‎Canclaux (Jean-Baptiste-Camille), comte :‎
‎2 pièces signées,‎

‎2 Pièces Signées Adressées à M. Le Lieutenant Général Comte Charbonnel Commandant En Chef L'artillerie De L'armée Des Alpes à Grenoble. (1815)‎

‎ 1815 2 pièces signées par le baron Evain, maréchal de camp chef de la 6ème division, in-folio. La première datée de Paris le 15 mai 1815, 3 p., en tête imprimée Ministère de la Guerre, ème division artillerie, la seconde 1 p., en-tête imprimée Ministère de la Guerre, 6ème division artillerie, bureau du personnel, datée Paris le 18 juin 1815. La première est la lettre de mission détaillée de Charbonnel et témoigne de la vision stratégique de Napoléon à la frontière des Alpes : "Général, l'intention de l'Empereur est que, sans délai, vous fassiez l'inspection sur les lieux de toute la frontière depuis le fort l'Ecluse inclusivement jusqu'aux passages des Alpes au sud de Grenoble...". La seconde lettre désigne M. Bussone capitaine en 2ème d'artillerie pour être employé" à l'armée des alpes. Louis-Auguste-Frédéric Evain (1775-1852) officier d'artillerie dès 1792 rejoint en 1809 à Paris la 6ème division (artillerie) du ministère de la guerre. Il fut la cheville ouvrière de la reconstitution de l'artillerie après la campagne de Russie. Il est nommé général en 1813 et fait baron de l'Empire. Bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST ‎

‎Pièces Signées à L'attention De M. Le Lieutenant Général Comte Charbonnel Inspecteur Général d'artillerie à Limoges (1815)‎

‎ 1815 2 Pièces signées par le baron Pernety, Paris, 14 et 18 novembre 1815, feuillet simple, 1 p., la première en-tête imprimée du ministre de la guerre, la deuxième en-tête imprimée du Lieutenant général, inspecteur général au corps royal de l'artillerie, chef de la 6ème division, Ministère de la Guerre, 6ème division, Artillerie, Bureau du Personnel. La première pièce donne des directives pour l'artillerie de la garde royale. La seconde lettre avertit Charbonnel que le ministre de la guerre approuve l'admission de six militaires dans l'artillerie de la Garde royale. Pernety (1766 - 1856), officier d'artillerie de talent pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire, fut élevé au grade de général de division en 1807 et devint après Wagram, baron de l'Empire et grand officier de la Légion d'honneur. A l'issue des Cent-Jours, il est directeur de l'artillerie au ministère de la guerre (octobre 1815-août 1816). Il fut nommé pair de France en 1835 et élu sénateur au début du Second Empire. Bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST ‎

‎Né à Douai. 1758-1819. Négociant en grains, fournisseur aux armées et financier. 2 pièces signées « Vanlerberghe » dont l’une est contresignée « N. Haussmann » [Nicolas Haussmann. 1760-1846, négociant et politicien]. Paris, 20 floréal an 11 [10 mai 1803]. 11 pp. in-folio et 1 page in-4.‎

‎ Instructions données à lInspecteur P. Maurin en mission dans la 23ème Division militaire : …LInsp. Maurin prendra à son passage à Marseille ; tous les renseig. que pelletier pourra lui donner sur les Recettes de Billion… Ladjoint détaille ensuite toutes les dépenses, achats, recettes des vivres fournis aux troupes militaires et aux prisonniers. Linspecteur doit également …obtenir la comptabilité des fournitures faites depuis un an, dans les isles (…). Il fournira mois par mois & par nature de denrées, daprès les décomptes arrêtés par les conseils dadministration de chaque corps, les bordereaux des fournitures en pain, en liquides ou autres objets, que le Directeur auroit Reçût ordre de faire fournir aux troupes sédentaires. Il noubliera pas de Relater dans ce Bordereaux les trop ou moins pris par le corps, & détablir toujours la situation des corps avec les préposés de lentreprise (…). Après avoir terminé les affaires concernant Billion, LInspecteur soccupera de la Comptabilité de Cecconi. Les Renseignements quon a la dessus, sont encore plus obscure que ceux sur la gestion de Billion. On tachera Cependant de lui donner autant déclaircissements que possible dans le tableau suivant (…). Sil survenoit des obstacles, pendant la mission du Cr. Maurin, qui ne fussent pas prevenûs par les presentes instructions, ou les pièces Jointes, Cet inspecteur consulteroit à cet effet la Direction générale…Joint : L.S. « Vanlerberghe ». Paris, 20 floréal an 11 [10 mai 1803]. 1 p. in-4 : …Le Munitionnaire Général des Vivres de Terre nomme le Citoyen Joseph Maurice, natif de Dye Département de la Drôme âgé de 36 ans à lemploi dInspecteur pour la Comptabilité des Vivres de Terre, aux appointements qui seront réglés et payés sur des ordres particuliers, à la charge par lui de se conformer aux instructions qui lui seront données…Nicolas Haussmann, marchand de toile, entame une carrière politique et est élu député de lAssemblé législative puis, de la Convention. Il est aussi le grand-père du célèbre Georges-Eugène Haussmann, préfet de la Seine, qui transforma Paris sous le Second Empire.Après la Révolution française, Ignace-Joseph Vanlerberghe prend plusieurs participations dans de multiples sociétés pour le service des subsistances des troupes en campagne, les étapes et convois militaires, en collaboration avec J-B. Ouin et N. Haussmann, puis dans la Compagnie Maurin. ‎

