‎ALEXANDRA PULLIAT.‎
‎FRANCAIS 6 EME.‎

‎Albin michel éducation.. Non daté. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 143 pages. Ouvrage à spirales. 1ère et 4 ème de couverture illustrées en couleurs. Nombreuses illustrations en couleurs, dans le texte.. . . . Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français‎

Reference : RO20071331
ISBN : 2226098321


‎Collection les entrainements minute. Tactic avec les conseils de Brigitte Prot. Illustré par Francine Vergeaux. Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français‎

€19.80 (€19.80 )
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‎[THIRY, Léonard / GOHORY, Jacques.]‎

Reference : LCS-18327

‎[Livre de la conqueste de la Toison d’or] Hystoria Iasonis Thessaliae Principis de Colchica velleris aurei expeditione : cum figuris aere excusis, Earumque Expositione, versibus. Priscorum Poëtarum. Ab Jacobo Gohorio Parisiensi. Première édition du tirage en latin, beaucoup plus rare que le tirage français.‎

‎L’une des plus précieuses et des plus rares suites de l’école de Fontainebleau, gravée sur cuivre. Paris, s.n. [Jean de Mauregard], 1563. Petit in-folio de (4) feuillets oblongs repliés : titre, épître dédicatoire au roi Charles IX signée Jehan de Mauregard, et 4 pages de texte en langue latine de Jacques Gohory, suivies de 25 planches gravées (sur 26, la n°19 est manquante) en noir sur double page, montées sur onglets. Qq. taches marginales, inscriptions manuscrites biffées en marge inf. de 4 planches. Les planches ne sont pas légendées contrairement à celles des tirages ultérieurs. Plein veau brun granité, filet à froid autour des plats, dos à nerfs richement orné, pièces de titre en maroquin rouge et citron, coupes décorées, tranches rouges, charnières, coiffe supérieure et coins restaurés. Reliure vers 1720. 228 x 162 mm.‎


