broché - 12x19 - 231 pp - 1930 - éditions RIEDER, Paris.26ème édition.
Reference : 4440
Bouquinerie70
M. Jean-Pierre Ison
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France
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Collectif ; Compagnie des Mines d'Anzin ; Compagnies réunies de Thivencelles, Escaupont et Saint-Aybert ; DUVERGIER ; BILLAULT
Reference : 66043
(1849)
1 vol. fort in-4 reliure de l'époque demi-chagrin noir, circa 1843-1849 : 1 f. (titre général), [ Recueil de 30 ouvrages et brochures relatifs au procès de la Compagnie des Mines d'Anzin contre Thivencelles - Collection des Mémoires, Avis du Conseil d'Etat, Jugemens & Arrêts relatifs à la Concession de Vieux-Condé. 1e Procès Lassalle Année 1806 2e Procès contre les Société réunies d'Escaupont, Thivencelles et Saint-Aybert, Années 1843 à 1849 ] Mémoire pour MM. Desandrouin, Taffin et leurs associés, Formant la Compagnie des Mines d'Anzin, contre MM. Lassalle et Compagnie, Réimpression, s.l.n.d., 66 pp. [ Suivi de : ] Lettre des Représentans de la Compagnie Propriétaire des Mines d'Anzin à M. le Ministre des Travaux Publics, tendant à fire ordonner la cessation des travaux entrepris par la Compagnie de Thivencelles, sur une partie de la concession dite de Vieux-Condé, Imprimerie de Madame de Lacombe, s.d., 14 pp. et 1 f. n. ch. [ Suivi de : ] Requête tenand à ce qu'il soit procédé au bornage de la Concession de Condé, Vieux-Condé et Hergnies, Imprimerie de Madame de Lacombe, s.d., 30 pp. et 1 f. n. ch. [ Suivi de : ] Défense pour les trois Sociétés réunies de Thivencelles, Fresnes-Midi et Condéenne contre la Cie D'Anzin, Imprimerie de A. Prignet, Valenciennes, s.d., 104 pp. [ Suivi de : ] Mémoire pour la Compagnie propriétaire des Mines d'Anzin, Fresnes, Vieux-Condé, etc., contre les Trois Sociétés réunies d'Escaupont, Thivencelles et Saint-Aybert, Imprimerie de Paul Dupont et Comp., Paris, s.d. 54 pp. [ Suivi de : ] Observations pour la Compagnie d'Anzin, contre les Compagnies réunies de Thivencelles, Escaupont et Saint-Aybert, Imprimerie de Paul Dupont et comp., s.d., 8 pp. [ Suivi de : ] Copie d'un Manuscrit appartenant aux Archives de la Maison de Croÿ (composé vers 1650), Imp. de Marc-Aurel, Paris, s.d., 8 pp. [ Suivi de : ] Analyse des faits principaux servant de base aux moyens développés dans le Mémoire de M. Vivien (du 23 décembre 1843), pour la Compagnie d'Anzin, en réfutation de celui de M. Daverne, avocat de la Compagnie d'Escaupont, Thivencelles et St-Aybert, Imprimerie de A. Prignet, Valenciennes, s.d., 12 pp. [ Suivi de : ] Réponse des Sociétés réunies de Thivencelles, Fresnes-Midi et Condéenne au Mémoire de la Compagnie d'Anzin du 23 décembre 1843, Imprimerie de Boucher-Moreau, Anzin, 45 pp. et 1 f. blanc [ Suivi de : ] Note supplémentaire pour la Compagnie d'Anzin sur l'autorité de la Chose jugée résultant de l'avis du Conseil d'Etat, approuvé par l'Empereur le 31 mars 1806, Imprimerie de A. Prignet, Valenciennes, s.d., 23 pp. [ Suivi de : ] Extrait du Conseil général des Mines Séances des 25, 26 et 