— Paris : Victor Magen (Imp. Dondey-Dupré), 1848. In-8, 206 x 125 : (2 ff.), 383 pp. — Maroquin rouge postérieur, trois filets dorés en encadrement sur les plats avec décor de fers dorés aux coins, dos à nerfs richement orné, tranches dorées, dentelle intérieure, étui (Cuzin).
Reference : 1242
Édition originale de ce recueil de 4 nouvelles, paru le 20 janvier 1848 : Pierre et Camille, Le Secret de Javotte, Fleuranges, Deux mois de séparation. Les deux premières nouvelles sont d’Alfred (1810-1857), les deux autres de Paul (1804-1880). Si Pierre et Camille s’articule autour du douloureux sujet de la naissance d’un enfant sourd-muet, Le Secret de Javotte nous plonge dans l’univers des grisettes. Superbe exemplaire dans une reliure parfaitement établie par Cuzin.Erreur de pagination (page 191) sans manque de texte et tâche claire page 217.Bibliographie : Carteret II, 196. - Vicaire V, 1245. – Clouard, Bibliographie des œuvres d’Alfred de Musset, 1883, page 6.
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Précieuse et rare quatrième édition des Nouvelles exemplaires, dédiée au Comte de Lemos, gouverneur du royaume de Naples. La première avait paru à Madrid l’année précédente. Première édition parue hors d’Espagne. Bruxelles, Roger Velpio et Huberto Antonio, 1614. In-8 de (8) ff., 616 pp., pte. mouillure ds. la marge inf. d’une dizaine de ff. Vélin souple ivoire, dos lisse muet, traces d’attaches, petit manque au bas du second plat. Reliure parlante de l’époque. 172 x 105 mm.
Précieuse et rare quatrième édition des Nouvelles exemplaires, dédiée au Comte de Lemos, gouverneur du royaume de Naples. La première avait paru à Madrid l’année précédente. Première édition parue hors d’Espagne. Composées entre la première et la seconde partie de Don Quichotte, les Nouvelles exemplaires représentent le monument le plus achevé de l'œuvre narrative de Cervantès. Le recueil se compose de 12 nouvelles : « La petite gitane », «L’amant généreux », «Rinconète et Cortadillo », « L’espagnole anglaise », « Le licencié Vidriera », « La force du sang », «L’illustre servante », « Les deux jeunes filles », « Cornelia », « Le mariage trompeur », «Lecolloque des chiens », « La fausse tante ». Toutes ces Nouvelles ou Contes moraux brossent un tableau achevé de la société espagnole à la manière d’un manuel de savoir-vivre, brodé des perles rares des « entremeses », sorte de sketches alertement troussés qui évoquent avec une étrange résonance psychologique et une amère gaieté une société en dissolution. « Le cadre conventionnel de la nouvelle italienne se brise ici - pour atteindre un équilibre esthétique intérieur qui ne dépend plus de règles apparentes et fixes. Cervantès part de la tradition pour cueillir, au-delà de toute convention, les aspects de cette humanité qui s’agitait sur les places et dans les rues de l’Espagne de son temps. Il arrive à ce résultat par l’emploi de procédés esthétiques entièrement nouveaux, dont il est l’initiateur ; grâce à un dialogue serré et vif, le récit progresse, sans une faille, traduisant fidèlement l’évolution psychologique des personnages ; point de notations qui ne soient déduites, et toujours avec bonheur, de la situation elle-même ; la peinture est sobre, juste ; le style, brillant et précis ; la vie s’y reflète dans ses aspects multiples ; tour à tour tragique et comique ; dans certains récits où s’affrontent les instincts élémentaires de la vie - et qui comptent parmi les meilleurs, - on assiste à la naissance d'une poésie brutale et cependant jamais vulgaire ; car si rien n’échappe au regard pénétrant de l’auteur, rien non plus qui ne soit évoqué avec amertume : mais constamment ce sourire ironique, légèrement résigné, et, somme toute, bienveillant, où s’exprime un amour malheureux mais attentif des hommes. » La rareté des toutes premières éditions des Nouvelles de Cervantès est légendaire et soulignée à juste titre par les bibliographes. Brunet mentionne ainsi qu’en 1828, Salva ne connaissait qu’un seul exemplaire en Espagne de la première édition de 1613. Le bibliographe cite seulement 2 autres exemplaires. La seconde édition est considérée « comme presque aussi rare et aussi recherchée que la première». La troisième imprimée à Pampelune en 1614 présente la même rareté. Brunet répertorie ensuite cette présente édition imprimée à Bruxelles en 1614 et ne cite que 2exemplaires: les exemplaires des bibliothèques Hibbert et Heber. Précieux et bel exemplaire de cette édition précoce des nouvelles de Cervantès, de toute rareté en séduisante et rarissime reliure parlante de l’époque portant les lettres majuscules «V» en bas du premier plat et «L. D. B.» en queue du second plat.