‎Première édition du tirage en latin, beaucoup plus rare que le tirage français. Un seul autre exemplaire du tirage latin répertorié sur le marché, l’exemplaire Wittock, revêtu d’une intéressante reliure Renaissance, avec 7 planches manquantes remplacées au XXe siècle par des planches d’un tirage ultérieur et deux planches avec légendes du tirage postérieur, adjugé GBP 89250 par Christie’s London le 7 juin 2004, il y a 17 ans. Précieux et remarquable premier tirage avant légende et numérotation de la majorité des planches ; l’exemplaire, proche du n°519 du Harvard College, ayant comme celui-ci 8 planches de second tirage avec numérotation mais avant les légendes : 13-18 ; 21 et 26. « Title-page without ornamentation. The volume consists of four preliminary leaves and twenty-six engraved plates of the story of Jason and Medea, approximately 63/16 x 9". The first is unsigned, the others are signed with the monogram "RB" of René Boyvin, and the last is signed in addition to the monogram, « Leonardus thiri. inuē. Renatus. .F » « In his dedication to Charles IX in French issue. Jean de Mauregard writes, "I’en ay faict desseigner & pour-traire curieusement les figures par Leonard Tyri de Belges peintre excellent (comme l'œuvre descouure) & apres faict tailler en cuiure par René Boyuin natif d'Angers : ny espargnant ne les frais ne la sollicitude, en esperance de vous en faire present qui pourroit estre agreable : fust pour la lecture du livre ou par-auenture pour patron de quelque tapisserie à orner vn jour les sales de vos magnifiques palais . . . ou pour une peinture exquise à enrichir quelque galerie" (recto of 2nd prelim. leaf). Leonard Thiry worked at Fontainebleau under Rosso and Primaticcio from 1536 to about 1542 (The Jason plates were attributed to both these masters when issued by later publishers.) Each scene measures about 3 3/8 x 5", while the remainder of the copperplate comprises an elaborate border displaying a fantastic assortment of figures, putti, grotesques, birds, animals, and cartouches containing small scenes. It is this wealth of invention in the borders, sometimes eclipsing the scenes themselves, that makes this a major work in the Fontainebleau tradition. For a study of the Jason series, and the extent to which Mauregard's plan of providing an artist's model book was realized, see J.-J. Marquet de Vasselot, "La conquête de la toison d'or et les émailleurs limousins du XVIe siècle," La revue de l'art ancien et moderne, vol. 34 (July-December 1913), p. [241], 253, [333}-345, reproductions. See also, Levron, Boyvin, p. 29-[34], P. 66-67, nos. 16-41, full series reprod. plates XIX-XLIV. Boyvin is one of the most influential figures in the early history of engraving in France. Robert Dumesnil (vol. 8, p. 36-44, n° 36-44) describes the copperplates in three states: first unnumbered, second with small numbers added at the top of the plate, and third - a much later impression - with the numbers removed. This copy contains a mixed set, the majority in the first state, but plates 13-18, 21 & 26 in the second, with the numbers. The fine, dark impression in this copy are particularly effective for the night scenes of n° 14, 18, and 23. The preliminary leaves are printed in roman and italic letter with three excellent grotesque initials. Mauregard’s dedication is dated July 3rd and the privilege, July 14th of 1563. (Harvard, French Sixteenth, n°519). L’une des plus précieuses et des plus rares suites de l’école de Fontainebleau, gravée sur cuivre par René Boyvin sur les dessins de Léonard Thiry, l’un des premiers peintres appelés à Fontainebleau par le roi François Ier collaborateur de Rosso et de Primatice dans la décoration du palais. Harvard, French 16th century books, II, n°519 ; Peter Ward Jackson, Some mainstreams and tributaries in European ornaments from 1500 to 1750, 1967, p. 10-13 ; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 199 ; Brunet, II, 1648. L’ouvrage tire son origine d’une commande de Jean de Mauregard qui, pour la distraction de Charles IX, avait demandé à Gohory cette narration mythologique de la conquête de la Toison d’or. Mauregard, dans sa dédicace, prend en compte la dimension de « répertoire décoratif » de l’illustration et en fait présent au roi. En 26 tableaux de grand format (230 x 160 mm) Léonard Thiry excelle à traduire les épisodes multiples de la légende de Jason, insérés dans de magnifiques bordures très élaborées dont la richesse et la verve imaginative placent l’œuvre dans la grande tradition de l’école de Fontainebleau. « Ces estampes devaient servir de patron pour les grandes tapisseries royales ». J. Gohory. « A la suite des guerres d’Italie, François Ier se donne tout entier au projet de faire fleurir l’industrie, le commerce et les lettres. Les fêtes données par le roi plus élégantes que somptueuses offrent les plus brillantes images de la chevalerie. Sa curiosité presque universelle le poussait à acheter des tableaux précieux et à les proposer en modèle aux artistes français. Il visitait dans leurs ateliers le Primatice, Léonard de Vinci, et excitait l’émulation des artistes français. Il entreprit ainsi le Louvre et fit bâtir les châteaux de Fontainebleau, de Chambord et de Madrid en s’entourant des plus grands peintres et sculpteurs de l’époque. » Le peintre Léonardo Thiry fut ainsi appelé par François Ier à exercer ses talents à Fontainebleau où il travailla à partir de 1535 en collaboration étroite avec Rosso et Primatice. Il participa ainsi à la décoration de la galerie François Ier puis de 1537 à 1550 à la Porte Dorée. La dépense consentie, le recrutement des artistes, l’effort d’invention, la perfection des ornements et l’originalité du résultat ont fait de la galerie François Ier à Fontainebleau une péripétie essentielle de l’histoire de l’art français. Le répertoire décoratif à la base de guirlandes de putti, de chutes de fruits est une synthèse étourdissante du décor italien adapté au goût français, le traitement et la gaieté du maniérisme italien acclimaté en France en font une création inédite définissant pour la France, l’école de Fontainebleau et la Haute Renaissance ». André Chastel, L’Art français, II, 163-164. Précieux exemplaire du superbe tirage latin, rarissime, d’un contraste exceptionnel, conservé dans sa reliure en veau décoré vers 1720, provenant de la collection A. Brölemann.‎

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EUR39,000.00 (€39,000.00 )

Reference : LCS-6946

‎Relacao que trata de como em cincoenta e oito graos do Sul foy descuberta huma ilha por huma Nao Franceza, a qual obrigada de hum temporal, que lhe fobreveyo, no Cabo da Boa Esperança, foy a parar na dita Ilha. Traduzida da lingua Franceza por Bartholomeo Da Silva e Lima. Primera [- Segunda] Parte. Réunion de deux textes rares relatant les récentes découvertes de deux îles, par Français et Espagnols.‎