30 octobre 1844, Imprimerie de Boucher-Moreau, Anzin, 4 pp. [ Suivi de : ] Dernières Productions de la Compagnie d'Anzin, relatives à la Concession de Vieux-Condé, et Observations sur l'avis du Conseil-Général des Mines, du 30 octobre 1844, Imprimerie de Boucher-Moreau, Anzin, et Imprimerie de Marc-Aurel, s.d., 31-31 pp. [ Suivi de : ] A Monsieur le Ministre Secrétaire d'Etat des Travaux Publics, Paris, le 7 mai 1845, 12 pp. [ Suivi de : ] Les Associés régisseurs de la Compagnie des Mines d'Anzin à Son Excellence Monsieur le Ministre des Travaux Publics, Imprimerie de Marc-Aurel, s.d., 7 pp. [ Suivi de : ] Requête Sommaire pour la Compagnie Propriétaire des Mines d'Anzin, poursuites et diligences de M. Lebret, l'un des associés, s.l.n.d., 36 pp. [ Suivi de : ] Défense pour les Sociétés réunies de Thivencelles, Fresnes-Midi et Condéenne-Saint-Aybert, poursuite et diligence de M. Julien Lenglé, l'un des associés, Imprimerie de Boucher-Moreau, s.d., 15 pp. [ Suivi de : ] Réplique pour la Compagnie Proprétaire des Mines d'Anzin, Me. Chambaud et P. Fabre Avocats aux Conseils, Imprimerie Typographique et Lithographique de A. Prignet, Valenciennes, 1849, 100 pp. et 1 f. n. ch., 1 f. blanc [ Suivi de : ] Réplique pour les Sociétés réunies de Thivencelles, Fresnes-Midi et Condéenne-Saint-Aybert, contre la Compagnie d'Anzin, Imprimerie de Boucher-Moreau, s.d., 27 pp. [ Suivi de : ] Réponse de la Compagnie d'Anzin, Imprimerie de Marc-Aurel, s.d., 55 pp. Imprimerie de Boucher-Moreau, s.d., 15 pp. [ Suivi de : ] Consultation de Me Duvergier pour les Cies réunies de Thivencelles, Fresnes-Midi et Condéenne, et Réfutation de la Consultation de Me Billault en faveur de la Compagnie d'Anzin, Imprimerie de Boucher-Moreau, s.d., 42 pp. [ Suivi de : ] Consultation de Me Duvergier en date du 28 avril 1847 pour les Compagnies réunies de Thivencelles, Escaupont et Saint-Aybert avec annotations pour la Compagnie d'Anzin, Imprimerie de Marc-Aurel, s.d., 40 pp. [ Suivi de : ] Consultation de Me Duvergier en date du 28 avril 1847 pour les Compagnies réunies de Thivencelles, Escaupont et Saint-Aybert et réfutation de la Consultation de Me Billault en faveur de la Compagnie d'Anzin, Imprimerie de Marc-Aurel, s.d., 93 pp. [ Suivi de : ] etc. etc.
La Compagnie des mines d'Anzin est l'une des plus anciennes compagnies minières françaises, créée en 1757. Elle a lancé l'exploitation du charbon dans le Nord de la France et fut l'une des premières grandes sociétés industrielles françaises. Dirigée par les grands noms du capitalisme et de la politique française du XIXe siècle (Casimir-Perier ou Adolphe Thiers), elle est décrite dans le roman Germinal d'Émile Zola, et est devenue un symbole social et politique du capitalisme français du XIXe siècle. L'arrêt final concluant cet impressionnant recueil est très remarquable, en ce qu'il se fonde sur les droits de haute justice accordés dans la première du XVIe siècle aux Seigneurs de Croy par Charles Quint ! Bon état (dos lég. frotté, un mors frottéen queue, bon exemplaire par ailleurs).
