N° 2ème semestre de 1906 - demi basane noire à coins / dos décoré
Reference : 647
très bon
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Cette édition est ornée de 79 gravures hors texte dont 51 dépliantes, de 2 frontispices et de 4 vignettes en tête. Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1735. 4 tomes en 2 volumes in-4 de : I/ (7) ff., 390 pp., (1) f. bl., (2) ff., 359 pp, 1 frontispice, 61 planches, 2 cartes et 2 vignettes dans le texte ; II/ (3) ff., 437 pp., (3) ff., 324 pp., (15) ff., 1 frontispice, 16 planches et 2 vignettes dans le texte. Veau fauve mosaïqué, plats entièrement ornés d’un double encadrement mosaïqué alternant veau brun et veau fauve avec panneau central plus foncé, le tout souligné de roulettes et fleurons estampés à froid, filet doré d’encadrement, dos à nerfs richement ornés, tranches mouchetées. Reliure anglaise de l’époque. Marques d’appartenance de deux bibliothèques sur les feuillets de titre. 247 x 195 mm.
Première édition complète des voyages de Chardin en Perse, augmentée de plusieurs passages et du couronnement de Soliman III. Brunet, I, 1802 ; Chadenat, I, 1566 ; Schwab, Bibliographie de la Perse, n°87-88 ; Wilson p.40 ; Atabey 220 ; Diba p. 238. Le Couronnement de Soliman III confère un intérêt particulier à la présente édition. « Cette relation, dit Boucher de la Richarderie, n’a point été insérée dans les éditions des voyages de Chardin en 1711 et 1723. Elle ne se trouve que dans la dernière édition de ses Voyages, donnée après sa mort en 1735.- Très rare ». (Bibliographie de la Perse). « Le témoignage unanime des voyageurs qui, depuis Chardin, ont visité et décrit les mêmes contrées, n’a servi qu’à constater la justesse, la profondeur de ses observations, la variété de ses connaissances et sa véracité […] La première édition de ses voyages, publiée à Londres en 1686 in-folio, ne contient que le voyage de Paris à Ispahan ; elle n’a pas été continuée parce que l’auteur partit pour la Hollande où il publia 2 autres éditions, à peu près complètes de son Voyage en Perse. Nous disons à peu près complètes car le libraire Delorme exigea de l’auteur la suppression de certains passages capables de déplaire au clergé romain, et d’empêcher le débit de l’ouvrage en France. Ces passages ont été réintégrés dans l’édition de 1735, 4 volumes in-4 ». (Biographie universelle, VII, 506). Cette édition est ornée de 79 gravures hors texte dont 51 dépliantes, de 2 frontispices et de 4 vignettes en tête. Le tome 2 présente des tableaux dépliants atteignant jusqu’à 190 cm de longueur et représentant les bas-reliefs d’un temple des ruines de Persépolis. Chadenat mentionne à propos de cette édition « 79 belles planches repliées : cartes, vues, scènes, etc. ». Il précise qu’il possède « une très belle édition, dans une jolie reliure [en veau jaspé avec un compartiment de veau clair sur les plats], de cet ouvrage estimé ». Fils d’un joaillier de la place Dauphine à Paris, Chardin partit en 1665 pour les Indes dans le but accessoire d’y faire le commerce des diamants, et surtout entraîné par la passion des voyages. Il traversa la Perse, visita Surate, Ormus, et revint se fixer à Ispahan, où il séjourna 6 années et où le Schah Abbas II le nomma son « marchand ». « Sa position officielle, ses relations avec les principaux personnages, la connaissance qu’il s’empressa d’acquérir des idiomes du pays, lui permirent de recueillir une multitude de renseignements sur le gouvernement, les mœurs, les antiquités, les monuments et l’histoire de la Perse. Un dessinateur habile, qu’il avait amené, l’accompagnait dans toutes ses explorations, et il put rapporter ainsi des reproductions exactes des monuments, des costumes, des ruines de Persépolis, des armes, des ustensiles, … On a prétendu que l’académicien Charpentier avait aidé Chardin dans la rédaction de son livre. Quoiqu’il en soit, ce qui appartient incontestablement à l’illustre voyageur, ce sont ces matériaux précieux recueillis avec tant d’intelligence et de courage, ces recherches profondes, ces observations, ces renseignements curieux et authentiques sur l’histoire, l’administration, la législation, les mœurs, les sciences, les arts, les usages d’un pays pour ainsi dire inconnu jusqu’alors. Le témoignage unanime des voyageurs, dit Langlès, qui, depuis Chardin, ont visité et décrit les mêmes contrées, n’a servi qu’à constater la justesse, la profondeur de ses observations, la variété de ses connaissances et sa véracité ». « Ce voyage est un des plus intéressants que l’on ait publiés dans le siècle dernier. Cette edition est encore assez recherchee […] et elle se trouve difficilement » mentionne Brunet. Bel exemplaire, à belles marges, orné de 79 superbes gravures à pleine page, conservé dans son élégante reliure de l’époque en veau mosaïque.
