HACHETTE L. et Cie.. 1855. In-12. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 368 pages. Edition originale. Tampon du Ministère de l'Intérieur.. . . . Classification Dewey : 840.8-Anthologies, recueils
Reference : RO80070923
Hommage à C.F. Denecourt. Charles Asselineau, Philippe Audebrand, Th. de Banville, Baudelaire, G. Beli, Béranger, Brizuex, Busquet, C. Caraguel, Castille, Champfleury, Mme de Chatelain, Fernand Desnoyers, Pierre Dupont, Th. Gautier, Benjamin Gastineau, Comte de Gramont, A. Houssaye, G. Hubbard, Victor Hugo, Jules Janin, Lamartine, Auguste Luchet, Louis Lurine, Méry, Charles Monselet, Murger, A. de Musset, Gerard de Nerval, Pelloquet, Edouard Plouvier, A. Rolland, P. de Saint-Victor, Mme Adam Salomon, George Sand, Tillier, Vacquerie, J. Viard, C. Vincent, Watripon ... Classification Dewey : 840.8-Anthologies, recueils
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Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, 1855. In-12 ; 3 ff., 368 pp. Demi-chagrin bleu nuit à coins, dos à nerfs (dos insolé uniformément), couvertures et dos conservés.
EDITION ORIGINALE. 42 écrivains. - " C'est Ferdinand Desnoyers qui eut l'idée en 1853, avec Auguste Luchet, un journaliste, auteur dramatique et romancier que février 1848 avait promu gouverneur du château de Fontainebleau, de constituer un recueil de textes en hommage à Denencourt. Ce Denencourt, aussi modeste par ses origines que par sa carrière, s'était pris de passion pour la forêt de Fontainebleau ; il l'avait mise en valeur, traçant des allées, perçant des chemins, écrivant des ouvrages, au point de recevoir le surnom de Sylvain Pichois, Ziegler p. 302. L'apport de BAUDELAIRE est extrêmement intéressant et ses motivations furent quelque peu différentes de celles des autres écrivains chantres de la nature. BAUDELAIRE a donné 4 textes : Le soir (poème en vers), le matin (poème en vers), le crépuscule du soir et le crépuscule du matin (poèmes en prose), sous le titre général de Les deux crépuscules. Ces textes sont précédés d"une lettre à Desnoyers qui est un véritable manifeste pour une poésie urbaine dans lequel il déclare la guerre à la nature et où il prend ses distances par rapport à cette singulière religion nouvelle celle des prétendus romantiques. Il s'y désigne comme un poète de la grande ville. Les Citadins évoquent le charme radieux de la Nature, mais lui, dans la forêt, il rêve à la Cité : " Mon cher Desnoyers, vous me demandez des vers pour votre petit volume, des vers sur la Nature, n'est-ce pas ? sur les bois, les grands chênes, la verdure, les insectes, - le soleil, sans doute ! Mais vous savez bien que je suis incapable de m'attendrir sur les végétaux, et que mon âme est rebelle à cette singulière Religion nouvelle, qui aura toujours, ce me semble, pour tout être spirituel je ne sais quoi de shocking. J'ai toujours pensé qu'il y avait dans la Nature, florissante et rajeunie, quelque chose d'affligeant, de dur, de cruel - un je ne sais quoi qui frise l'impudence. Dans l'impossibilité de vous satisfaire complètement suivant les termes stricts du programme, je vous envoie deux morceaux poétiques, qui représentent à peu près la somme des rêveries dont je suis assailli aux heures crépusculaires....". Poème de Nerval : Les Papillons. Photos sur demande.
1855 br. (couv. jaune), (1 tache légère aux premiers ff.; défauts habituels à ce genre de papier). pet in-8, (2ff.), 368pp., P. L. Hachette et Cie 1855
Recueil des amis, et quels amis, de l'homme qui fit connâitre la forêt de Fontainebleau. Baudelaire y publie pour la première fois deux poèmes en prose "Le crépuscule du soir" et "La solitude", ainsi que le poème "Le crépuscule du matin", précédés d'une lettre à Fernand Desnoyer.
