‎FRASNAY (Daniel).‎
‎Photographies.‎

‎ Galerie Berthet-Aittouarès, 2003. In-8 carré br. Catalogue de l'exposition qui a eu lieu du 7 nov. au 13 déc. 2003. Préface du photographe. Textes de H. Le Goff et I. Kasarska. Nombreuses photos en noir et blanc. E.O. Bel envoi autographe de Daniel Frasnay. Carton d'invitation joint.‎

Reference : L4959


‎‎

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la Librairie Les Autodidactes
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Reference : 19395

‎Hospice de Bicêtre : ensemble de photographies, dessins et cartes postales‎

‎ Kremlin-Bicêtre, [début du XXe siècle]. Formats divers (in-8 et inf.), plus de 110 pl. (quelques taches, 3 petits manques à 3 dessins). ‎


‎Ensemble de photographies, dessins et cartes postales relatif à l'histoire de l'hôpital de Bicêtre où furent longtemps internés des aliénés, peut-être dans le but d'une publication (certaines photographies comportent des numéros de figure et d'emplacement). Il est composé de 6 dessins à l'encre (parfois au lavis) représentant des patients, des estropiés et la façade de l'édifice, 2 signés des initiales A.P., 2 datés de 1918 et 1 de 1916. On y trouve également une gravure intitulée "Ancien ferrement de la chaîne des forçat, à Bicêtre. 1780" qui a paru dans la revue Le Musée des familles pour illustrer un article "La Roquette, prison des condamnés" dans son 7e volume d'avril 1850. Il comprend ensuite 2 caricatures en couleurs (une sur un tract et une sur marque-page) de Gustave Mesureur, directeur de l'Assistance publique de 1902 à 1920 ainsi qu'une caricature non identifiée; 9 cartes postales en noir du début du XXe siècle dont 1 oblitérée en août 1906. Mais le plus gros de l'ensemble est constitué de photographies. Un ensemble de 16 tirages en bistre de dessins de l'affichiste et illustrateur Georges Meunier, dont 3 sont identiques aux dessins du lot; 24 photographies en noir des années 1930 représentant les bâtiments de Bicêtre (réservoir inclus), des malades ou des enfants abandonnés; 3 petites photographies en noir représentant l'intérieur du bâtiments des années 1930; 2 portraits en médaillon d'une personne non identifiée (un docteur ?); 1 photographie en bistre d'un atelier; 31 photographies en noir de petit format représentant les bâtiments en septembre 1944 et 19 photographies en noir de format moyen représentant les bâtiments entre 1945 et 1950. Bon état. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

Phone number : 09 78 81 38 22

EUR680.00 (€680.00 )

‎ZOLA‎

Reference : LCS-3437

‎Photographies. Portraits de Denise. Photographies originales prises par Zola représentant sa fille‎

‎Superbe ensemble de 3 photographies originales prises par Zola à la fin de sa vie, représentant sa fille Denise alors âgée de 11 à 13 ans. Entre 1897 et 1902. 3 photographies originales, tirages argentiques d’époque. 230 x 167 mm.‎