Reference : bd-ee7344adcd8c86af
Vandal, A. The Voyages of the Marquis de Nointel (1670-1680) Vandal, A. Les voyages du Marquis de Nointel (1670-1680)/Vandal, A. Puteshestviya markiza de Nuantelya (1670-1680) Vandal, A. Les voyages du Marquis de Nointel (1670-1680) Vandal, A. The Voyages of the Marquis de Nointel (1670-1680) Vandal, A. Les voyages du Marquis de Nointel (1670-1680). We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUbd-ee7344adcd8c86af.
Exemplaire exceptionnel dont toutes les gravures ont été rehaussées de jolis coloris main à l’époque. L’état colorié de ce voyage est de la plus grande rareté. Rouen, Antoine Ferrand, 1665.In-8 de (8) pp., 442, (12), et 9 figures mises en couleurs.Relié en plein veau fauve, filet or encadrant les plats, dos à nerfs postérieur, tranches bleues mouchetées. Reliure anglaise du XVIIIe siècle.163 X 104 mm.
Rare édition rouennaise « d’un livre peu commun. Les parties de l’Amérique visitées par l’auteur sont la Guyane et la province de Cumana » (Leclerc. Bibliotheca Americana, n°1531 et 1532).Sabin, 49790 ; Cordier, Sinica, 2079 ; Brunet, III, 1782. Inconnu à Chadenat.L'originale parut en 1616.« It includes the voyage of the author in Guiana and the province of Gomana » (Sabin).“Sur la Chine et les Chinois voir pp. 339-347 » (Cordier).Jean Mocquet était né dans le Dauphiné en 1575.« Lorsque Henri IV fut parvenu à la couronne, Mocquet, dont les parents avaient beaucoup souffert pour la cause de ce prince, fut apothicaire de la cour. Le désir de voyager lui fit demander la permission d’aller dans les pays étrangers ; l’ayant obtenue, il fut chargé de recueillir des raretés pour le cabinet du roi. Il partit le 1er octobre 1601, et jusqu’en juillet 1612, fit cinq voyages : le premier à la côte occidentale d’Afrique, le second à la Guyane et à Cumana, le troisième au Maroc, le quatrième à Goa, le cinquième à la terre sainte. Chaque fois qu’il revenait, il déposait dans le cabinet du roi, aux Tuileries, les singuliers objets qu’il avait rapportés. « Le roi, dit-il, prenait plaisir aux discours que je lui faisais de mes voyages. » Il eut le titre de garde du cabinet des singularités, avec six cents francs de gages. Sa relation est intitulée ‘Voyages en Afrique, Asie, Indes orientales et occidentales, divisés en six livres et enrichis de figures’. Il en existe une traduction hollandaise, Dordrecht, 1656, in-4, et une allemande, 1668, in-4. Mocquet est un voyageur assez recommandable, il donne des détails curieux sur les sauvages et sur l’histoire naturelle de l’Amérique méridionale. Il raconte, entre autres, une histoire qui ressemble beaucoup à celle d’Ynkle et Yariko. Sa notice sur le Maroc a été abrégée par Dapper. Il fait un tableau repoussant, et malheureusement vrai, de la dépravation des Portugais dans les Indes, et donne des détails intéressants sur leur commerce. Il connut à Goa le voyageur Pyrard, qui lui raconta beaucoup de particularités sur les Maldives. Quand Mocquet revint de la Palestine, le roi fit placer dans son jardin du Louvre les plantes qu’il avait recueillies au mont Liban. »Ce volume renferme les Voyages de Mocquet en Libye, Barbarie et Canaries (en 1601-1602) ; aux Indes occidentales, aux Amazones, etc. (en 1604) ; au Maroc (en 1605-1606) ; en Ethiopie, Mozambique, Goa, etc. (en 1607-1610) ; en Syrie et Terre sainte (en 1611-1612) ; et en Espagne (en 1614-1615).