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Paris, Hachette, 1855 in-12, broché, couverture jaune imprimée. "2 ff., 368 pp. EDITION ORIGINALE. Ce beau recueil est un livre de circonstance où nous retrouvons de nombreux auteurs de Malassis : Baudelaire, Asselineau, Banville, Castille, Champfleury, F. Desnoyers, Gautier, B. Gastineau, Monselet... à côté d'autres grandes personnalités comme Musset, Sand, Lamartine, Nerval. C'est Ferdinand Desnoyers qui eut l'idée en 1853, avec Auguste Luchet, un journaliste, auteur dramatique et romancier que février 1848 avait promu gouverneur du château de Fontainebleau, de constituer un recueil de textes en hommage à Denencourt. """" Ce Denencourt, aussi modeste par ses origines que par sa carrière, s'était pris de passion pour la forêt de Fontainebleau ; il l'avait mise en valeur, traçant des allées, perçant ds chemins, écrivant des ouvrages, au point de recevoir le surnom de Sylvain """" Pichois, Ziegler p. 302. L'apport de Baudelaire est extrêmement intéressant et ses motivations furent quelque peu différentes de celles des autres écrivains chantres de la nature. Baudelaire a donné 4 textes : Le soir (poème en vers), le matin (poème en vers), le crépuscule du soir et le crépuscule du matin (poèmes en prose), sous le titre général de Les deux crépuscules. Ces textes sont précédés d'une lettre à Desnoyers qui est un véritable manifeste pour une poésie urbaine dans lequel il déclare la guerre à la nature et où il prend ses distances par rapport à cette """" singulière religion nouvelle """" celle des prétendus romantiques. Il s'y désigne comme un poète de la grande ville. Les Citadins évoquent le charme radieux de la Nature, mais lui, dans la forêt, il rêve à la Cité : """" vous savez bien que je suis incapable de m'attendrir sur les végétaux et que mon âme est rebelle à cette singulière Religion nouvelle, qui aura toujours, ce me semble, pour tout être spirituel je ne sais quoi de shocking... J'ai toujours pensé qu'il y avait dans la Nature, florissante et rajeunie, quelque chose d'affligeant, de dur, de cruel - un je ne sais quoi qui frise l'impudence. Dans l'Impossibilité de vous satisfaire complètement suivant les termes strictes du programme, je vous envoie deux morceaux poétiques, qui représentent à peu près la somme des rêveries dont je suis assailli aux heures crépusculaires. Dans le fond des bois... je pense à nos étonnantes villes, et la prodigieuse musique qui roule sur les sommets me semble le traduction des lamentations humaines """". Nerval a donné ici le poème intitulé les papillons. C.E.B.A. 53. Exemplaire broché, infimes rousseurs."
Paris, Hachette, 1855 in-12, demi - basane brune, filets or et à froid, tranche jaspée (Reliure de l'époque). "2 ff., 368 pp. EDITION ORIGINALE. Ce beau recueil est un livre de circonstance où nous retrouvons de nombreux auteurs de Malassis : Baudelaire, Asselineau, Banville, Castille, Champfleury, F. Desnoyers, Gautier, B. Gastineau, Monselet... à côté d'autres grandes personnalités comme Musset, Sand, Lamartine, Nerval. C'est Ferdinand Desnoyers qui eut l'idée en 1853, avec Auguste Luchet, un journaliste, auteur dramatique et romancier que février 1848 avait promu gouverneur du château de Fontainebleau, de constituer un recueil de textes en hommage à Denencourt. """" Ce Denencourt, aussi modeste par ses origines que par sa carrière, s'était pris de passion pour la forêt de Fontainebleau ; il l'avait mise en valeur, traçant des allées, perçant ds chemins, écrivant des ouvrages, au point de recevoir le surnom de Sylvain """" Pichois, Ziegler p. 302. L'apport de Baudelaire est extrêmement intéressant et ses motivations furent quelque peu différentes de celles des autres écrivains chantres de la nature. Baudelaire a donné 4 textes : Le soir (poème en vers), le matin (poème en vers), le crépuscule du soir et le crépuscule du matin (poèmes en prose), sous le titre général de Les deux crépuscules. Ces textes sont précédés d'une lettre à Desnoyers qui est un véritable manifeste pour une poésie urbaine dans lequel il déclare la guerre à la nature et où il prend ses distances par rapport à cette """" singulière religion nouvelle """" celle des prétendus romantiques. Il s'y désigne comme un poète de la grande ville. Les Citadins évoquent le charme radieux de la Nature, mais lui, dans la forêt, il rêve à la Cité : """" vous savez bien que je suis incapable de m'attendrir sur les végétaux et que mon âme est rebelle à cette singulière Religion nouvelle, qui aura toujours, ce me semble, pour tout être spirituel je ne sais quoi de shocking... J'ai toujours pensé qu'il y avait dans la Nature, florissante et rajeunie, quelque chose d'affligeant, de dur, de cruel - un je ne sais quoi qui frise l'impudence. Dans l'Impossibilité de vous satisfaire complètement suivant les termes strictes du programme, je vous envoie deux morceaux poétiques, qui représentent à peu près la somme des rêveries dont je suis assailli aux heures crépusculaires. Dans le fond des bois... je pense à nos étonnantes villes, et la prodigieuse musique qui roule sur les sommets me semble le traduction des lamentations humaines """". Nerval a donné ici le poème intitulé les papillons. C.E.B.A. 53. Rousseurs sur certains feuillets."
Paris, Hachette, 1855, In douze ,366 pp, broché,bon état,
édition originale ,textes de C.Asselineau,T.de Banville,C.Baudelaire,Champfleury,Th.Gautier,V.Hugo,J.Janin,Lamartine, Méry,C.Monselet,Murger, Monselet,Musset, Nerval,G.Sand,.