‎DUSSOURD (Henriette).‎
‎Moulins. ‎

‎Réunion de 4 plaquettes in-8, concernant la cathédrale de Moulins. ‎

‎1- Lettre pastorale de Monseigneur l'évêque de Moulins au sujet de la consécration de la cathédrale et du centenaire de l'érection de l'évêché de Moulins. Moulins, Imp. Bourbonnaise, 1923. 11pp.2- Discours de Monseigneur Julien, Evêque d'Arras, prononcé à la cathédrale de Moulins le 16 octobre 1923, à l'occasion de la consécratuion de la cathédrale et du centenaire de l'éréction du diocèse de Moulins. 1923. 12pp. 3- L'incident de la consécration de la cathédrale de Moulins. (1923). 8pp. 4- Lettre pastorale de Monseigneur l'évêque de Moulins [Jean-Baptiste PENON] annonçant sa démission du siège de Moulins et sa translation à l'évêché titulaire de Cuse. Moulins, Imp. Rérunies, 1926. 8pp. ‎

‎Historique de l'arrestation de Brissot. Le citoyen Rouyer, commissaire national du Tribunal du district de Moulins, et membre de la Société Populaire, au citoyen Vidalin, Duputé [sic] à la convention nationale par le département de l'Allier. ‎

‎ P., Chez Gallettin, s.d. [1793] ; 4 feuillets in-8. Quelques rousseurs. ‎

‎Claude-Marie Rouyer est bien connu pour avoir publié un commentaire de la Coutume du Bourbonnais en 1779 chez Faure et Vidalin à Moulins, il était avocat en Parlement, dans cette ville. La même année, il avait fondé le "Journal ou Affiches pour la province et généralité du Bourbonnais", dont il avait obtenu le "privilège". Il se fait encore remarquer en publiant à Paris en 1788, chez Nyon laîné, un "Essai sur la répartition de la taille et des vingtièmes, précédé d'un examen succinct de plusieurs systèmes sur la réforme et la conversion des impôts, et terminé par un aperçu des moyens propres à encourager l'agriculture". En 1789 il s'engage avec enthousiasme dans la Révolution et il est élu dès 1790 au district de Moulins. S'il avait eu des sympathies girondines il s'est cependant raproché du parti Montagnard. Il assiste le 10 juin 1793 à Moulins à l'arrestation de Jean-Pierre Brissot, élu girondin à la Convention, frappé d'arrestation comme tous les autres députés girondins, par Robespierre, le 31 mai. Il s'adresse à son ami Etienne Vidalin, imprimeur à Moulins, devenu depuis 1792 député à la Convention nationale, lui aussi proche des Montagnards. Vidalin était absent de Moulins, envoyé en mission par la Convention auprès de l'armée du Nord. Il avait épousé la fille de Jean Faure, imprimeur à Moulins et son fils Pierre sera également imprimeurs dans la capitale bourbonnaise jusqu'en 1841. (Philippe Bourdin, Être républicain sous le Directoire. Les journaux « néo-jacobins » de lAllier avant et après le 18 Fructidor, Annales historiques de la Révolution française, 351 / 2008, 29-57. - Fanaud, Moulins possède-t-il la doyenne des imprimeries françaises ?, Moulins, Imprimeries réunies, 1968 - Cornillon, Le Bourbonnais sous la Révolution française. t. 2, p. 267 et suiv.). ‎

‎Histoire de Moulins (Xe siècle - 1830).‎

‎ Moulins, Crépin-Leblond, 1900 ; 2 forts vol. in-8. VIII-646pp.-1f. Portrait de Villard en frontispice sous serpente légendée (pointe-sèche de Marcelin Desboutin) et 7 planches hors-texte. 2ff.-760pp.-1f. - Portrait de Théodore de Banville sous serpente légendée (pointe sèche de M. Desboutin) et 8 planches hors-texte. Demi-chagrin brun, dos à 4 faux-nerfs, titres dorés (reliure moderne). Couvertures conservées (doublées de papier Japon). Tranches non rognées. Bon exemplaire.‎