« Ses voyages avaient pour but de recueillir des raretés pour le cabinet du Roi, dont il fut plus tard nommé garde ». Outre son contenu, l'ouvrage est recherché pour ses illustrations, soit 17 scènes gravées sur 9 cuivres à pleine page figurant des Libyennes qui vont seins nus le long de la mer chercher quelque poisson & des œufs d'Autruche pour manger, les canoës ou les hamacs des Indiens, Comment les Caraïbes boucanent & mangent la chair de leurs ennemis, Comment les Indiens & Canarins de Goa sont habillez, & vont cueillir le Cocos sur les Palmiers ou encore La Façon des Chinois en leurs vêtements, manger & réjouissances et La façon des Syriens comme ils dansent allant en Pèlerinage au Temple de Salomon, & font comme s'ils ressuscitaient des morts, entre deux santons & Marabous. Le présent ouvrage se trouve rarement complet de l’ensemble de ses planches (il manque souvent les 2 gravures hors texte des pp. 160-161 et 212-213).Exemplaire exceptionnel dont toutes les gravures ont été rehaussées de jolis coloris main à l’époque. L’état colorié de ce voyage est de la plus grande rareté. Nous n’avons trouvé trace d’aucun exemplaire de ce voyage avec les planches coloriées à l’époque.
Paris Garnier Frères 1874 - 1877 -in-8 demi chagrin 2 fort volumes, reliure demi-chagrin rouge grand in-octavo à coins (binding half shagreen and corners) (28,5 x 19,3 cm), TRES BELLE RELIURE D'EPOQUE SIGNEE : COURMONT REL, dos 5 nerfs (spine with raised bands), décoration "or" et à froid (gilt and blind stamping decoration), titre et Auteur frappés "or" (gilt title), filet à froid de part et d'autre des nerfs, plats décorés "or" d'un filet "or" aux mors et aux coins, 1er Volume : PREMIERS VOYAGES EN ZIG-ZAG, 6ème Edition, Orné d'une vignette sur le titre et nombreuses illustrations dans le texte d'après les dessins de l'auteur, 54 grandes gravures hors texte en noir dont le frontispice par Calame, Girardet, Français, Daubigny, SANS AUCUNE ROUSSEUR, 474 pages + 2 p. de Tables, 1874, Paris Garnier Frères Editeur........2ème Volume : NOUVEAUX VOYAGES EN ZIG-ZAG, Quatrieme édition, orné de nombreuses illustrations in-texte en noir + 48 Planches Hors-texte en noir d'après les dessins originaux de Töpffer par MM. Calame, Karl Girardet, Français, d'Aubigny, de Bar, Gagnet, Forest, SANS AUCUNE ROUSSEUR, XVII(notice Sur Töpffer par Sainte-Beuve) + 451 pages, 1877 Garnier Frères Editeur,
Durant la seconde moitié du XIXe siècle, les récits par Rodolphe Töpffer des excursions scolaires réalisées à travers les Alpes en compagnie de ses pensionnaires, ont rencontré un très large écho parmi les milieux cultivés européens. Une première version intitulée Voyage en zigzag ou excursion d'un pensionnat en vacances dans les cantons de Suisse et sur le revers italien des Alpes fut publiée à Paris en 1841. Elle fut suivie, en 1854, par l'édition des Nouveaux Voyages en zigzag à la Grande Chartreuse, autour du Mont-Blanc. Par la suite, ces ouvrages connurent de nombreuses rééditions, certaines luxueusement illustrées par des lithographies daprès les originaux de l'auteur. Car, en plus de ses talents d'écrivains, Rodolphe Töpffer cultivait également des dons évidents pour le dessin et la caricature. Ce dernier trait lui vaut dailleurs aujourd'hui, de figurer parmi les pères fondateurs de la bande dessinée, dans toutes les anthologies consacrées à lhistoire de cette forme d'expression artistique...........Beaux Exemplaires en RELIURE D'EPOQUE SIGNEE COURMONT REL. .......superbement Illustrés et SANS AUCUNE ROUSSEURS....RARE...en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Première édition complète, en partie originale, rare dans ce format, des Voyages de Chardin en Perse ornée de 78 planches dépliantes, reliée en maroquin noir de l’époque. Amsterdam, Jean Louis de Lorme, 1711. 3 tomes en 3 volumes in-4 de: I/ 1 portrait-frontispice, (4) ff., 279 pp., 1 carte dépliante, 17 planches hors texte dont 9 dépliantes; II/ 454 pp., 15 planches hors texte dont 4 dépliantes; III/ 254 pp., (13) ff., 46 planches hors texte dont 31 dépliantes. Pleine reliure de l’époque en maroquin noir, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, encadrement à la Du Seuil sur les plats, roulettes dorées sur les coupes, tranches dorées. Qq. restaurations discrètes. Reliure de l’époque. 252 x 189 mm.