Paris, Adolphe Delahays, Bibliothèque Gauloise, 1858. In-12 de XXVI-510-[2]-52 (catalogue de l'éditeur) pages, pleine percaline verte, titre doré au dos, filets, roulettes et encadrements à froid. Tranches et gardes jaunies, dos passé avec petits plis, intérieur frais exempt de rousseurs.
"Les Cent Nouvelles nouvelles, dites du roi Louis XI, recueil de contes, composés de 1456 à 1461 à la cour du duc de Bourgogne Philippe le Bon, pendant le séjour que fit au château de Genappe le dauphin Louis, fils de Charles VII. Pour distraire les ennuis de l'exil du dauphin, chaque seigneur à son tour faisait un joyeux récit [...] Un secrétaire recueillit et rédigea ces histoires qui égayaient la cour de Bourgogne. [La tradition] s'accorde à reconnaître aux Cent nouvelles nouvelles un auteur unique qui donna au livre sa forme et son style. A n'en pas douter, cet auteur est Antoine de La Sale, à qui l'on doit encore Les quinze joyes du mariage et l'Histoire du petit Jehan de Saintré." Imago Mundi.
, , 1736-1737. In-4 de 635-(2) pp. Lettre de M… M. Delan, docteur de la Maison & Société de Sorbonne, auteur des Réflexions judicieuses. Sans lieu ni date. In-4 de 4 pp. Daté in fine : Je suis… Juin 1738. Réponse raisonnée aux Réflexions judicieuses, du 15 juillet, sur les Nouvelles ecclésiastiques de l'année courante 1736. Sans lieu ni date. In-4 de 28 pp. Lettre de M… à M… 1735. Sans lieu ni date. In-4 de 4 pp. C'est un Convulsioniste, qui met tout en oeuvre pour décrier les écrivains opposé à son fanatisme. En un mot, c'est un enragé qui déchire à belles dents depuis le simple Clerc jusqu'au Souverain Pontife. Lettre de M. à M. Au sujet de la feuille des Nouvelles ecclésiastiques, du 14 avril 1736. Sans lieu, 1736. In-4 de 10 pp. Lettres de Monsieur*** à l'auteur des Nouvelles ecclésiastiques. Sans lieu ni date. In-4 de 8 pp. Première lettre daté Le 4 février 1736. Deuxième lettre de Monsieur*** à l'auteur Nouvelles ecclésiastiques. Sans lieu ni date. In-4 de 11 pp. Le 4 août 1736. Justes Reproches à l'auteur des Nouvelles ecclésiastiques sur la feuille du 20 octobre 1736 , au sujet de M. Fouillou. Sans lieu ni date. In-4 de 11 pp. Le 6 novembre 1736.Ensemble 1 vol. in-4, veau brun janséniste (reliure de l'époque).
Collection complète de cette publication de l'abbé Delan (1672-1754), du 1 mai 1736 au 15 novembre 1737. Notre exemplaire est bien complet de tous les suppléments. 21 livraisons ont été publiées en 1736 et 22 en 1737. Les 43 livraisons publiées et La Théologie des écrits réfutés dans les XX lettres. Le 15 décembre 1737, ont été rassemblées avec une page de titre et une pagination continue. « Les Réflexions forment une suite ininterrompue de critique des Nouvelles ecclésiastiques, article par article. Cette critique est méticuleuse, opiniâtre, agressive ; elle s'en tient constamment à l'argumentation théologique, à grand renfort de citation et de référence. Elle refuse toute interprétation figurative et symbolique et se cantonne souvent à une critique rationaliste et historique. La plus grande partie des livraisons de 1736 porte sur les convulsions dont le caractère surnaturel est nié point par point ; à partir de 1737, le débat tend à se porter sur le pouvoir du Démon et sur la critique du Traité de la venue d'Elie, de J. B. Desessarts ».A la suite sont reliées six ouvrages anonymes violemment critiques contre les Réflexions. Sgard, II, 1071. Très bon exemplaire. Menus défauts aux mors.