‎Très intéressante réunion de deux textes de la plus grande rareté relatant les récentes découvertes de deux iles, par les Français et les Espagnols. Lisbonne, s.d. [vers 1752]. -[Suivi de]: II/ Noticia Certa do Descobrimento de huma Nova Terra, modernamente apparecida, e descoberta por huma nao Hespanhola… Lisbonne, Domingos Rodrigues, 1757. 2 ouvrages en 1 volume petit in-4 de: I/ 8-8 pp., gravure d’un bateau avec une île dans le lointain répétée sur les 2 titres; II/ 8 pp. Petite déchirure au f. de titre du 2e ouvrage sans atteinte au texte, papier bruni. Conservé broché.‎


‎Rare réunion de deux très intéressantes descriptions d’iles nouvellement découvertes. I/ Edition originale de cet ouvrage présentant le récit d’un navire français qui quitta Nantes le 4 avril 1752 et qui découvrit, au sud du Cap de Bonne-Espérance, l’« Ilha dos Bichos », avant d’arriver au Mozambique. Le titre précise qu’il s’agit d’une traduction portugaise d’un texte français, mais il s’agit plus probablement d’un ouvrage portugais. La description de l’île découverte par les Français au sud du Cap de Bonne-Espérance contient en outre le portrait d’un animal féroce vivant sur cette île, avec un corps moitié serpent-moitié lion. Elle donne aussi une vision très précise des habitants vêtus de feuilles que les navigateurs trouvèrent sur cette île, avec une explication de leur manière de chasser les animaux sauvages. Il est difficile de comprendre quelle est l’île décrite dans le présent ouvrage, ou même si elle est réelle ou imaginaire. La traduction portugaise du nom français de l’île est « Ilha dos Bichos ». Nous n’avons pas trouvé de titre original en français correspondant à cet ouvrage, ce qui nous amène à penser que cette édition imprimée à Lisbonne serait en fait l’édition originale, et non une traduction, comme le suggère le titre. Nos recherches nous ont permis de localiserseulement 2 exemplaires du premier texte et 1 exemplaire du second dans l’ensemble des Institutions du monde : 1 exemplaire de la première partie à Harvard University, 1 exemplaire des 2 parties réunies à la Newberry Library. II/ Le second texte relate la découverte, par un bateau espagnol chargé d’épices et faisant la route depuis l’Amérique jusqu’à Cadix, d’une ile située dans l’océan atlantique. «A curious little tract describing the ‘discovery’ of an island in the Atlantic, by a Spanish ship travelling from America to Cadiz; with notes on the causes which produce the phenomenon of islands in the sea.” (Bibliotheca americana et philippina, IV, p. 223). Nos recherches nous ont permis de localiser 4 exemplaires de ce rare texte dans l’ensemble des Institutions du monde: Harvard University, Newberry Library, N.Y.P.L. et John Carter Brown Library. ‎

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EUR8,000.00 (€8,000.00 )

‎TUCCARO, Arcangelo.‎

Reference : LCS-17872

‎Trois dialogues de l’exercice de sauter, et voltiger en l’air. Avec les figures qui servent à la parfaite demonstration & intelligence dudict Art. Très rare édition originale du plus ancien ouvrage sur les acrobaties, l’un des plus beaux livres illustrés français du XVIe siècle.‎

‎Très rare édition originale du plus ancien ouvrage sur les acrobaties, l’un des plus beaux livres illustrés français du XVIe siècle. Paris, Claude de Monstr’œil, 1599. In-4 de (4) ff., 199 ff. mal chiffrés 197, 87 gravures dans le texte et 1 grande planche dépliante hors-texte, qq. ff. brunis. Vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit, traces d’attaches. Reliure de l’époque. 223 x 165 mm.‎


