Non Renseigné. 1854. In-18. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur bon état. 88p.. . . . Classification Dewey : 920-Biographie générale et généalogie
Reference : ROD0033350
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Paris Bolle-Lasalle 1856 In-12° (179 x 117 mm) de [3] ff. - 359 pp - [1] p. bl. + [2] ff. de pl., demi-chagrin noir, dos lisse orné à froid (reliure de l'époque).
Un portrait photographique sur papier salé inédit de l'une des figures du XIXe siècle Édition originale d'une des plus célèbres comédiennes française de la première moitié du XIXe siècle, parue de son vivant. Elle est agrémentée d'un portrait lithographié de l'actrice et d'un fac-similé d'une lettre qu'elle adressa à l'auteur et présente un envoi autographe signé : « Souvenir ! et Merci ! / Déjazet à Mr Fabert / Montpellier 12 février 1857. » ainsi qu'en regard, au faux-titre, un portrait photographique sur papier salé apparemment inédit de l'artiste (env. 182 x 84 mm). Eugène Pierron (1819-1865), acteur et auteur dramatique l'est notamment de Cyprien le vendu (1840), C'est ma chambre (1841), Paquerette (1842), Aline Patin (1847). L'extraordinaire vivacité de Virginie Déjazet (1798-1865), son esprit, son talent, et sa capacité à dire ambiguïtés de telle sorte qu'elles lui soient pardonnées, et une indescriptible espièglerie de tout son être contribuèrent à en faire l'une des étoiles les plus brillantes de la scène parisienne. Elle débuta au théâtre des Jeunes-Artistes en 1806, puis au théâtre du Vaudeville l'année suivante (où elle rencontra certainement Fabert). Elle a donné son nom au théâtre Déjazet, dont elle est la propriétaire de 1859 à 1870. Richard Fabert, dit Mr Richard (17??- après 1861) est l'auteur de vaudevilles, de comédies et de mélodies dont Le Dénouement en l'air, ou Expérience de vol, Arlequin-Lucifer ou Cassandre alchimiste, Amour et loyauté, ou le Mariage militaire, Le Dépit amoureux (de Molière, retouché et réduit en 2 actes), Les Plaintes d'Hégésippe Moreau, etc. Coins arrondis, frottements, rousseurs, mouillures marginales en début et fin de volumes, quelques feuillets mal découronnés, un manque marginal à la p. 1, photographie assombrie.
Collectif ; LEVASSOR ; MEYERBEER ; NIEDERMEYER ; DEJAZET ; GAVARNI ; SCHUBERT, François [SCHUBERT, Franz ]
Reference : 27466
(1830)
1 vol. in-4 relié demi-basane à coins rouge, supra-libris Madame de Monicault, s.d. (circa 1825-1840), Le Galopin Industriel. Scène comique. Paroles de E. Bourget, musique de A. Marquerie exécutée au Théâtre des Variétés par Levassor, Chez Heu - Le Petit Cochon de Barbarie. Tyrolienne chantée au Théâtre du Palais-Royal par Mr. Levassor. Paroles et musiques de Frédéric Bérat - Tétard au Bateau à Vapeur. Chantée au Théâtre du Palais-Royal par Mr. Levassor. Paroles d'Alfred Deschamps, musique de Eugène Dejazet - Le Nouveau Bélisaire. Complainte chantrée au Théâtre des Variétés par Levassor, paroles de Mr. Lefort, Chez Heu - Un Premier Bal. Paroles de M. Eugène de Lonlay. Musique de F. Masini, chez Gentile - Nella, paroles d'Emile Deschamps, musique de Meyerbeer - La fille de l'air, paroles de Méry - Une Scène des Apennins. Paroles de Deschamps, musique de Niedermeyer, dessin de Gavarni, Maurice Schlesinger Editeur ; Le Martyr. Mélodie pour voix de Basse. Paroles de M. Gustave Desfossés, musique d'Adolphe Vogel,Chez Colombier - L'Ange Déchu. Paroles de Defossé et musique de Vogel, lith. de Guillet d'après un dessin de Célestin Nanteuil - Tu es le repos de François Schubert - Mon âme par François Schubert, chez Richault - Délire par François Schubert, chez Richault - Adieu par François Schubert, chez Richault - Le Rendez-Vous par François Schubert, chez Richault - La Reine d'un Jour par Adolphe Adam - etc.
