Paris, Dalagrave , 1932, in-8, cartonnage éditeur, 186 pages. 48 photographies et 5 cartes. Bon état.
Reference : 1993
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2 VOLUMES SIGNATURE DE CHASSERIAU
Enquêtes parlementaires et documents divers. 2 volumes In 8°,225 x 130 mm, cartonnage éditeur 5ff n.c.- 343 pp – Vff-430 pp Ouvrage publié par ordre de l’amiral Baron Duperré, minister secrétaire d’état de la marine et des colonies, donnant un exposé pratique et détaillé des résultats de l’émancipation des noirs dans les colonies anglaises, à la fois sous le regime de l’apprentissage et le travail libre. Il fait suite au Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises de Chassériau, publié en 2 volumes en 1840-1841. La seconde partie du volume, consacrée au travail libre, nous renseigne notamment sur la condition morale et matérielle des noirs depuis leur émancipation, nous éclaire sur l’influence de cette émancipation sur la production des denrées coloniales à la Jamaïque, Antigua, Barbade, Trinidad et dans la Guyane Anglaise, fournit un état de la production et de la fabrication du sucre et du rhum dans les Indes Occidentales, etc… Divers textes législatifs et tableaux forment la troisième partie : on y trouve, en particulier, les trois actes de 1833 et 1834 rendus par la législature de la Jamaïque, lesquels permettent de bien apprécier comment l’émancipation des Noirs a été comprise et effectuée dans la plus importante des colonies anglaises implantées dans les Indes Occidentales. Bel exemplaire Signature de Chasseriau. Book published by order of Admiral Baron Duperré, Minister Secretary of State for the Navy and the Colonies, giving a practical and detailed account of the results of the emancipation of blacks in the English colonies, both under the regime of the learning and free work. It follows the Précis of the abolition of slavery in the English colonies of Chassériau, published in 2 volumes in 1840-1841. The second part of the volume, devoted to free labor, provides us with information on the moral and material condition of blacks since their emancipation, sheds light on the influence of this emancipation on the production of colonial commodities in Jamaica, Antigua, Barbados, Trinidad and in British Guiana, provides a statement of the production and manufacture of sugar and rum in the West Indies, etc. Various legislative texts and tables form the third part: we find, in particular, the three acts of 1833 and 1834 rendered by the legislature of Jamaica, which allow us to fully appreciate how the emancipation of blacks was understood and carried out in the most important of the English colonies established in the West Indies. Beautiful copy Signature of Chasseriau.
La Renaissance du Livre, 1930, 2 vol. in-8°, vii-485 et 447 pp, 2 cartes hors texte, pièces annexes, biblio, index, brochés, non coupés, bon état
"... cet ouvrage met en lumière un grand nombre d'idées et de faits encore mal connus du public. Ne dit-on pas communément que les hommes de la Révolution compromirent, ruinèrent par endroits ce qui restait de notre domaine colonial au nom des formules livresques, aussi intempestives que généreuses, de l'égalité des races et de l'assimilation à la métropole ? « Périssent les colonies plutôt qu'un principe », s'écria, n'est-ce pas ? Robespierre le 13 mai 1791 dans le débat sur l'esclavage. Mais précisément, outre que cette apostrophe fameuse fut lancée dans des termes un peu différents, elle perd de son outrance dogmatique (plus même que ne le pense M. S.), si on la confronte ayec son contexte : illustration de cette vérité que, si nos colonies succombèrent, ce fut pour des raisons plus complexes que l'illuminisme des assemblées délibérantes. Les responsabilités encourues par celles-ci demeurent, cela va de soi, fort lourdes : l'octroi des droits politiques aux mulâtres le 15 mai 1791 ; l'abolition de l'esclavage le 16 pluviôse an II, sans qu'eussent été prises les mesures transitoires susceptibles d'atténuer les contre-coups du bouleversement social et économique qui allait en résulter ; l'application sans ménagements aux colonies de la législation métropolitaine, etc., autant de manifestations inconsidérées de la politique des principes, que M. S. ne cherche nullement à pallier, au contraire. Mais il ressort avec une égale évidence des débats parlementaires analysés et discutés par lui que la Constituante (sinon la Convention) se départit plus d'une fois de la rigueur du système, quand elle eut compris qu'en y assujettissant brutalement les colons, elles les jetterait dans le désespoir et la révolte (elle toléra, par exemple, le 15 mai 1791, de ne jamais délibérer « sur l'état politique des gens de couleur qui ne seraient pas nés de père et mère libres sans le voeu préalable, libre et spontané des colonies »). De même, en matière économique, l'une et l'autre assemblées chaussèrent beaucoup plus exactement qu'on ne le croit les bottes de l'Ancien Régime, dont le principe intangible avait été la subordination de la colonie au seul enrichissement de la métropole par l'intermédiaire du système de l'Exclusif : en dépit de tempéraments imposés par les circonstances (l'ouverture des ports antillais au commerce des Etats-Unis le 19 février 1793), l'extension aux colonies de notre sévère régime douanier et l'Acte de Navigation du 21 septembre 1793 réservèrent presqu'aussi rigoureusement que par le passé à la France les productions de son domaine d'outre-mer, ou du moins les lui auraient réservées si la guerre avec l'Angleterre ne nous avait pas éliminés de l'Atlantique. Que cette, politique fût judicieuse ou non, on ne saurait donc faire grief à la Révolution d'avoir ruiné les