Chez Augustin Courbé Paris 1657 In-12 ( 150 X 95 mm ) de 30 ffnch.-399 pages-15 ffnch, plein veau tabac, dos à nerfs orné de caissons dorés, triple filet d'encadrement sur les plats, tranches marbrées ( Reliure de l'époque ). L'illustration comprend un frontispice et 12 planches hors-texte gravées en taille douce par CAMPION d'après Abraham BOSSE, bandeaux et culs-de-lampe. Bel exemplaire.
Reference : 715172
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Paris, Augustin Courbé, 1656, 1 volume, in-folio, relié, [46]-522-[11] p.. Edition originale. frontispice (titre gravé), grande vignette sur la page de titre, 5 gravures à pleine page de Claude Vignon gravées par Abraham Bosse, 14 en-têtes, 14 lettrines et 9 culs-de-lampe, manque le portrait d'Henri d'Orléans, le portrait de l'auteur et 7 gravures. Reliure d'époque, plein veau fauve foncé, dos à nerfs refait et muet, plats avec décor à la Du Seuil, plusieurs défauts intérieurs, deux pages volantes (suite à la découpe des gravures), traces d'humidité (anciennes), rares mouillures, restauration des gardes blanches. Est joint une gravure sous Marie-Louise provenant de l'ouvrage. Les gravures restantes ainsi que les bandeaux et culs-de-lampe sont de très belle facture.
Depuis plusieurs années, Chapelain préparait pour mettre le sceau à sa gloire un grand poème épique, La Pucelle ou la France délivrée, qui excitait la curiosité des salons. Sur la foi de quelques vers déclamés par leur auteur et de la réputation de celui-ci, on annonçait un éblouissant chef-d'œuvre. Cette anticipation ne faisait qu'accroître la renommée de l'auteur et celle du poème. Lorsque les douze premiers chants de celui-ci parurent enfin, en 1656, ce fut la consternation générale. Les douze derniers chants ne furent jamais imprimés. Nicolas Boileau cribla l'auteur d'épigrammes qui lui valent le peu de célébrité qui lui est aujourd'hui conservé. /// Chapelain était un radin notoire. Etat d'usage. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Paris, Augustin Courbé (imprimerie Jean Roger), 1656 ; in folio, basane havane, dos refait et plats d'époque conservés, fleurons dorés à l'ancienne ; 1blanc, frontispice, titre ; (6) ff. , portrait de l'auteur, (16) ff. , 522 pp. , (6) ff.
Edition originale de ce poème en 12 chants ; il est orné du portrait de l'auteur par Robert Nanteuil, absence du portrait du duc de Longueville à qui le poème est dédié ; 12 figures à pleine page de Claude Vignon gravées par Abraham Bosse, 14 en-tête, 14 lettrines et 9 culs-de-lampe répétés. C'est un des livres les plus luxueux du XVIIe siècle et Jean Chapelain, un des premiers de l'Académie française mit vingt ans à le composer. Petite galerie de ver marginale sur une dizaine de feuillets et petite auréole au coin inférieur des derniers feuillets sinon, bel exemplaire d'un des plus beaux livres anciens à la gloire de Jeanne d'Arc.
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P., Marpon et Flammarion, s.d. (1891), 2 vol. in-12, lxviii-210 et 322 pp, reliures pleine toile carmin décorées en noir, bleu et or de l'éditeur, titres dorés aux 1er plats et aux dos, qqs rares rousseurs, pt trace de mouillure au tome 2, bon état (Coll. des Epopées nationales)
Par Jean Chapelain (1595-1674), conseiller de Louis XIII en ses conseils, précepteur des enfants, puis administrateur des biens du marquis de Latrousse, chez qui il demeura dix-sept ans, élu en 1634 à l'Académie française. Son âge et ses infirmités lui firent refuser la place de précepteur du Dauphin. Il fut en grande faveur auprès de Richelieu et de Mazarin, pensionné par le duc de Longueville, puis par Louis XIV. Il connaissait le latin, l’italien et l’espagnol ; sa première publication fut la préface d’Adone du poète italien Marini : sa première oeuvre poétique fut La Pucelle, poème en vingt-quatre chants, dont douze seulement furent imprimés (1656), qui contient quelques beaux vers mais dont l’insuccès fit perdre à Chapelain presque tout son prestige.
Paris, Chez Augustin Courbé (De l’imprimerie Jean Roger, M. DC. LVI., 1656, in-folio, frontispice + page de titre avec grande vignette gravée + 1 portrait de Henri d’Orléans duc de Longueville + 6 ff. + 1 portrait de l’auteur + 16 ff. + 522 p. + 6 ff. de table + 12 figures à pleine page de Claude Vignon gravées par Abraham Bosse (dans de fort belles impressions), 14 en-têtes, 14 lettrines et 9 culs-de-lampe répétés, reliure en plein vaux originale du XVIIè, dos richement orné monté, p. de gardes d’origine, reliure d’origine restaurée. Bel exemplaire.
Edition originale de ce poème en 12 chants; il est orné du portrait de l’auteur par Robert Nanteuil, le portrait d’Henri d’Orléans Duc de Longueville à qui le poème est dédié. C’est un des livres les plus luxueux du XVIIe siècle et Jean Chapelain, un des premiers de l’Académie française mit vingt ans à le composer, bel exemplaire d’un des plus beaux livres anciens à la gloire de Jeanne d’Arc. Le graveur Abraham Bosse (1604-1676) fut l’un des meilleurs graveurs français au 17ème siècle. Théoricien de la gravure, prosélyte des méthodes projectives de Girard Desargues, son œuvre est un emblème de l'art baroque français.Erste Ausgabe. In-Folio ! Bemerkenswerter Luxusdruck des 17. Jhdts. Prachtvolle tiefschwarze Tafeln gestochen von Abraham Bosse (1604-1676) nach Claude Vignon (1593-1670). Brunet I, 1794; Cioranescu 18494-95; Graesse II 119; Tchemerzine III 239-40. Image disp.
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Paris, Courbé, 1657. In-12 (156 x 88 mm), 32 ff., 399 pp., 15 ff. n. ch. Maroquin vert émeraude, fleurs de lis d’angle et armes de France au centre des plats, dos à nerfs orné de fleurs de lis dorées, double filet doré sur les coiffes et les coupes, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (David).
Troisième édition de cette épopée française, illustrée d’un titre-frontispice et de 12 gravures hors-texte gravées par Humbelot d’après Campion, parue l’année suivant l’originale. Ce poème, dédié à Henri d’Orléans, duc de Longueville, tout en se servant de l’histoire de Jeanne d’Arc, illustre ses faits d’armes. Critique littéraire et traducteur de Guzman d'Alfarache, un des fondateurs de l’Académie française, Jean Chapelain (Paris, 1595-1674) jouissait d'une certaine notoriété lorsqu’il se lança dans la composition de ce poème, notamment dans les salons littéraires. Chapelain fut raillé par Boileau pour sa complaisance envers son protecteur. Il avait déclaré candidement dans la préface avoir travesti certains épisodes: «On a mieux aymé n’être pas si précisément véritable, en les traçant sur votre modelle que de les faire paroistre moins merveilleux, en les copiant sur le sien. ›› Très bel exemplaire en maroquin émeraude, parfaitement exécuté par David. Bibliothèque poétique de… Viollet Le Duc, t. I, p. 538. Fléty, 53.