Arlaud Annemasse 1950 In-8 carré ( 240 X 200 mm ) de 75 pages, broché sous couverture illustrée rempliée. Ouvrage orné de 67 héliogravures de J. Arlaud, textes et légendes par André Chagny. Bon exemplaire.
Reference : 399588
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Marseille, Imprimerie de Sibié, 1782. In-4 de 20 pp.sur grand papier vergé, titre et texte encadré.Exercice sur la Méchanique. S.l.n.d. (Marseille, Sibié, 1782). In-4 de 26 pp.Les deux pièces reliées en 1 vol. in-4, maroquin rouge aux armes de la ville de Marseille, dos lisse orné à la grotesque, filet et frise dorés d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque).
Réunion de deux cours de physique suivis des exercices auxquels « répondront Messieurs (les) Pensionnaires Jean-Antoine Nicolas clerc tonsuré de Digne, Jean-Baptiste Gonard d'Aix, Paul Aubert de Marseille, Écoliers de Physique, dans la salle du Collège de Marseille des Prêtres de l'Oratoire, le 22 mai 1782 [- 31 juillet 1782] à trois heures et demi après midi. » Cours de physique : Air, Gaz, Gaz méphitique ou air fixe, inflammable, nitreux, déphlogisyique, électricité, Magnétisme, Trigonométrie sphérique, Principes pour la résolution des triangles sphériques, Navigation, Connaissances d'astronomie utiles aux navigateurs. Cours de Mécanique : Trigonométrie, Hydrodynamique.Les deux pièces qui manquent à toutes le bibliographies, furent imprimées par Dominique Sibié de la famille d'imprimeurs du roi à Marseille au XVIIIe siècle et dédiées aux quatre échevins de la ville et à Pierre André Paul de Louvicou maire de Marseille de 1781 à 1784 qui lança avec l’Académie de la ville un « plan d’éducation publique le plus convenable à Marseille, considérée comme ville maritime et commerçante. Le projet n'aboutit pas car « les ouvrages soumis au concours ne répondirent pas [...] à l'attente de l'Académie et de la municipalité; la question fut remise à l'étude et puis survint la Révolution, qui emporta, dans sa marche, tous les projets de nos édiles et de leurs savants et patriotiques auxiliaires ». Très bel exemplaire en maroquin rouge de l'époque aux armes de la ville de Marseille. Petit manque marginal de papier sans atteinte au texte pages 5/6 ("Méchanique") ; 3 petites taches circulaires sur le second plat.Olivier-Hermal-Roton pl. 772, fer n°5 ; Jacques Thomas Bory, Les Origines de l'imprimerie à Marseille, 1858, page 171.
Marseille, Jean Mossy, 1782. In-8 de VII-(1)-115-(3) pp., errata, maroquin rouge, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées sur marbrure (reliure de l'époque).
Édition originale rare. Envoi autographe signé du lauréat accompagné de quelques corrections de la même main dans le texte : Présenté à Monsieur Dolieu l'aîné député de la Chambre de commerce par son très humble serviteur d'Ageville. Recueil de deux mémoires consacrés au curage du port couronnés en 1782 par l'Académie de Marseille, précédés de deux discours prononcés par le directeur de l'Oratoire, M. Papon, le premier « à l'ouverture de la séance publique tenue le 10 décembre 1781 à l'occasion de la fête séculaire, établie par l'Académie, en mémoire de la réunion de la Provence à la couronne » ; le second à l'ouverture de la séance publique de l'Académie, pour la partie des Sciences le 10 avril 1782. Contient :Mémoire sur les causes qui peuvent diminuer la profondeur du port de Marseille et les moyens d'en prévenir les effets, et d'y remédier qui a remporté le prix au jugement de l'Académie, le 10 avril 1782 par M. d'Ageville architecte, professeur d'architecture de l'Académie de peinture. Observations sur l'usage que l'on peut faire des immondices extraites du Port de Marseille, en les employant comme fumier et engrais, propres à la fertilisation des terres, par le même. Mémoire sur le même sujet, qui a obtenu l'accessit, par M. Gautier fils (François-Jules Gautier de Marseille, associé-architecte).Bel exemplaire conservé dans sa première reliure en maroquin rouge.