colonies par une violation systématique de la tradition. C'est aux colonies elles-mêmes qu'il faut demander le secret de leurs infortunes : l'anarchie qui les submergea dès les premiers jours, la rupture des communications maritimes, réduisirent partout les décisions de la métropole à rester des déclarations de principe, inappliquées, inapplicables, bien qu'elles servissent de prétextes commodes à l'entretien de la rébellion. Les colonies accomplirent pour ainsi dire leur révolution en vase clos, par le conflit de forces différentes de celles qui s'affrontaient en France. M. S. en déroule avec précision les péripéties à la Martinique, à la Guadeloupe, dans les Mascareignes. Mais la catastrophe de Saint-Domingue, où l'étendue du sol comme le chiffre de la population donnaient à ces forces une vivacité exceptionnelle, est la plus significative et la plus navrante. Les Grands-Blancs, c'est-à-dire les riches propriétaires de l'île, avaient salué avec enthousiasme dans l'anarchie métropolitaine une occasion de se débarrasser du « despotisme militaire » dont ils gémissaient avec plus ou moins de sincérité depuis des années, et aussi d'ouvrir leurs rJbrts au trafic des nations étrangères ; à dix ans de distance, ils rêvaient de jouer les colons de la Nouvelle-Angleterre, d'aboutir comme eux à une indépendance quasi-complète : ils se donnèrent des assemblées locales, des troupes qu'ils opposèrent aussitôt à celles de l'administration ; ils bafouèrent les gens du roi et les commissaires de la Constituante, excitèrent contre eux la tourbe des Petits-Blancs ; ils auraient bafoué de même tout gouvernement qui n'aurait pas été leur créature. Mais, en se servant de la Révolution, ils entendaient qu'elle respectât leurs privilèges de caste ; ils refusèrent avec horreur de reconnaître les mulâtres comme leurs égaux en droits politiques. C'était, par une cascade de conséquences inéluctables, se condamner à mort ; car, non seulement la révolte de cette classe d'hommes, nombreuse et ambitieuse, contre l'intransigeance des blancs, dégénéra en un cortège abominable de pillages, d'assassinats et d'incendies ; mais il était fatal que la subversion de toute autorité jetât à leur tour dans l'insurrection les 640.000 esclaves des ateliers, exaspérés par leurs souffrances et nourris de rancunes accumulées : la guerre servile inonda Saint-Domingue de sang, elle aboutit en 1799 à la perte virtuelle de la colonie, abandonnée à la domination sans contrôle européen de Toussaint-Louverture..." (A. Reussner, Bulletin de la Société des professeurs d'histoire et de géographie de l'enseignement public, 1931)
Reference : 135292347968
Le Domaine colonial français suivi d'un aperçu général sur les colonies étrangères. Histoire, industrie, agriculture, moeurs, vie, coutumes, beaux-Arts.Psris, éditions du Cygne, 1929. 4 tomes en 2 forts volumes 31 x 24,5 cm., reliure demi-cuir (épidermures), intérieur frais. illustrations en noir et couleurs in & hors texte, cartes repliées.Préface du Maréchal Lyautey. I : Vue générale sur l'histoire de la Colonisation Française, les étapes et les principes actuels de l'organisation administrative des Colonies Françaises, le régime économique, la politique coloniale de la France, les vieilles colonies. II : L'Afrique du Nord : Algérie, Tunisie, Maroc. L'Afrique Noire : Afrique Occidentale Française, Afrique Equatoriale Française. III : Madagascar, Côte française des Somalis, Indochine, Océanie, Saint Pierre et Miquelon. Les territoires et les Etats sous mandat : Cameroun et Togo, Syrie et Liban. Les Colonies étrangères ; Empire colonial Britannique, Colonies hollandaises, Colonies belges. IV : Les produits d'origine animale, les produits végétaux, les produits animaux, les arts indigènes, la médecine aux colonies, le commerce colonial, les carrières colonialesPas d'envoi hors de l'union européenne
Paris, imprimerie du Journal Officiel, 1885. In-4 de 7 pp.; broché, couverture verte imprimée.
Le Conseil supérieur des Colonies fut créé en 1883 par le ministre de la marine et des colonies Alexandre Peyron. Il avait pour mission de donner son avis sur les projets de loi ou de décret, et sur les questions coloniales soumises par le ministre. Il était composé de sénateurs et de députés des colonies, de délégués élus des colonies, de membres nommés, et d'administrateurs. Le présent discours relate rapidement "les faits saillants produits pendant l'année 1884 et les principales mesures prises par l'administration" dans les différentes colonies françaises. Bon exemplaire conservé dans sa brochure d'origine. Très petites déchirures sans manque à la couverture.
éditions du Cygne 1930 4 volumes, in-4, demi-chagrin, plats percaline verte décorée, dos orné rel. éditeur. Nb. illustrations en noir et couleurs in & hors texte, cartes repliées. Dos frotté, sinon bon exemplaire.
Préface du Maréchal Lyautey. I : Vue générale sur l'histoire de la Colonisation Française, les étapes et les principes actuels de l'organisation administrative des Colonies Françaises, le régime économique, la politique coloniale de la France, les vieilles colonies. II : L'Afrique du Nord : Algérie, Tunisie, Maroc. L'Afrique Noire : Afrique Occidentale Française, Afrique Equatoriale Française. III : Madagascar, Côte française des Somalis, Indochine, Océanie, Saint Pierre et Miquelon. Les territoires et les Etats sous mandat : Cameroun et Togo, Syrie et Liban. Les Colonies étrangères ; Empire colonial Britannique, Colonies hollandaises, Colonies belges. IV : Les produits d'origine animale, les produits végétaux, les produits animaux, les arts indigènes, la médecine aux colonies, le commerce colonial, les carrières coloniales Bon état d’occasion