‎Très rare édition originale du plus ancien ouvrage sur les acrobaties, l’un des plus beaux livres illustrés français du XVIe siècle. Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 663 ; Adams T-1017 ; Lipperheide 3037 ; Brun, p. 306. « Première édition d’un livre fort curieux, écrit en français par un italien des Abruzzes, qui, après avoir été le gymnaste de l’empereur Maximilien, fort attaché à la cour de Charles IX, ‘qui prenait un singulier plaisir’ à ses exercices. La grande planche pliée du ‘Saut des cerceaux’ manque souvent. M. Claudin a consacré à la description de ce livre rare une note intéressante dans le cat. Luzarche. » Brunet, V, 972. « L’original de ce curieux ouvrage a été écrit en français, bien que l’auteur soit italien. Tuccaro était passé au service du roi Charles IX, après avoir été gymnaste et équilibriste de Maximilien II. Tuccaro apportait souvent son concours aux fêtes publiques, et c’est ainsi que dans la premier dialogue il paraît dans un château en Touraine, appartenant à Honoré de Beuil et où le roi Charles IX est reçu. Tuccaro, tout en se livrant à ses exercices, discourt de son état et 88 curieuses figures sur bois représentent 88 poses différentes. Une des figures représentant le ‘saut des cerceaux’ est des plus curieuses et se déplie. Elle est très rare, surtout intacte ». (Librairie Damascène Morgand, n° 9594, pour l’édition de 1616). Les 87 figures à pleine-page ou à mi-page représentent des exercices de gymnastique spectaculaires. « Une grande planche dépliante, représentant un saut à travers des cerceaux, et, dans le texte, 87 figures, dont plusieurs à pleine page, montrant des acrobates exécutant des sauts et des exercices de voltige, le tout gravé sur bois. » (Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, 306) Ouvrage d’une grande rareté : 6 exemplaires répertoriés dans OCLC : Harvard, Getty, NYPL, Syracuse, Newberry Library, Illinois State University. Précieux exemplaire grand de marges, bien complet de la grande planche dépliante qui manque souvent, conservé dans sa reliure en vélin souple de l’époque.‎

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EUR25,000.00 (€25,000.00 )

‎BENCIRECHI, Abbé.‎

Reference : LCS-17894

‎Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames. Suivies de deux Vocabulaires ; d’un Recueil des Synonimes Français de l’Abbé Girard, appliqués à cette Langue ; d’un Discours sur les Lettres Familières, & d’un Précis des Règles de la Poésies Italienne. Dédiées aux Dames Françaises par M. l’Abbé Bencirechi, Toscan, de l’Académie des Apatistes de Florence, de celle des Arcades de Rome, & Professeur de L. Itale. Nouvelle édition avec Additions faites par l’Auteur. Les célèbres Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames reliées en maroquin de l’époque aux armes d’Elisabeth-Philippe-Marie-Hélène de France, sœur de Louis XVI, appelée Madame Elisabeth.‎

‎Edition originale définitive des Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames, enregistrée à la chambre royale le 9 janvier 1778 par l’Abbé Bencirechi. Paris, chez l’Auteur et Fetil, 1778. In-12 de (1) f., vii pp., (1) p., 324 pp., vii pp., (3) pp. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs fleurdelysé, filet or sur les coupes, roulette intérieure, doublures et gardes de papier à décor floral doré, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 168 x 92 mm.‎


