SEGHERS. 1959. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 236 Pages - Couverture contre pliée. . . . Classification Dewey : 791.43-Cinéma
Reference : R160183010
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Seuil, 1966, in-8°, 218 pp, notes, broché, couv. illustrée lég. salie, bon état (Coll. L'Histoire immédiate). Edition originale (achevé d'imprimer 6-1966)
Un essai magnifique. Germaine Tillion (1907-2008) nous démontre que l’oppression des femmes sévit aussi bien dans les pays chrétiens que musulmans et qu'aucun n’a su totalement repousser cet héritage de la préhistoire et du paganisme. Le pire est que cet asservissement ne profite à personne : l’aliénation des femmes aliène les hommes et appauvrit dramatiquement les régions où elle pèse le plus. Il aura fallu qu’une ethnologue célèbre remonte jusqu’aux origines de l’humanité, se fonde sur ses travaux scientifiques, interroge sa mémoire pour que nous soyons propulsés, incidemment, à l’avant-garde d’un féminisme jusque-là trop empêtré dans l’inventaire de ses différences pour analyser le mal commun qui frappe à la fois l’oppresseur, sa victime et la civilisation qui les porte. — "Il fallait tout le courage de Germaine Tillion pour aborder en un seul ouvrage tant de sujets controversés et irritants. Il s'agit bien d'un livre sur la condition de la femme méditerranéenne, mais comme résultante d'une série de phénomènes historiques et sociologiques qui ont eu pour théâtre le monde méditerranéen, pour sujets les sociétés qui l'habitaient et où l'implantation de l'Islam joua un rôle important. L'auteur n'a pas voulu présenter une étude ethnographique limitée, n'a pas cherché à s'abriter derrière une présentation scientifique qui eût rebuté les non-initiés, mais parce que le « destin d'une partie de l'espèce humaine » est concerné très directement, elle a choisi de « s'adresser au plus grand nombre et dans le langage le plus courant ». Sans doute aussi faut-il ajouter que nul n'est mieux placé pour connaître le fatras de préjugés et d'idées fausses et le nombre de mal informés et de malveillants qui surgissent dès que l'on associe la femme et l'Islam. Alors, avec l'humanité qui est la sienne, elle livre simplement ses observations d'ethnologue et propose hardiment ses explications. Pourquoi ce titre : Le harem et les cousins ? Le « harem » parce qu'il symbolise la claustration de la femme; les « cousins » parce qu'ils représentent un type de société dont la structure de parenté est l'endogamie, le mariage préférentiel entre cousins de la lignée paternelle..." (Isabelle Deblé, Tiers-Monde, 1967)
Générique Broché D'occasion bon état 01/01/1952 150 pages
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 20 décembre 1833 (Planche n°343)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27.2cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 17cmx Largeur: 21.4cm - Titre en bas au centre : « Mon cher, je voudrais bien avoir un joli bouquet bien fourni, pour souhaiter la bonne année a [à] mes bons // Cousins, Nicolas François et Guillaume. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°163. », en ht à dte : « Pl. 343. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « JJ G. AD. » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Auguste Desperet, lithographe]Inscription - Le parasol porte deux feuilles collées pourvues d’inscriptions : « REQUIS […] [REQUISITION] », « ATTENTAT // HORRIBLE // 1832. » (référence à l’attentat du 19 novembre 1832. La Caricature (comme bon nombre de journaux d’opposition), était persuadé que cet attentat avait été monté de toutes pièces par le gouvernement. Ainsi la présence de cette référence va dans le même sens que la dénonciation du « procès des 27 »)Description iconographique:Non loin des Tuileries (une grille royale surmontée d’un blason en forme de poire couronnée se trouve à l’arrière-plan à gche), un fleuriste, sous les traits de Persil habillé en magistrat, a installé son échoppe dont