[s.n.] - Service Central de l'Ingénieur en Chef Compagnie des Chemins de fer de l'Est ; SAUVAGE ; DIETZ, David
Reference : 56071
(1870)
Lot de 14 courriers dont 11 adressés à David Dietz, chef d'atelier à la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est aux débuts de la Guerre franco-allemande de 1870, du 20 juillet 1870 au 5 août 1870 (en général 1 ou 2 pages par lettres) : I : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 20 juillet 1870, précisant le rôle de leurs services et l'organisation des Corps Francs des Chemins de fer. M. Dietz est nommé dans ce cadre chef du matériel roulant, 2 pp. ; II : Lettre de nomination à ce poste signée du Directeur de la Compagnie M. Sauvage, 1 p. ; III : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 ; IV : Copie manuscrite de la décision de nomination d'un second, M. Doré ; IV : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 à M. Dietz, précisant les "divers travaux ou fournitures qu'exigent les transports militaires" qui sont de deux sortes, "les uns qui restent à la charge de la Compagnie, tels que confections de strapontins... les autres directement demandés par l'autorité militaire et restant à la charge de l'Etat" ; V : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 2 août 1870 à M. Dietz, approuvant notamment les hamacs installés par Dietz [ pour le confort des blessés ] ; VI : Copie conforme signée par Vuillemin d'une réquisition de l'Armée du Rhin ; VII : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 3 août 1870, évoquant la livraison de bidons, d'urinoirs et de deux modèles de hamacs ; VIII : Lettre à en-tête de l'Exploitation de la Compagnie, datée du 4 août 1870 "J'ai immédiatement adressé à Messieurs les médecins de la Cie de l'Est une circulaire pour les inviter à prêter leur concours tant pour le transport que pour la visite des blessés de l'armée" ; IX : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 4 août 1870, relative à l'envoi d'un troisième modèle de hamac, de 30000 pitons, etc. ; X : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 5 août 1870 ; XI : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef signé de Vuillemin à M. Dietz, datée du 5 août 1870 : "J'ai remarqué que pour les transports des blessés militaires, sur vos hamacs dans les wagons N ou autres, il faut un temps assez long pour amener les blessés aux wagons et pour les placer sur les hamacs. En supposant que les gares dans lesquelles doit s'effectuer l'embarquement soient pourvues de hamacs avec les cordes et leurs pitons, nos hommes seraient en mesure de tout disposer dans le premier wagon venu, pour peu qu'ils soient prévenus quelques heures d'avance. Il ne serait donc pas nécessaire de garnir tous nos wagons de pitons, mais il faudrait toujours avoir aux gares d'embarquement des pitons que nos ouvriers placeraient dans les wagons..." ; XII : on joint 3 autres pièces
Lot de 14 courriers dont 11 adressés à David Dietz, chef d'atelier à la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est aux débuts de la Guerre franco-allemande de 1870, du 20 juillet 1870 au 5 août 1870 (en général 1 ou 2 pages par lettres) [ Dossier de 11 courriers manuscrits adressés à David Dietz, chef d'atelier : La Compagnie des Chemins de Fer de l'Est aux débuts de la Guerre franco-allemande de 1870 ] I : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 20 juillet 1870, précisant le rôle de leurs services et l'organisation des Corps Francs des Chemins de fer. M. Dietz est nommé dans ce cadre chef du matériel roulant, 2 pp. ; II : Lettre de nomination à ce poste signée du Directeur de la Compagnie M. Sauvage, 1 p. ; III : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 ; IV : Copie manuscrite de la décision de nomination d'un second, M. Doré ; IV : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 à M. Dietz, précisant les "divers travaux ou fournitures qu'exigent les transports militaires" qui sont de deux sortes, "les uns qui restent à la charge de la Compagnie, tels que confections de strapontins... les autres directement demandés par l'autorité militaire et restant à la charge de l'Etat" ; V : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 2 août 1870 à M. Dietz, approuvant notamment les hamacs installés par Dietz [ pour le confort des blessés ] ; VI : Copie conforme signée par Vuillemin d'une réquisition de l'Armée du Rhin ; VII : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 3 août 1870, évoquant la livraison de bidons, d'urinoirs et de deux modèles de hamacs ; VIII : Lettre à en-tête de l'Exploitation de la Compagnie, datée du 4 août 1870 "J'ai immédiatement adressé à Messieurs les médecins de la Cie de l'Est une circulaire pour les inviter à prêter leur concours tant pour le transport que pour la visite des blessés de l'armée" ; IX : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 4 août 1870, relative à l'envoi d'un troisième modèle de hamac, de 30000 pitons, etc. ; X : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 5 août 1870 ; XI : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef signé de Vuillemin à M. Dietz, datée du 5 août 1870 : "J'ai remarqué que pour les transports des blessés militaires, sur vos hamacs dans les wagons N ou autres, il faut un temps assez long pour amener les blessés aux wagons et pour les placer sur les hamacs. En supposant que les gares dans lesquelles doit s'effectuer l'embarquement soient pourvues de hamacs avec les cordes et leurs pitons, nos hommes seraient en mesure de tout disposer dans le premier wagon venu, pour peu qu'ils soient prévenus quelques heures d'avance. Il ne serait donc pas nécessaire de garnir tous nos wagons de pitons, mais il faudrait toujours avoir aux gares d'embarquement des pitons que nos ouvriers placeraient dans les wagons..." ; XII : on joint 3 autres pièces
Dessenne Paris 1789 1 vol. In-8 de 4 ff.n.ch. 399 pp., cartonnage de l'époque, dos lisse fileté, pièce de titre (frottée), tranches jaspées.
