188 x 123 mm) de 313 pp. Reliure de l'époque de demi-basane glacée brune, dos lisse orné d'un filet d'encadrement doré, filets dorés, filets verticaux en pointillés dorés, larges fleurons dorés, titre doré, tranches mouchetées.
Exemplaire agréablement relié. ''Le pseudonyme de Pierre Loti lui vient de Tahiti. Arrivé sur cette île paradisiaque, il tombe sous son charme, comme il le raconte dans Le Mariage de Loti : « Les heures, les jours, les mois s’envolaient dans ce pays autrement qu’ailleurs ; le temps s’écoulait sans laisser de traces […]. Il semblait qu’on fût dans une atmosphère de calme et d’immobilité, où les agitations du monde n’existaient plus… » Loti est alors âgé de 22 ans. Il rencontre la reine Pomaré, qui lui donne le nom d’une fleur tropicale, « Loti ». Il l’utilisera plus tard comme pseudonyme. Julien Viaud (Loti) contracte aussi un mariage temporaire avec Rarahu, qui l’appelle « Mata Reva ». Cette expression signifie « œil mystérieux » et fait sans doute référence au regard de jais de Pierre Loti.'' Angles et coupes élimés. Petit défaut affectant la coiffe de tête. Papier légèrement oxydé. Du reste, belle condition.
Paris, Calmann Lévy, / A la Librairie nouvelle, 1880. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 4 ff. n.fol. et 297 pp. Reliure de l'époque de pleine percaline satinée grège, plats jansénistes, dos lisse orné de doubles filets dorés, fleuron central en noir, pièce de titre de maroquin ébène, titre doré, date dorée en queue.
Exemplaire paru à la date de l'originale ; ici pourvue d'une mention de ''deuxième édition'' en page de titre. ''Le pseudonyme de Pierre Loti lui vient de Tahiti. Arrivé sur cette île paradisiaque, il tombe sous son charme, comme il le raconte dans Le Mariage de Loti : « Les heures, les jours, les mois s’envolaient dans ce pays autrement qu’ailleurs ; le temps s’écoulait sans laisser de traces […]. Il semblait qu’on fût dans une atmosphère de calme et d’immobilité, où les agitations du monde n’existaient plus… » Loti est alors âgé de 22 ans. Il rencontre la reine Pomaré, qui lui donne le nom d’une fleur tropicale, « Loti ». Il l’utilisera plus tard comme pseudonyme. Julien Viaud (Loti) contracte aussi un mariage temporaire avec Rarahu, qui l’appelle « Mata Reva ». Cette expression signifie « œil mystérieux » et fait sans doute référence au regard de jais de Pierre Loti.'' Talvart et Place XII, Bibliographie des auteurs modernes, 257. Carteret II, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne, p. 71. Vicaire V, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, 402.