Première édition complète, en partie originale, rare dans ce format, de l'une des meilleures descriptions anciennes de la Perse.Elle est encore de nos jours une source inestimable pour la connaissance de la culture et de la civilisation persanes à la fin du XVIIesiècle. Un portrait, une carte, 78 planches (vues, costumes, écritures anciennes, antiquités, etc.) et 6 tableaux hors texte dépliants. «Le Voyage de Chardin en Perse est l’un des voyages les plus intéressants publiés au XVIIIe siècle». Brunet, I, 1802. Fils d’un bijoutier protestant de la place Dauphine à Paris, Jean Chardin (1643-1713) montra rapidement un goût prononcé pour les voyages, où se mêlaient curiosité des ailleurs et l’espoir d’y faire fructueux commerce. Il fit deux longs séjours au Moyen‑Orient. Le premier, de 1664 à 1670, le vit séjourner longtemps à Ispahan, et nommer «marchand du shah». A son retour, il publia une relation du Couronnement de Solimaniii (1671). Son second séjour au Moyen-Orient se déroula de 1671 à 1677. En 1686, il publia à Londres le journal de son second voyage à Ispahan (dont Bayle fit un éloge appuyé), puis, en 1711, une édition beaucoup plus complète qui comprend, outre le même journal (format le tome i), une présentation très fouillée de la Perse (tome ii), une description particulière d’Ispahan et le récit d’un voyage à Ormuz (tome iii). «Sa position officielle, ses relations avec les principaux personnages, la connaissance qu’il s’empressa d’acquérir des idiomes du pays, lui permirent de recueillir une multitude de renseignements sur le gouvernement, les mœurs, les antiquités, les monuments et l’histoire de la Perse. Un dessinateur habile, qu’il avait amené, l’accompagnait dans toutes ses explorations, et il put rapporter ainsi des reproductions exactes des monuments, des costumes, des ruines de Persépolis, des armes, des ustensiles… On a prétendu que l’académicien Charpentier avait aidé Chardin dans la rédaction de son livre. Quoi qu’il en soit, ce qui appartient incontestablement à l’illustre voyageur, ce sont ces matériaux précieux recueillis avec tant d’intelligence et de courage, ces recherches profondes, ces observations, ces renseignements curieux et authentiques sur l’histoire, l’administration, la législation, les mœurs, les sciences, les arts, les usages d’un pays pour ainsi dire inconnu jusqu’alors.» «Le témoignage unanime des voyageurs, dit Langlès, qui, depuis Chardin, ont visité et décrit les mêmes contrées, n’a servi qu’à constater la justesse, la profondeur de ses observations, la variété de ses connaissances et sa véracité». L’illustration superbe, gravée sur cuivre comprend un portrait frontispice en premier tirage par Thomassin daté 1710 et 78 grandes planches, gravures ou cartes, la plupart dépliantes ou à double page ainsi que 6 bandeaux gravés en tête des chapitres. Chardin était accompagné par un dessinateur, Grelot: toutes les vues, scènes et portraits ont été réalisés d’après nature. Précieux exemplaire de cette rare édition au format in-4, conservé dans son élégante reliure en maroquin noir de l’époque, condition des plus rares pour ce voyage.