Galilée - Galileo Galilei - Marin Mersenne, traduction - Pierre Costabel et M.-P. Lerner, eds. - Bernard Rochot, préface
Reference : 101198
(1973)
Librairie Philosophique J. Vrin , L'Histoire des Sciences, Textes et Etudes Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1973 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, illustrée d'une figure grand In-8 2 vol. - 319 pages
quelques figures dans le texte en noir et blanc et fac-similé des pages de titres originales 1ere édition, 1973 "Contents, Chapitres : Tome 1, 130 pages - Tome 2, pages 131 à 319 - Tome 1. Avrtissement de P. Costabel - Avant-propos de Bernard Rochot : Galilée et Mersenne, 6 pages - 1. Introduction : La genèse des Discorsi - Mersenne et les Discorsi : De l'Harmonie universelle aux Nouvelles Pensées de Galilée - Les Nouvelles Pensées : Description bibliographique et comparaison matérielle avec les Discorsi - La transmission des Discorsi à travers les Nouvelles Pensées, brèves remarques - Note sur l'édition du texte - Les Nouvelles Pensées de Galilée, texte de Mersenne - Table des livres et articles - Tome 2. Note de l'édition - Unités de mesure utilisées par Galilée et par Mersenne - Notes critiques du texte des Nouvelles Pensées - Exemplaire de main des Nouvelles Pensées - Index des noms, index du vocabulaire de Mersenne, index des matières - Marin Mersenne (1588-1648), connu également sous son patronyme latinisé Marinus Mersenius, est un religieux français appartenant à l'ordre des Minimes, érudit, mathématicien et philosophe. On lui doit les premières lois de l'acoustique, qui portèrent longtemps son nom1. Il établit concomitamment avec Galilée la loi de la chute des corps dans le vide. De Waard dit de lui qu'il était le secrétaire de l'Europe savante de son temps. - Il publie, peu après l'abjuration de Galilée, le 22 juillet 1633, les Mechaniques, une uvre d'inspiration manifestement pro-galiléenne ; et en 1639, il traduit les Nouvelles Pensées de l'italien. Pour autant, il se tient dans une position d'attente et refuse de se déterminer en faveur du système copernicien. Pour lui, « il n'y a pas de démonstration naturelle qui contraigne d'embrasser la stabilité ou la mobilité de la Terre. » En 1634 se fixe sa doctrine, avec la création de l'Academia Parisiensis, qui rejoint dans son éclectisme celles de ses deux amis, Thomas Hobbes et Pierre Gassendi. - Les nouvelles pensées de Galilée sont la première traduction française commentée en 1639 des Discours concernant deux sciences nouvelles de Galilée de 1638. En 1636, Louis Elzevier reçoit une ébauche des Discours sur deux sciences nouvelles de la part du maître florentin. C'est le dernier livre qu'écrira Galilée, ouvrage où le scientifique a consigné les découvertes d'où est née la dynamique moderne ; il y établit les fondements de la mécanique en tant que science et marque ainsi la fin de la physique aristotélicienne. Il tente aussi de poser les bases de la résistance des matériaux, avec moins de succès. Il finira ce livre de justesse, car le 4 juillet 1637, il perd l'usage de son il droit. Le 2 janvier 1638, Galilée perd définitivement la vue. Par chance, Dino Peri a reçu l'autorisation de vivre chez Galilée pour l'assister avec le père Ambrogetti qui prendra note de la sixième et dernière partie des Discours. Cette partie ne paraîtra qu'en 1718. L'ouvrage complet paraît en juillet 1638 à Leyde (Pays-Bas) et à Paris. Il est lu par les grands esprits de l'époque. (source : Wikipedia)" bel exemplaire, complet en 2 tomes homogènes de cette édition des Nouvelles Pensées de Galilée, traduit par Marin Mersenne avec un appareil critique très étoffé et une longue introduction de P. Costabel et M.-P. Lerner, édition de référence en français, très frais et propre
Chez Pierre Gaillard, à Cologne 1736, in-12 (9,5x15,5cm), (30) 397pp. et (24) 389pp., relié.
Réimpression chez le même éditeur de la première édition de 1701, illustrée d'un frontispice et de 100 figures à mi-page par Romain de Hooghe et retouchées par Picart le Romain. Rare. Reliure fin XVIIIème (possiblement plus tardive) en plein cuir de Russie rouge. Reliure étrangère, peut-être russe. Dos à nerfs orné de fers tulipes caissonnés. Titre et tomaison dorés. Roulette en queue et tête. Frise d'encadrement sur les plats. Toutes tranches dorées. Coiffe de tête du tome 2 en partie élimée. Coins émoussés. Un accroc au mors inférieur du tome 2. Malgré de minimes défauts belle reliure, peu commune, dans un ensemble d'un bonne fraîcheur et d'un fort bon tirage. Les Cent Nouvelles nouvelles est le premier recueil de nouvelles françaises, commandé par le Duc de Bourgogne Philippe le Bon, dédicataire, qui le reçoit en 1462. Il rassemble cent contes très libres d'auteurs de la cour de Bourgogne, d'esprit satirique et gaulois, et qui visent particulièrement les femmes et les religieux. Pierre Champion en attribue la paternité à Philippe Pot, bien qu'on dénombre 36 conteurs différents. Leur modèle d'inspiration est clairement le Decameron de Boccace. Avec les Contes de La Fontaine, il s'agit de la meilleure production de Romain de Hooghe qui a figuré l'esprit de chaque conte d'une manière vive, pleine de fantaisie et d'humour. - Photos sur www.Edition-originale.com -