‎[Leïla CHAIX].‎
‎Autodrône.‎

‎5 volumes 210 x 297 mm, couvertures collées. Tirage limité à 50 exemplaires pour le premier volume, 100 pour le 2e, 120 pour le 3e, 130 pour les deux derniers. Collection complète de la revue. ‎

Reference : AMA-745

‎- Magnetic Speen. 98 pp., [13 ff. ], illustrations en noir et en couleurs. Magnétisme et polarité - Emission zéro. 68 pp., [16 ff.], [5 ff. verts intercalés au centre du volume], illustrations en noir et en couleurs. Le sommeil - OK Chaos. 147 pp., [1 f.], illustrations en noir et en couleurs, photographies agrafées. - Contrefiction. 186 pp., [2 ff.], illustrations en noir et en couleurs. Sécurité - 5 - Divine Vision. 188 pp., illustrations en noir et en couleurs. Le Diable. Artiste, autrice, Leïla Chaix (née en 1993) est diplômée de l’Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs (2017). Encore élève à l’EnsAd elle imagine ce fanzine dont elle est à la fois la rédactrice, la graphiste, la curatrice, l’autrice, et la relieuse. Elle en présente le premier numéro au centre d’art auto-géré, l’Amour, à Bagnolet dans la banlieue parisienne. Elle expose ses différents travaux dans les salons de micro-édition et les lieux alternatifs. Sa revue Autodrône est un bon exemple de toute une production underground foisonnante à laquelle se livrent les très jeunes artistes d’aujourd’hui. Qu’est-ce qu’Autodrône ? « Autodrône est une revue graphique d’écriture collective, d’écriture qui collecte. Cette revue propose toujours unpoint de vue congloméré et foisonnant, multiplen en essaynt toujors de ‘faire dire’ quelques chose aux éléments qu’on réunit et qui composentl’édition. Dynamiter la notion d’auteur, tout mettre au même niveau ; image glanée, participarion d’artiste, mort ou vivant, volontaire, le but est de tout mélanger, tout ‘faire parler’. Objets trouvés, documents de bibliothèque, fragments de peinture, fragments de la ‘grande’ littérature, fan-fictions, récits… tout cela forme une matière à penser. Considérer le cerveau comme un ventre et le lecteur comme une machine en appétit, délirante et connectée. » Chaque numére tourne autour d’un thème et « tous les six mois répète un mot jusqu’à fracasser son sens au sol […] Autodrône suppose, propose, juxtapose et hyperpose : production artistique contemporaine et philosophie de trottoir. » L’ensemble des numéros a été composé à la main et la plupart imprimés sur les imprimantes de l’EnSAD sur des papiers « divers et variés, tous trouvables dans le commerce et relativement bon marché […] Chaque exemplaire est numéroté unique ». Les 4 premiers numéros sont épuisés. Intéressant exemple des recherches des jeunes artistes contemporains autour du livre et de l’expression graphique. ‎