‎DRIEU LA ROCHELLE Pierre.‎
‎Rêveuse bourgeoisie.‎

‎ P, Gallimard 1937, in-12 (19 x 12 cm) de 327 (5) pp. Édition originale tirée à seulement 245 exemplaires, tous sur papier alfa Navarre, un des 200 réservés aux Sélections Lardanchet, après. Exemplaire relié en demi-chagrin marron clair à quatre nerfs (dos un demi-ton plus clair), titre doré sur pièce de titre de cuir rouge; date, en queue, dorée. Couverture entièrement conservée, juste ébarbé. ‎

Reference : 2039

‎“Pendant que je me déshabillais, je vis Antoine qui fixait mon dos. Il me convoitait, encore, toujours, et il se méfiait de moi. Avec son regard, je me regardai : j’étais belle et menteuse. Je ne me regardai pas au visage, je regardai mon corps. J’avais un beau corps, je l’ai encore. Peu de femmes ont de beaux seins : je suis de ces femmes. Encore moins de femmes ont des seins beaux et émouvants : je suis de ce peu de femmes.Mon corps avait des liens avec cet appartement, et avec Antoine ; il s’était façonné à tout cela. J’avais le corps soigné, aisé, épanoui d’une belle femme riche, de plus flattée par les caresses d’un homme qui avait de belles dents, de la fougue, de l’adresse”. Decitre.fr ................. “Rêveuse Bourgeoisie” regroupe beaucoup de thèmes chers à l’auteur. L’admiration des personnes libres et à fort caractère, l’étroit rapport entre l’argent et les femmes mais surtout ce rapport entre dominant et dominé confrontant deux visions: celle de faire des concessions et le bien autour de soi, et celle de jouir pleinement de sa vie en faisant des sélections. L’auteur a fait le second choix. Critiqueslibres.com . . . . . . . . . . . . . . . . . - NOUS VOUS INVITONS à découvrir notre site personnel : https://www.sisyphe.com‎