Edition originale dans sa reliure de l'époque (Gay 253 - Monglond I, 230). Ouvrage orné de deux bandeaux gravés, de 4 planches gravées hors-texte. Une grande carte repliée, représentant un plan de l'ile Saint-Louis, une vue du fort St-Louis, une carte des environs de l'ile Saint-Louis et une carte du Sénégal, ici en reproduction sur papier ancien. "En 1779 le Duc de Lauzun reprend Saint-Louis sur les Anglais. En 1783 le Sénégal est de nouveau confié à une compagnie : La Compagnie du Sénégal. Cette compagnie privilégiée a le monopole exclusif du commerce. Les habitants ne l’entendent pas ainsi. Ils veulent rester les intermédiaires entre la compagnie et les populations de l’intérieur. La compagnie, de son côté, veut exploiter son privilège exclusif et cherche, par tous les moyens, à éloigner les habitants des escales. En 1784 les habitants envoient une pétition au ministre de la marine, le Maréchal de Castries. Ils s’élèvent contre le privilège de la compagnie et dénoncent les nombreux inconvénients du privilège exclusif. Le prix de la gomme, étant en effet fixe, les Maures auront tendance à produire moins de gommes et ainsi la colonie aura peu de ressources. Les habitants sont favorables au libre commerce qu’ils réclament de leurs vœux. La pétition n’eut pas beaucoup d’effet mais les habitants furent assez heureux pour contourner les entraves posées par la compagnie. Ils purent néanmoins participer au commerce et en tirer le maximum de profit. Mais en janvier 1789 le privilège de la compagnie devient totalement exclusif et fut étendu à tous les produits du commerce. Les habitants en souffrent énormément. Comme Louis XVI, le 24 janvier 1789, convoquait les Etats Généraux pour le mois de mai, les habitants réunis à Saint-Louis le 15 avril 1789, sous la présidence de Charles Cornier, maire, décident d’envoyer des cahiers de doléances au Roi. Les cahiers mettent surtout en cause le privilège de la compagnie. Les habitants se disent « courbés sous le joug insupportable, du despotisme affreux d’une compagnie privilégiée ». Ils prônent la liberté du commerce. Ils disent en effet : « Les conséquences sont toutes différentes quand le commerce est libre. Le grand nombre de navires qui viennent traiter dans la rivière du Sénégal offrent un appas suffisant et même un intérêt réel aux Maures pour les détourner de porter leur gomme à Portendick où ils ne peuvent aller qu’à travers mille peines et mille dangers ». Les habitants seront les principales victimes de la compagnie. En effet, disent-ils : « Toutes ces circonstances ne peuvent qu’influer beaucoup sur les habitants de l’île Saint-Louis, qui sont les agents nécessaires (sic) de toutes les opérations du commerce, soit comme interprètes, soit comme courtiers ou traiteurs. Les habitants pilotent les vaisseaux et traitent ; les esclaves manœuvrent ou traînent à bras ces mêmes navires, parce que les équipages blancs sont insuffisants et qu’ils ne pourraient pas résister à un travail aussi dur dans un climat de feu » (INED II, p. 350)". "La question que l’on se pose à propos de ces cahiers, c’est bien leur caractère d’authenticité. Est-ce que les habitants de Saint-Louis se sont réellement réunis en 1789 pour rédiger leurs « très humbles doléances et remontrances aux citoyens français tenant les Etats Généraux » ou bien s’agit-il de l’initiative privée de Lamiral qui s’est présenté aux Etats Généraux sous le titre usurpé de député du Sénégal ? Ce qu’il faut retenir c’est que ces cahiers ne se retrouvent que dans le livre de Lamiral publié en 1789 sous le titre de : « L’Afrique et le peuple afriquain ». En effet, nulle part ailleurs, mention n’en est faite. On n’en retrouve pas trace en effet dans le C 6, ensemble des archives des administrations de Gorée et des compagnies ayant fait du commerce sur la côte d’Afrique de 1763 à 1815. Il n’en est fait non plus mention dans les archives de la Restauration et de la Monarchie de juillet".