‎2 pièces signées‎

‎[Militaria] François de Bourbon, duc de Montpensier (1542-1592), prince du sang, pair de France, militaire ayant servi dans les guerres de religion. 2 P.S. « François de Bourbon » et « De Lalande », Caen, 7 avril 1591 et Evreux, 25 mai 1591, 2p in-folio. Cachet aux armes à froid. Certificat de bons services et passeport pour le sieur Jean du Breuil. Ces papiers proviennent de la famille du Breuil de Souvolle (Berry - Limousin). Jean du Breuil était garde du duc depuis au moins 1587. Pour le passeport : manques marginaux, taches d'humidité en bordures ayant éclairci quelques mots à la fin de deux lignes (notamment pour la date, « mil [quatre] vintgts onze »). [360] ‎

‎Ensemble de 36 pièces signées concernant la carrière du sous-commissaire de la Marine Adolphe Treuille.‎

‎Fort-de-France, Cayenne, Saint-Louis (pour la plupart), 1853-1874. 37 pp. petit in-folio (env. 30 x 22 cm) ; en feuilles. On joint un livret de solde au nom d’Adolphe Treuille, dérelié, bords déchirés et froissés.‎

‎Intéressant ensemble permettant de retracer la carrière maritime d’Adolphe Edouard Treuille, né en 1834 à La Trinité (Martinique) et mort en 1875 à Basse-Terre (Guadeloupe). Ecrivain de la Marine en poste aux Antilles, Treuille embarque en 1853 sur l’aviso à vapeur la Vedette en qualité d’officier d’administration. Il se rend en Guyane, et revient l’année suivante à la Martinique à bord de la frégate l’Armide. Il est alors employé au bureau de l’inscription maritime de Saint-Pierre, dans le secrétariat de l’ordonnateur. En 1858, il est à bord du vapeur l’Achéron de la station navale des Antilles et du golfe du Mexique. Deux ans plus tard, il occupe les fonctions de chef de service au Port du Marin à la Martinique. En 1861, il est employé au détail des hôpitaux et continue son activité au secrétariat de l’ordonnateur de la Martinique. Toujours dans le même service en 1862, il est à cette date chargé du détail des approvisionnements et des travaux. La même année, il remplit les fonctions de chef du service administratif et administrateur du sous-quartier de La Trinité. En 1864, il porte le titre de commis de la Marine, employé au détail des travaux et approvisionnements de l’inscription maritime à Fort-de-France. L’année suivante, il est promu au grade d’aide-commissaire de la Marine. En 1866, on le retrouve en poste à Cayenne, chargé du détail des armements et de l’inscription maritime, avant de devenir chef du secrétariat de l’ordonnateur de la Guyane. Il conserve ses fonctions jusqu’en 1870, date à laquelle il est nommé chef du service administratif à Saint-Laurent-du-Maroni. Devenu sous-commissaire de la Marine, il obtient, en mars 1871, un congé de convalescence pour la France. Puis il part pour le Sénégal où il prend, à Saint-Louis, la direction du détail des revues, armements, inscription maritime, hôpitaux et prisons. En janvier 1872, il prend celle du bureau des approvisionnements et travaux et des subsistances à Saint-Louis, puis il devient chef du 1er bureau de la direction de l’Intérieur. En 1873, il sert à Gorée, puis il est détaché à Dakar en qualité de chef du service administratif. De retour à Cayenne à la fin de 1873, il prend la direction du détail des subsistances. En février 1874, il est nommé chef du secrétariat de l’ordonnateur de la colonie. Malade, il quitte la Guyane en octobre 1875 pour un congé de convalescence à la Guadeloupe. Après un passage à l’hôpital de Fort-de-France, il revient en Guadeloupe où il meurt le 22 novembre 1875 à l’hôpital militaire de Basse-Terre. Le livret joint contient des renseignements sur le versement de sa solde et ses dates de départ des différentes colonies (in-8 de 40 pp., en partie imprimées). Traces de plis et déchirures ; marge supérieure coupée dans la plupart des documents.‎