‎Edition originale définitive des Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l’usage des Dames, enregistrée à la chambre royale le 9 janvier 1778 par l’Abbé Bencirechi. L'abbé Bencirechi, originaire de Toscane, était membre l'Académie des Apatistes de Florence, et de celle, non moins célèbre, des Arcades de Rome. Il aimait se dire « connu et protégé par plusieurs personnes d'un rang distingué » car ses manuels s'adressaient surtout à des dames de qualité, comme on peut le voir dans ses Dédicaces. Il a, pendant huit ans, résidé à Vienne en Autriche où il enseignait la langue italienne aux Dames de la Cour, et à d'autres « personnes de distinction » dans cette ville. Arrivé à Paris aux environs de 1771, il y fut également professeur d'italien pendant de nombreuses années. L’abbé Bencirechi semble donc avoir une expérience plutôt mondaine de l’enseignement. Les Leçons hebdomadaires de la langue italienne à l'usage des Dames, parues en 1772, sont dédiées aux Dames françaises, tout comme l'édition de 1778, peu différente de la précédente. L'auteur déplore que, contrairement à tant de pays d'Europe où les femmes ne dédaignent pas de parler italien, le public féminin français boude encore une langue pourvue de tant d'attraits. Le souci de ne pas lasser ses élèves se retrouve dans le plan même de son livre. Par peur d’ennuyer les Dames avec une nomenclature trop sèche, il la donnera insensiblement, aux endroits nécessaires. Il commence par quelques explications sur la prononciation italienne, pendant deux semaines, suivies des neuf parties du discours ou de l’oraison présentées tour à tour, tout au long des semaines suivantes : l’article, le nom, le pronom, le verbe, le participe, l’adverbe, la préposition, la conjonction et l’interjection. Toujours dans un souci de ne pas trop fatiguer les Dames, et leur éviter d'avoir à se procurer un dictionnaire, il rédige, à la suite de chaque leçon, deux petits vocabulaires français-italien et italien-français. Ainsi tous les mots nécessaires à chaque version seront expliqués progressivement et au moment opportun. Le choix des mots aussi, pris dans leurs préoccupations et leur vie quotidienne, plaira aux Dames en mêlant les connaissances utiles et agréables. Avec une telle méthode, la présence d'un Maître ne sera pas nécessaire, tout au plus une fois par semaine, pour la correction de la traduction hebdomadaire, et pour acquérir une bonne prononciation et l'habitude de parler la langue. Pour Bencirechi, les trois traités qui suivent les Leçons paraissent indispensables et seront présentés entièrement en italien car il suppose les Dames assez avancées maintenant dans la connaissance de la langue. 1 - Il est nécessaire quand on parle de savoir choisir les termes justes : l'abbé Bencirechi offre donc à ses élèves le Recueil des Synonymes français de l'abbé Girard, appliqués à l’italien. 2 - L'art épistolaire, tout comme celui de la conversation, est pratiqué souvent avec brio, et de façon naturelle, par les femmes qui pourront lire avec profit le Discours sur les lettres familières. De nombreuses Grammaires des Dames en France proposent des Conseils pour les Lettres, ou des Modèles de Lettres, pour chaque occasion de la vie. 3 - Le Précis des Règles de la versification italienne leur permettra d'apprécier la poésie. » (Madeleine Reuillon-Blanquet). Précieux et fort rare exemplaire du « dernier enfant de Louis Dauphin » relié en maroquin à ses armes, ses « volumes, selon Olivier, étant en général reliés simplement en veau marbré ou granité. » Elisabeth-Philippe-Marie-Hélène de France, huitième et dernier enfant de Louis, dauphin, fils de Louis XV, et de Marie-Josèphe de Saxe, et sœur de Louis XVI, appelée Madame Elisabeth, naquit à Versailles le 3 mai 1764 et vécut le plus souvent loin de la cour, dans sa petite maison de Montreuil, uniquement occupée d'œuvres de bienfaisance ; à partir de 1789, cette vertueuse princesse vint partager les dangers de Louis XVI, refusa d'émigrer et fut enfermée au Temple avec la famille royale. Accusée d'entretenir des relations avec ses frères émigrés, elle fut condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire le 10 mai 1794 et guillotinée le même jour sur la place de la Révolution. « Sa bibliothèque, qui contenait des ouvrages de piété, d'histoire et de science, fut transportée à la Bibliothèque Nationale ; les volumes sont en général reliés simplement, en veau marbré ou granité. » (Olivier-Hermal). L’exemplaire porte non seulement ses armoiries mais aussi son rarissime ex-libris dessiné par Dezauche présent dans ses quelques livres préférés.‎

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EUR5,900.00 (€5,900.00 )

‎ERASMUS / ETIENNE DE LA PLANCHE.‎

Reference : LCS-18181

‎Les troys derniers livres des Apohthegmes [sic], c’est à dire brieves & subtiles rencontres, recueillies par Erasme. Mises de nouveau en Françoys, & non encor parcy devant imprimées. « Etienne de la Planche prouve ici que le français s’est suffisamment démarqué du latin pour pouvoir se prétendre à son tour langue littéraire à part entière. » (Louis Lobbes).‎

‎Précieux volume conservé dans son élégante et intéressante reliure parisienne strictement de l’époque, très proche des reliures alors réalisées pour le bibliophile de la Renaissance Marcus Fugger (1529-1597). Paris, Jean Longis, 1553.In-8 de (8), 191 ff. Les gardes et les contreplats sont couvertes d’annotations manuscrites anciennes. Veau blond, double encadrement de trois filets à froid avec petits fleurons dorés aux angles, fleuron central argenté, dos à nerfs orné de filets à froid et d’un petit fer répété, mors et coiffes restaurés. Reliure parisienne de l’époque de belle facture proche de celles réalisées pour Marcus Fugger.166 x 102 mm.‎


