revue française de psychanalyse puf juillet aout 1982 - In 8 paginé 692 à 900
Reference : 4293
colloque de deauville 24-25 octobre 1981
Le Monde à l'Envers
M. Daniel Daix
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Maspero, 1977, in-8 br., 377 p., 1ère édition, coll. "Textes à l'appui / série Histoire contemporaine", couverture à rabats, bon état.
Cet ouvrage interroge le sens et la réalité de la nation américaine, déjà bi-centenaire, en examinant ses origines. Comment les "Pères fondateurs", ces Pygmalion du premier État-nation délibérément constitué, ont-ils conçu leur création ? Alors qu’en 1789 la France révolutionnaire fonde l’État-nation des citoyens, les dirigeants et les idéologues américains se défendent de ne créer qu’une nation contractuelle : ils cherchent à la légitimer en lui donnant une tradition. Pour l’auteur, l’idéologie dominante de l’Amérique passée et présente prend sa source dans les mythes développés par le discours des Fondateurs. Ce n’est pas vraiment la tradition libérale — héritée des lois britanniques et de la philosophie des Lumières — ou celle du "consensus" — dont on prétend qu’elle aurait assuré la permanence nationale — qui sont les fils conducteurs de la continuité historique des États-Unis, c’est plutôt une idéologie nationaliste, celle-là même qui est destinée à réaliser le "consensus". Cette idéologie, profondément intériorisée, est remarquablement masquée par la pluralité des mythes qui la composent. L’auteur analyse l’élaboration et la portée de ces mythes : mythes de fondation, où s’exaltent les commencements absolus, le culte des pionniers, l’intangibilité des textes constitutionnels ; mythes de tradition et de continuité, où les conquérants de l’Amérique se font les porte-flambeaux de la civilisation et assument la tâche d’anéantir la sauvagerie et les sauvages ; mythes justificateurs d’une communauté exclusive, où l’homofaber anglo-saxon impose ses normes face à la "primitivité" des peuples d’Amérique et d’Afrique. Ces mythes modernes qui soutiennent et justifient la nation volontairement construite des Fondateurs établissent l’universalisme proclamé (et trompeur) d’une collectivité qui se dit élue par la Providence et que son élection disculpe des actes délibérés d’exclusion et de génocide. Des mythes à l’idéologie nationaliste, le pas est franchi en 1800 lorsque Thomas Jefferson, l’un des principaux idéologues de l’indépendance, est élu troisième Président des États-Unis. Désormais, l’État assume les mythes et les utilise pour cimenter la nation. Voir le sommaire sur photos jointes.
Editions du Rocher, 1999 fort gr. in-8°, 944 pp, avec la collaboration de Frédéric Mancier et Matthieu Letourneux, index des figures et des thèmes mythiques, reliure cartonnée de l'éditeur, bon état
Ce qui nous intéresse avant tout, c'est de voir comment se construisent, ou parfois se fabriquent des mythes modernes à la manière des mythes classiques. Il nous a semblé, en particulier, que dans bien des textes journalistiques, dans la publicité même, apparaissent des résidus de mythes anciens. A partir de ces traces, les analyses peuvent être tentées pour établir une continuité beaucoup plus grande et beaucoup signifiante qu'on ne pouvait le croire. Les mythes d'aujourd'hui sont-ils alors les mêmes que les mythes d'hier, avec des variantes ménagées par le temps dans ce que Claude Lévi-Strauss a considéré comme une partition ? (Pierre Brunel) — Composé de plus de quatre-vingt dix articles signés de chercheurs et d'universitaires d'horizons variés, le “Dictionnaire des mythes d'aujourd'hui” offre ainsi un large panorama des thèmes, des figures et des personnes qui composent à l'heure actuelle notre "paysage mythique" : des Allégés aux Zombies, en passant par les Cigarettes, le Sida, le Titanic et la Vache folle ; et encore de Sherlock Holmes à Peter Pan, en passant par Serge Gainsbourg, François Mitterrand et Marilyn Monroe. Chaque entrée est enrichie d'une notice bibliographique ainsi que de renvois aux figures et thèmes de la mythologie classique.
LE POINT SEBDO. 2007. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 130 pages illustrées en couleur. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Oedipe, sisyphe, icare ... mythes et mythologies, les grands textes commentes - egypte: de re a horus mythes vehicules du savoir- mesopotamie: d'ishar a mardouk la vraie nature des mythes- grece: de kronos a platon le mythe structure de la societe- scandinavie: d'ymir a odinn la force du destin - entretetien avec andre Gueslin ... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
P., Alcan, 1896, un fort volume in 8 relié en cartonnage éditeur, (2), 28pp., 683pp.
---- PREMIERE EDITION FRANCAISE ---- BON EXEMPLAIRE ---- Des systèmes de mythologie - L'état mental des sauvages (confusion de l'homme et de la nature, Le totémisme, Magie, métamorphoses, métaphysique, psychologie) - Les mythes de la nature - Mythes de l'inde sur l'origine du monde et de l'homme - Mythes grecs - Mythes des Dieux de l'Amérique, du Mexique - La mythologie de l'Egypte - Mythes héroïques et romanesques - etc**70890/7089/Q3
<p><meta charset="utf-8"><span>Homère fascine, et son rayonnement demeure encore immense et ce de l'Antiquité à nos jours (Paul Claudel, Gabriel Audisio, Joyce, Cavafy, Kazantsakis). Mais certains ont sévèrement critiqué la poésie homérique (Xénophane, Platon, Epicure). Xénophane (6e a.C.) reprochait à Homère de donner aux dieux une image peu flatteuse et immorale; quant à Platon il estimait que l'étude la philosophia devait sublimer l'étude la poésie homérique alors fondement de l’éducation de la jeunesse grecque.</span><br><span>Pourtant les Anciens n’ont cessé de se pencher sur les mythes d’Homère afin d’y déceler des arrière-plans. Ils leur fallait réconcilier la poésie homérique et la philosophie dans une recherche de la signification cachée des mythes. C’est ce qu’on nomme l’exégèse allégorique. Elle débute dès le 6e a.C. avec Théagène de Rhégium et perdure jusqu’à Proclos (5e p.C.).</span><br><span>Pour les Grecs, le mythe est une enveloppe trompeuse dont il faut percer le secret et tirer l’idée de l’image.</span><br><span>L’exégèse homérique s’est développée dans trois directions:</span><br><span>La physique: pour les allégoristes, les mythes d’Homère recouvrent des notions scientifiques sur les structures mêmes de l’univers. Exemple: les dieux ne sont rien d’autres que des éléments primordiaux (air, éther, eau, feu, terre) qui se livrent à des conflits cosmiques.</span><br><span>La morale: les mythes sont une réflexion sur la vertu (Plutarque, Maxime de Tyr) et apprennent aux individus à avoir une conduite héroïque, raisonnable, sage.</span><br><span>La théologie: pour les néoplatoniciens (Porphyre, Proclus), les dieux d’Homère trouvent leur correspondance avec les dieux et les démons du néoplatonisme et dans la croyance à la transmigration de l’âme (aventures d’Ulysse de Calypso, de Circé, des sirènes). Les mythes d’Homère révèlent la structure de la réalité du monde car ils ne sont plus des fictions mais des vérités pures.</span><br><span>La tradition de l’exégèse allégorique restera vivante jusqu’à l’époque byzantine et jusqu’à la Renaissance.</span></p><!----> Paris, rééd. 2010 Belles Lettres 677 p., reliure toile éditeur. 16,5 x 24,5
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