‎L'ouvrage a été déclaré au Dépôt légal le 29 octobre 1900 avec un tirage annoncé de 400 exemplaires. Cette Histoire de la ville de Moulins reste l'ouvrage de référence pour tous les historiens. Elle débute avec l'apparition des premiers Bourbon qui fixent en ce lieu un repère défensif, base de l'extension géographique de leur domaine vers le nord et l'est. Ils en feront ensuite leur capitale administrative. Le destin de la ville étant lié à celui des Bourbon, c'est tout naturellement que H. Faure choisit de suivre leur progression pour retracer l'évolution de Moulins. Il replace aussi Moulins dans le contexte national, qui devient plus prégnant avec le rattachement du duché à la couronne en 1531. Outre la succession des événements historiques, on suit les transformations sociales et urbaines de la ville ; la seconde partie est entièrement consacrée à l'organisation et à l'administration municipale (le premier maire ayant été élu en 1518) ; une troisième partie s'intéresse aux fêtes religieuses et civiles ; un dernier chapitre réunit des aspects divers de l'histoire de Moulins dans lequel on relève des études de détails sur les auberges, la bibliothèques, les personnalités remarquables, l'évêché, les hôpitaux, les imprimeurs... tous cella classé par ordre alphabétique comme une sorte de mémento pratique. Pour aider à l'usage de ces 1400 pages Henry Faure a utilement placé à la fin un index des noms de personnes. ‎

‎Les institutions municipales de Moulins sous l'Ancien régime.‎

‎ Larose et Tenin, 1906 ; in-8, broché. 3ff.-05pp.-1f. des rousseurs, mais bon exemplaire cependant. ‎

‎Edition originale avec un envoi autographe de l'auteur à Pierre VILLE (1839 -1918. Négociant de mercerie en gros à Moulins, conseiller municipal en 1871, puis maire de Moulins de 1884 à 1892. Député de l'Allier de 1889 à 1903. Sénateur de l'Allier de 1903 à 1918. cf. Jean JOLLY, « Dictionnaire des Parlementaires français »).Cette thèse de droit est une étude savante et détaillée sur l'origine de l'organisation municipale de Moulins et sur le fonctionnement de l'institution (les magistrats, leurs attributions, les travaux effectués, les moyens, la défense de la ville, les rapports avec les pouvoirs extérieurs...). Paul Baer est le fils de Gustave Baer, architecte suisse qui vint se fixer à Moulins et s'y marier. Il eut pour frère un autre Gustave qui fit aussi carrière dans l'architecture dans l'Allier et aux environs. Paul fit l'essentiel de sa carrière à la préfecture de Moulins, après des études de droit. ‎

‎Vieux moulins de France. Moulins à vent. Préface de Monsieur Tanguy-Prigent, Ministre de l'agriculture. Avant-Propos de Monsieur Lucien Brisson, président de l'Association Nationale de la Meunerie Française. Illustrations de Pierre Valade. ‎

‎ P, L'Ibis, (Coll. les Richesses artistiques de la France), 1948 ; in-4 en feuilles sous chemise et étui de l'éditeur. 11ff. n. ch.-31pp.-15ff. n. ch. (explications des planches) - 68 planches pleines pages dont vingt en couleurs. Couverture illustrée. Feuillets non coupés. Exemplaire en bon état. ‎

‎EDITION ORIGINALE, tirage limité à 700 exemplaires numérotés, imprimés sur papier pur chiffon de Lana. Les planches couleurs ont été aquarellées à la main. En plus de l'introduction et de la préface, on trouve un texte de Pierre Hamp intitulé "Meunier tu dors", suivit d'un développement sur l'histoire, la typologie, les mécanismes des moulins, sur leur place dans la poésie, la peinture, la chanson, sur la disparition des moulins avec l'apparition de l'électricité... par A. Biebuyck, rédacteur de la Voix du Nord. L'auteur, Henry Picot a rassemblé les notices et l'iconographie de ces 68 moulins (principalement du Nord de la France, Pas-de-Calais, Seine-Maritime, Somme, Bretagne, Vendée, Vienne... ) dont la plupart avaient déjà disparu. L'ouvrage constitue ainsi un témoignage fort sur un monde révolu, et dont les moulins, seuls témoins architecturaux de cette activité, étaient condamnés aussi à disparaître. ‎