on peut lire le nom sur le mur à dte : « AU BOUQUET DE PERSIL // Paircy Fleuriste De la Couronne ». Devant sa boutique, dehors, sous un parasol, il est occupé à confectionner des bouquets. Le roi Louis-Philippe, portant un énorme manteau par-dessus sa redingote, un parapluie et un chapeau haut de forme décoré de la cocarde tricolore dans les mains, s’approche du fleuriste pour lui passer une commande : souhaite-t-il offrir un bouquet à ses cousins à l’occasion de la nouvelle année ? Certainement pas selon l’explication. Le roi est plutôt intéressé par les bouquets contenant les têtes des vingt-sept accusés que Persil prépare. En effet, les bouquets que prépare Persil sont particuliers, puisqu’il ne s’agit pas de fleurs, mais de têtes d’hommes emballées dans des cornets en papier. Celui auquel il est affairé est un des bouquets des « 27 », dans lequel déjà deux têtes sont en place ds le groupe de gche, et trois dans le groupe de dte. Trois autres sont sur le point de les rejoindre. C’est à l’aide de sa petite scie (à l’apparence d’une guillotine miniature) pendant à son bras au bout d’un fil, que Persil a découpé les têtes. D’autres bouquets, dans des pots, entourent le fleuriste. La pl. dénonce ainsi les mesures de répression menées par le gouvernement, qui procède à des accusations que La Caricature juge injustifiées. Et la pl. a plus particulièrement pour sujet le « procès des vingt-sept ». Il s’agit d’un procès intenté à vingt- sept membres de la Société des Droits de l’Homme. Ils comparurent devant la Cour d’Assises. Ils étaient accusés d’avoir formé, lors du troisième anniversaire des journées de juillet 1830, un complot contre la sûreté de l’État. Ils furent finalement acquittés. Persil fut celui qui dressa l’acte d’accusation. Les débats prirent fin le 22 décembre 1833. La pl. dénonce les accusations, qu’elle juge non fondées, portées contre l’opposition républicaine. Dans la pl. en outre, il y a une référence à Lobau sur l’arrosoir posé à gche, puisque le goulot a la forme d’une seringue à clystère et la panse porte la mention « INVENTI […] [INVENTION] // LANCELOT ». Pour une pl. usant de la même thématique du bouquet, cf. pl. 197 du numéro 96 (6 septembre 1832).Personne / Personnage représenté:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français
iconographie:Non loin des Tuileries (une grille royale surmontée d’un blason en forme de poire couronnée se trouve à l’arrière-plan à gche), un fleuriste, sous les traits de Persil habillé en magistrat, a installé son échoppe dont on peut lire le nom sur le mur à dte : « AU BOUQUET DE PERSIL // Paircy Fleuriste De la Couronne ». Devant sa boutique, dehors, sous un parasol, il est occupé à confectionner des bouquets. Le roi Louis-Philippe, portant un énorme manteau par-dessus sa redingote, un parapluie et un chapeau haut de forme décoré de la cocarde tricolore dans les mains, s’approche du fleuriste pour lui passer une commande : souhaite-t-il offrir un bouquet à ses cousins à l’occasion de la nouvelle année ? Certainement pas selon l’explication. Le roi est plutôt intéressé par les bouquets contenant les têtes des vingt-sept accusés que Persil prépare. En effet, les bouquets que prépare Persil sont particuliers, puisqu’il ne s’agit pas de fleurs, mais de têtes d’hommes emballées dans des cornets en papier. Celui auquel il est affairé est un des bouquets des « 27 », dans lequel déjà deux têtes sont en place ds le groupe de gche, et trois dans le groupe de dte. Trois autres sont sur le point de les rejoindre. C’est à l’aide de sa petite scie (à l’apparence d’une guillotine miniature) pendant à son bras au bout d’un fil, que Persil a découpé les têtes. D’autres bouquets, dans des pots, entourent le fleuriste. La pl. dénonce ainsi les mesures de répression menées par le gouvernement, qui procède à des accusations que La Caricature juge injustifiées. Et la pl. a plus particulièrement pour sujet le « procès des vingt-sept ». Il s’agit d’un