Marseille, Antoine Favet, 1777. In-4 de 67 pp., maroquin rouge, dos lisse orné, double filet et frise dorés d'encadrement sur les plats, armes aux centre, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition originale imprimée sur papier fort. Livre de fête rédigé par Thiers, "secrétaire archivaire" de la communauté de Marseille, pour la venue en 1777 du comte de Provence, frère de Louis XVI. En 1774, à la mort de Louis XV, le jeune Louis XVI monte sur le trône de France. Trois ans plus tard, ses frères, les comtes d'Artois et de Provence se rendent, le premier dans l'Ouest et le second dans le Midi, pour observer la vie dans les provinces et montrer que le roi se préoccupe de ses sujets. Pour célébrer l'arrivée du frère du roi, le futur Louis XVIII, à Marseille, la ville organisa le 29 juin 1777 une revue des troupes militaires. Le 1er juillet, le comte de Provence fit son entrée dans la ville pourvue, pour l'occasion, de deux arcs de triomphe. Le soir, le prince se rendit à la Comédie où après un divertissement, des danses et des vaudevilles, fut joué l'opéra de La Rosière de Salency. Les jours suivants, le prince visita la ville, le port et les manufactures.Provenance Édouard de Laplane (1774-1870) avec son ex-libris armorié, membre correspondant du Comité des travaux historiques et scientifiques (1835-1851), correspondant du ministère de l'Instruction publique pour les travaux historiques, secrétaire général de la préfecture des Basses-Alpes, historien de Sisteron, Alpes-de-Haute-Provence.Exemplaire en maroquin rouge aux armes de la ville de Marseille.Ruggieri 616 ; Catalogue Pichon, 1297.
Marseille, P.A. Favet, 1791. In-8 de 44 pp., demi-basane olive, dos lisse orné (reliure du XIXe siècle).
Mémoire pour Boucanier signé Leclerc fils, Homme de loi. Dernier avatar du conflit entre les pêcheurs marseillais et les pêcheurs catalans depuis l'établissement de ces derniers dans les bâtisses de l'ancien Lazaret en 1721 quand sévissait la peste à Marseille. Un particulier nommé Boucanier qui avait acquis du gouvernement en 1781 lesdites bâtisses s'était depuis longtemps déclaré le patron et défenseur de ses nombreux locataires catalans. En 1790, Le conflit entre les deux communautés fut porté devant la Constituante qui statua en faveur des prud'hommes marseillais : La Municipalité de Marseille a mérité par sa conduite dans la Révolution, la reconnaissance du Peuple et le Suffrage des Corps administratifs ; mais le patriotisme n'est pas toujours exempt d'erreurs ; & le Sieur Boucanier, en admirant le civisme de cette Municipalité, ne peut s'empêcher de réclamer contre une de ses délibérations, qui sans nécessité pour le salut public et sans avantage pour l'intérêt National, lui enlève l'usage de sa propriété et que la nature semble avoir désigné pour être la retraite des pêcheurs, qui fut achetée au Gouvernement à cette condition, et où fleurissait paisiblement la Colonie des Pêcheurs Catalans, créée par cinquante ans de travaux et qu'un décret de l'Assemblée Nationale venait d'attacher à jamais sur la terre des Phocéens.
Marseille, Joseph Achard, 1806. In-8 broché de 108 pp. 1 planche repliée, couverture bleue muette.
Édition originale illustrée d'une planche repliée : construction d'un réservoir (plan de coupe). « (…) l'encombrement du port de Marseille est dû en très grande partie : 1. à la malpropreté des places, rues et carrefours de cette ville 2. à l'insouciance de quelques particuliers qui ne se dirigent que par l'égoïsme, ce vil destructeur des liens sociaux 3. enfin à diverses autres causes dont le dénombrement aura lieu successivement ».