Rare recueil de partitions dont d'étonnantes chansonnettes de l'époque a titre lithographié (dont un titre par Gavarni). On relèvera notamment "Le Galopin Industriel", tiré de la "Physiologie" d'E. Bourget et "Tétard au Bateau à Vapeur", chansonnette introduisant dans la langue française l'onomatopée "Pchitt" ! Etat satisfaisant (petit travail de vers au mors en queue, rel. lég. frottée)
DEJAZET (Virginie) actrice française, fondatrice d’un théâtre qui porte son nom (1798-1875)
Reference : 11C22
Passionnante et très longue lettre, relative à une visite qu’elle faisait au fort de Ham, pendant l’incarcération du prince Louis Napoléon Bonaparte. L’actrice avait éprouvé une admiration pour Napoléon et ses héritiers. C’est pour cette raison qu’elle partit pour Ham dans la ferme intention de voir le prisonnier. «… en allant donner quelques représentations à Saint-Quentin, je m’étais arrêtée trois ou quatre heures chez un vieil ami à moi, M. Léra, alors commissaire central à Ham, et qui, depuis tant d’événement, se trouve, lui et sa famille, dans une position bien peu d’accord avec son caractère et ses besoins. C’est par lui que je fus conduite à la citadelle qui renfermait l’illustre prisonnier. Là je visitai tout, rien ne passa indifféremment sous mes yeux […] Enfin, ma pauvre amie, je me disposais à sortir avec toutes mes tristes pensées, lorsque mon obligeant conducteur me fit remarquer le prince Louis qui, d’une fenêtre assez éloignée, nous adressait avec son mouchoir plusieurs signes d’adieu. Je ne pus distinguer ses traits, mais je fus sincèrement touchée de cet acte de politesse, et je cherchais les moyens de le lui faire comprendre lorsque ma main rencontra sur ma poitrine une petite médaille d’or que je tenais d’une amie qui, à Lyon, l’avait fait bénir et présenter à Notre-Dame-de-Fourvière, en lui demandant la grâce de faire de cette médaille un porte-bonheur. Vous ignorez sans doute quelle foi les habitants de Lyon attachent à tout ce qui touche cette sainte, je ne puis la comparer qu’à celle que nous avons en Dieu ; aussi cette madone est-elle complètement couverte de loques et de richesses [serait de bijoux dans la lettre à L. C.] présents égaux pour elle du pauvre et de l’opulent, car l’un et l’autre l’implorent rarement en vain. – "Ce porte-bonheur, me disais-je tout bas, à qui peut-il être plus nécessaire qu’à celui qui semble me dire à travers des barreaux : Vous marchez vers la liberté, que vous êtes heureuse !... " - Je la détachai d’un mouvement spontané et le confiai au valet de chambre du prince qui, précisément, passait près de nous en ce moment. Il me promit de ne rien oublier, pas même mon nom, et je quittai cette triste demeure en saluant une dernière fois du geste et de mes vœux Louis Bonaparte. Quelque temps après, il s’était évadé ! [....] Le prince vint à Londres, où j’étais alors ; jugez de ma joie lorsqu’un jour on m’annonça son altesse en personne ; elle n’avait rien oublié, ni ma médaille ni mon nom. Le prince Louis me remercia de la meilleure grâce du monde en me montrant la petite relique, fixée à jamais, me dit-il, à la chaîne de sa montre !... "Puisse-t-elle, ma très chère amie achever ce qu’elle a si bien commencé, et devenir à jamais un jour aussi le porte bonheur de la France ! ».
Dejazet voudrait une fois de plus abuser de la bonté du docteur : ...sans que je vous en parle votre cœur me répond si largement que souvent jen abuse nest-ce pas ? Bref cest votre faute ; et envoyez moi au Diable Dieu vous tiendra un assez grand compte du passé pour que votre conscience ne vous reproche rien. Si au contraire vous trouvez quon est jamais trop humain occupez vous vite de lenfant qui souffre par le mal, et la misère...Moi je suis toujours patraque, jai pris leau que vous mavez conseillé mes maux de cœur sont moins forts mais de là à la santé il y a loin encore (...). À vous mon bon Docteur de tout ce qui me reste de bon !...
Paris, Editions jules TALLANDIER, sans date ( début XXe ), format 185x120mm, broché, 336 pages, Portrait de Virginie DEJAZET en gravure du fontispice, couverture un peu défraîchie sinon l'exemplaire est dans un état correct.