‎Edition originale de la traduction française établie par Etienne de la Planche, des trois derniers livres des Apophtegmes. Les cinq premiers livres avaient déjà été traduits en français par Antoine Macault.Brunet, II, 1040 ; Bibliotheca Belgica, E392.Dédiée à Jean Brinon, seigneur de Villennes, conseiller au Parlement de Paris, elle fut partagée entre Jean Longis et ses confrères parisiens Vincent Sertenas et Etienne Groulleau.Érasme publia les « Apophtegmes » pour l’éducation des Hommes d’État. Il veut ici « célébrer l’art d’être spirituel. Il le fait en traduisant et en commentant Plutarque. La scène est presque toujours la même : on pose inopinément une question à un général ou à un homme politique de Sparte. D'autres seraient pris au dépourvu. Les Spartiates, jamais. Ils répondent avec finesse, subtilité, élégance, qualités bien notées dans les marges du recueil. Parfois, avec une certaine rosserie. Le contenu de leurs réponses n'est pas la chose la plus importante. Homme du nord, Érasme aime autant que Castiglione et les grands Italiens le plaisir des bons mots. Si on l'oublie, on réduit le sens de sa culture comique. » (Daniel Ménager).« Signe évident de succès, le recueil latin de plus de 3 000 dits mémorables qu'Érasme publia à partir de 1531 sous le titre d'Apophthegmatum opus, fut réimprimé quelque soixante-dix fois en l'espace d'un demi siècle. Et comme s'il ne suffisait pas de pourvoir aux besoins intellectuels d'un public plus ou moins érudit, voici que rapidement se mirent à fleurir des traductions à l'intention de lecteurs pour qui, apparemment, la connaissance du latin n'allait plus de soi. Ainsi, s'il faudra attendre 1672 pour voir sortir des presses une édition néerlandaise, il en parut une anglaise en 1542, une italienne en 1546 et une espagnole en 1549. Non point que les Français, quant à eux, ne s'y soient pas intéressés : dès 1536, Antoine Macault s'attaqua non pas à une traduction, qui relève de l'imitatio, mais à une translation, qui appartient à l'inventio, des cinq premiers livres ; ce labeur, Etienne de Laplanche allait le compléter dix-sept ans plus tard. Qui plus est, dans les années qui suivirent, Guillaume Haudent et Gabriel Pot devaient même prétendre y trouver matière à en tirer des poésies ! Dès lors, le nombre de compatriotes qui se sont attachés à transposer le recueil d'Érasme, aussi bien que la rapidité avec laquelle ils se sont mis au travail ont de quoi nous intriguer, au point que l'on peut se demander si, au-delà d'un désir fort louable de vulgarisation, et d'une aspiration bien compréhensible, sur les brisées d'un si illustre maître, à la gloire littéraire, d'autres ambitions plus ou moins explicitement énoncées ne se laissent pas discerner.C'est à la lecture de ces exemples que l'on se rend compte à quel point, dès le milieu du XVIe siècle, le français s'est suffisamment démarqué du latin pour pouvoir se prétendre à son tour langue littéraire à part entière. Tant s'en faut, en effet, que Rabelais ait été le seul à se livrer à la truculence verbale : Macault et Etienne de Laplanche prouvent qu'elle est en réalité le fait de toute leur époque. Pour quelque raison que ce soit, mièvrerie esthétique, pruderie intellectuelle, austérité morale ou tyrannie dogmatique, les siècles suivants, à commencer par le XVIIe, allaient se charger de canaliser, voire de brider cette énergie créatrice qui, du coup, fait précisément l'originalité du XVIe. Faut-il le regretter? Il est vrai que de la sorte, le français a perdu en spontanéité ce qu'il a gagné en longévité, au point qu'à presque quatre siècles de distance, les pièces de Corneille se lisent encore sans trop de difficulté. Et si, dès cette époque, se sont mises à fleurir des Belles Infidèles qui se sont épanouies en genre littéraire à part entière, simultanément surgit le débat de fond entre l'école et la rue. » Louis Lobbes. Etienne de Laplanche, avocat au parlement de Paris au XVIe siècle, s’est immortalisé par la traduction qu’il a donnée des cinq premiers livres des Annales de Tacite et des trois derniers livres des Apophtegmes d’Érasme.Précieux volume conservé dans son élégante et intéressante reliure parisienne strictement de l’époque, très proche des reliures alors réalisées pour le bibliophile de la Renaissance Marcus Fugger (1529-1597).‎

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