‎Picart (Luc)‎
‎Astronomie générale , dans la collection Armand Colin, n° 50 de la section de mathématiques‎

‎Armand Colin , Collection Armand Colin Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1945 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur crème et bleue petit In-8 1 vol. - 206 pages‎

Reference : 87337

‎45 figures dans le texte en noir et blanc, dont une photographie du méridien de l'observatoire de Bordeaux 4eme édition revue, 1945 "Contents, Chapitres : Préface, vi, texte, 200 pages et catalogue - Le ciel étoilé - Astronomie sphérique - Détermination des distances angulaires - Instruments, procédés d'observation - Corrections des observations - Astronomie stellaire - Mouvement du soleil - Temps - Mouvement des planètes - Gravitation - Orbites - Lune - Eclipses, parallaxe du Soleil - Origine du monde solaire - Forme et dimensions de la Terre - Bibliographie sommaire - Luc Picart (4 juillet 1867 - 26 décembre 1956) est un mathématicien et astronome français, connu pour ses travaux sur la mécanique céleste, et en particulier sur la période de Chandler. Il a reçu le prix Kuhlmann de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille. - Luc Picart naît à La Hardoye (Ardennes) le 4 juillet 1867 de parents cultivateurs. Entré à l'École normale supérieure en 1885, il en sort diplômé en 1887 et agrégé de sciences mathématiques un an plus tard. Le 1er novembre 1888, il entre à l'Observatoire de Bordeaux en qualité d'aide-astronome pour remplacer Jean-Baptiste Flamme (1856-1914), nommé maître de conférences à la faculté des sciences de Rennes. - Chargé d'un cours complémentaire de mathématiques à la faculté des sciences de Bordeaux dès 1890, il est nommé astronome-adjoint en juin 1892, puis promu maître de conférences de mathématiques en 1896 et professeur-adjoint le 3 mai 1898. À cette époque, l'astronomie en France reste orientée vers les travaux qui ont dominé le XIXe siècle : l'étude du mouvement des astres du système solaire et la détermination des positions des étoiles sur la voûte céleste. À la fin du XIXe siècle, un jeune astronome, quelle que soit sa valeur, doit tout d'abord faire son apprentissage d'observateur, passer des nuits l'il à l'oculaire et se plier aux longs calculs routiniers que de telles observations demandent. Picart n'y manque pas. Mais ce travail ne lui suffit pas ; à côté de l'astronomie pratique, il s'adonne dès son arrivée à Bordeaux à des recherches théoriques qui aboutissent le 16 mars 1892 à une thèse de doctorat Sur la désagrégation des essaims météoriques soutenue à la Sorbonne. Un autre problème important qu'il traite est celui de la capture des comètes par le système solaire. « En 1934, ses travaux de thèse seront repris pour leur pertinence par deux astronomes du Harvard College dans une publication intitulée The stability of moving clusters. Picart poursuit ainsi ses recherches en astronomie théorique et tente d'expliciter, sans y parvenir pleinement, la théorie dite de la période de Chandler selon laquelle la Terre est soumise à une période d'oscillation de 427 jours (430 selon les connaissances de l'époque) liée à son élasticité. Plus tard, continuant de travailler sur l'hypothèse de la « Rotation de la Terre supposée fluide à son intérieur », du nom d'un article qu'il publie dans les Procès-verbaux de la Société des sciences physiques et naturelles de Bordeaux le 31 mars 1898, il réfute l'hypothèse de Sloudsky selon laquelle la croûte rigide du globe terrestre aurait une épaisseur inférieur aux trois millièmes de son rayon et appuie la théorie de Hough. Ce dernier attribue en effet au globe un coefficient d'élasticité proche de celui de l'acier, ce qui est conforme aux modèles géophysiques de l'époque. » Ces travaux classent Picart parmi les meilleurs spécialistes de la mécanique céleste. - Georges Rayet avait mis en train le programme de la Carte du Ciel : Picart prend la suite de l'uvre et la mène à son terme. Mais il se préoccupe également de préparer les recherches auxquelles la Carte du Ciel doit servir de base, tout particulièrement la détermination des mouvements propres. Pour cela, il dote son observatoire d'un instrument alors nouveau, le comparateur à clignotement. Sous son impulsion, l'activité de l'observatoire de Bordeaux se développe notablement. Lorsqu'il quitte ses fonctions le 9 juin 1937, c'est Gilbert Rougier qui prend sa succession. (source : Wikipedia)" couverture en très bon état avec une infime pliure au coin inférieur gauche du plat inférieur, intérieur frais et propre, papier légèrement jauni, un petit trou dans une marge sans manque de texte, cela reste un bon exemplaire de la 4eme édition de cet ouvrage de Luc Picart (1945) - format de poche‎