Tot Brussel, by eugenius Henricus Fricx, 1723. 20,5 x 16 cm, 26 pp. Broché, cousu sous couverture de trois bandes de papier marbré conrecollées. Bel exemplaire. Rare.
Incités par le succès des compagnies néerlandaises, anglaises et françaises, des marchands et armateurs dOstende décident de créer à leur tour une compagnie maritime pour faire du commerce avec les Indes. Même si elle est couramment appelée Compagnie dOstende, elle porte officiellement le nom de Compagnie générale, impériale et royale des Indes. Le 19 décembre 1722, lempereur Charles VI promulgue la charte de la compagnie et incite ses sujets à soutenir la compagnie en participant à son capital de 6 millions de florins. Cette entreprise fondée aux Pays-Bas autrichiens, par octroi du 19 décembre 1722 de lEmpereur Charles VI conférant à lorganisme, pour un terme de trente ans, le monopole de commerce avec lAfrique et les Indes occidentales et orientales, fut une réussite sur le plan commercial. Ostende était le port dattache de ses bateaux. Pour la première fois, en 1724, trois navires de la Compagnie appareillèrent dOstende et firent route vers les lointaines Indes et Chine. Après de multiples mésaventures, ils revinrent au pays, chargés dun assortiment dépices, de parfums, porcelaines, soies, cotonnades, thé, café, tout produits très appréciés en Europe. La Compagnie dOstende neut hélas, quune existence éphémère. LAngleterre, les Provinces-Unies et plus tard aussi la France exercèrent une pression de plus en plus forte sur son hégémonie commerciale. Pour sauvegarder la paix et garantir la succession au trône de sa fille Marie-Thérèse, Charles VI fut contraint par les puissances coloniales, en 1727, de suspendre loctroi pour une durée de sept ans et de labroger finalement en 1732.
À Paris, Bruxelles, Londres, 1785. 7 ouvrages en 1 volume. 1) XIJ. 104 pages. 2).1 feuillet. 58 pages. 1 feuillet. 3). 1 feuillet. 43 pages. 4). 1 feuillet. 58 pages. 1 feuillet. 1 feuillet blanc. 5). 60 pages. 1 planche dépliante. 6). VIIJ. 143 pages. 1 feuillet. 7). 62 pages. 1 feuillet. 8). IV. 67 pages. (20x13 Cm). Demi-cuir. Dos lisse. Pièce de titre dorée. Charnière fendue. Manque de cuir. Coins et coiffes émoussés. Plats frottés. Mouillures. Traces de plis. Rousseurs éparses. Recueil de nombreux documents concernant le conflit suite à des spéculations malhonnêtes dont fut l'objet la Compagnie des eaux de Paris, assez caractéristique de l'époque pré-révolutionnaire. Sa fragilité provoqua une série d'offensives contre ses fondateurs; les frères Périer. Le banquier Étienne Clavière et ses nombreux amis dans la finance soutiennent une concurrente, l'Entreprise de l'Yvette, créée par Nicolas Defer de la Nouere en 1787. Dans un des pamphlets de ce receuil, Mirabeau déclare chimérique le projet des frères Périer. Il prend parti pour l'Entreprise de l'Yvette. Beaumarchais, lui répond avec cette épigraphe : « Pauvres gens ! je les plains ; car on a pour les fous plus de pitié que de courroux ». En fait, la lettre de Beaumarchais dénonce les manœuvres frauduleuses sur les actions de la compagnie, il dénonce les « joueurs » qui chargent du poids de leurs intérêts un homme [Mirabeau] aussi rempli de talent que de complaisance qui accuse les Eaux de Paris de spéculation sur un objet de consommation indispensable. Ainsi Mirabeau ne fait pas partie des défenseurs de la compagnie dirigée par Messieurs Perier : « Ses diatribes contre l'erreur, l'intrigue et la charlatanerie, qui, dit-t-il, ont succédé à la première opinion que les gens sages et les bons citoyens avaient conçue de l'affaire des eaux ». L'attaque de Beaumarchais est rude en parlant des critiques de Mirabeau « Peut-être un jour quelques mauvais plaisant coiffera-t-il celles-ci du joli nom de Mirabelles, venant du comte Mirabeau , qui mirabilia fecit ».