procès intenté à vingt- sept membres de la Société des Droits de l’Homme. Ils comparurent devant la Cour d’Assises. Ils étaient accusés d’avoir formé, lors du troisième anniversaire des journées de juillet 1830, un complot contre la sûreté de l’État. Ils furent finalement acquittés. Persil fut celui qui dressa l’acte d’accusation. Les débats prirent fin le 22 décembre 1833. La pl. dénonce les accusations, qu’elle juge non fondées, portées contre l’opposition républicaine. Dans la pl. en outre, il y a une référence à Lobau sur l’arrosoir posé à gche, puisque le goulot a la forme d’une seringue à clystère et la panse porte la mention « INVENTI […] [INVENTION] // LANCELOT ». Pour une pl. usant de la même thématique du bouquet, cf. pl. 197 du numéro 96 (6 septembre 1832).Personnage représenté:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Marabout Sans date. E.G. Cousins: Pour consoler la signora/ Marabout collection N°118 . E.G. Cousins: Pour consoler la signora/ Marabout collection N°118
Etat correct
Payot, 1988, fort in-8°, 512 pp, 43 tableaux, chronologie, index, broché, couv. illustrée, bon état
La première étude historique complète de l'immigration française aux Etats-Unis du XVIe siècle à nos jours. Les 4/5 du livre sont consacrés à la période XVIe-XIXe. — Il est loin le temps où la France possédait la Louisiane (pratiquement un tiers du territoire américain actuel). Cette vaste possession, Napoléon la céda à si bas prix que les diplomates des États-Unis en furent eux même surpris ! Chacun aujourd’hui parle de la Louisiane comme d’un rêve romantique. De fait l’immigration française dans la République des États-Unis condense quatre siècles d’histoire des relations internationales entre partenaires les plus divers, quatre siècles de métissage des hommes et des institutions économiques, sociales, politiques, religieuses et culturelles. Le Français a rencontré, affronté, aimé ou haï le citoyen américain, le trappeur canadien, le colon anglais, le fermier allemand, mais aussi le chef indien et l’esclave africaine. Le croisement de ces grands peuples produit une constellation franco-américaine singulière. “Nos cousins d’Amérique” et la première étude historique complète de l’immigration aux États-Unis, du XVIe siècle à nos jours. La majeure partie du livre est consacrée au passé et à ses grands moments, qui inspirèrent nombre d’écrivains et de peintres. (4e de couverture) — Table : Le face à face franco-indien (16 chapitres), Le refuge des Huguenots (4 chapitres), Pluriel et singulier, les émigrations françaises dans la jeune Amérique (12 chapitres), Rhapsodie en rouge et noir. La francophonie socialiste (10 chapitres), La cinquième minorité (8 chapitres), Conclusion : Le fait Français aux États-Unis, Chronologie des Français aux États-Unis, Index. — "Dans cette nouvelle somme, Ronald Creagh s'est attaché à retracer l'histoire des Français, ou plus exactement ! histoire du « fait français » aux Etats-Unis. Mais alors que la communauté francophone représente aujourd'hui la 5e communauté linguistique de ce pays, notre mémoire collective n'a su retenir que quelques images fugitives du rôle joué par les immigrés dans la découverte et l'exploration du territoire américain, ou encore dans la guerre d Indépendance ; l'image de la Louisiane française reste un rêve romantique. On connaît beaucoup moins bien en revanche le rôle joué par les émigrés francophones dans le mouvement social au 19e siècle, ou encore la réalité de l'émigration française aujourd'hui. Sur tous ces points et bien d'autres, R. Creagh apporte des données, des précisions, des faits nouveaux, mais surtout une vision d'ensemble couvrant toute l'histoire des USA, du 16e siècle aux années 1980. Premier auteur à tenter une telle synthèse depuis près d'un siècle, R. Creagh ouvre de fascinantes perspectives de réflexion et de recherche sur l'histoire de nos « cousins d'Amérique »." (Michel Cordillot, Revue Française d'Études Américaines, 1989)