‎Superbe ensemble de 3 photographies originales prises par Emile Zola entre 1897 et 1902, présentant des portraits de sa fille Denise alors âgée de 11 à 13 ans. Les 3 portraits regroupés ici sont les suivants : -Denise de trois quarts profil, tête appuyée sur ses mains jointes, en robe fleurie. (1900-1902). -Denise de trois quarts profil, assise dans un fauteuil, col de dentelle blanche. (1900-1902). -Denise de face, le visage tourné vers la gauche, en bonnet de dentelle (1897-1902). Emile Zola (1840-1902) est un photographe méconnu. Ce n’est qu’à partir de 1895 qu’il s’est mis à la photographie : il a achevé le cycle des Rougon-Macquart et est l’écrivain le plus célèbre de l’époque. C’est avec passion qu’il devient photographe, après avoir acheté dix appareils et installé chez lui un laboratoire. Il pratique la photo en toutes circonstances : en famille et dans les rues de Paris, mais aussi lors de l’exil à Londres consécutif à l’affaire Dreyfus, ou encore, peu avant sa mort, à l’occasion de l’exposition universelle de 1900. Jusqu’à sa mort, il prendra environ 6000 clichés pour la plupart disparus ou inédits, c’est dire l’intensité du travail photographique de l’écrivain et de l’énergie qu’il y déploya. L'œuvre photographique d'Emile Zola, révélée en 1979 par l'étude que lui consacra François-Emile Zola, puis par diverses expositions, montre l'acuité du regard que l'écrivain porta sur la ville et le monde contemporain. La photographie de famille tient une place importante dans la production photographique de Zola. Les photos d’Emile Zola sont très rares sur le marché. La majorité d’entre elles sont conservées au Musée d’Orsay et au Musée de Médan. Le Musée d'Orsay a fait l'acquisition de vingt-six portraits de Denise, la fille que l'écrivain eut de Jeanne Rozerot ; ceux-ci ont été réalisés entre 1898 et 1902, date de la mort de l'écrivain. Ces portraits témoignent de l'attachement sensible qu'il portait à sa fille. Zola opère ici en artiste, faisant adopter à Denise de nombreuses attitudes méditatives et gracieuses, avec la conscience d'un photographe professionnel. Ces pièces illustrent l’immense passion que Zola eut pour la photographie. « Zola est photographe comme il est écrivain : à la recherche de la vérité, il écarte les accessoires, refuse les poses théâtrales alors à la mode, ne pratique aucune retouche. Sa recherche concerne avant tout le cadrage ou la perspective, et il explore tous les formats, utilise tantôt les plaques, tantôt la pellicule qui vient de faire son apparition. » Denise Le Blond-Zola (1889-1942), la fille de Zola et de Jeanne Rozerot, lingère et maitresse de l’écrivain, garda de son père un impérissable souvenir. Après la mort du romancier, Alexandrine Zola, l’épouse légitime du romancier, s'occupa de son éducation et lui fit connaître tous les habitués des jeudis de la rue de Bruxelles. Elle épousa à l'âge de 19 ans, un des plus fervents admirateurs de Zola, Maurice Le Blond, et eut trois enfants, Aline (1909), Françoise (1911) et Jean-Claude (1914). Dotée d'un réel talent littéraire, elle publia dans la célèbre collection de la Bibliothèque rose, sous le pseudonyme de Denise Aubert, plusieurs romans pour enfants, dont La Villa dans les dunes (1921) et La Maison forestière (1925). Après avoir collaboré, avec son mari, à la documentation de l'édition Bernouard des Oeuvres complètes de Zola, elle fit paraître, en tête du premier volume, une étude biographique de son père; ce travail, développé, devint en 1931 Emile Zola raconté par sa fille. Elle fit partie, avec Judith Cladel et Lucie Delarue-Mardrus, d'une académie féminine des lettres, et participa à la préparation d'une anthologie des femmes françaises, qui demeura inédite. La même dévotion pour Émile Zola unissait la maîtresse et la femme légitime. Ainsi cette dernière fit reconnaître les enfants, après la mort de Zola qui, dès 1906, purent porter le nom de leur célèbre père. Précieux ensemble de trois tirages originaux faits par Zola lui-même, dans un état de conservation exceptionnel. Provenance : Famille Zola, avec authentification des tirages.‎

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Phone number : 01 42 84 16 68

EUR12,000.00 (€12,000.00 )

Reference : 014099

‎8 CATALOGUES : Succession de Madame Markovitch - I. Les Picasso de Dora Maar. Vente à Paris les 27 et 28 octobre 1998 - II Pablo Picasso et Dora Maar. Une Histoire - des oeuvres. Photographies de 1906 à 1946 vente les 28 et 29 octobre 1998 -- III. Les Livres de Dora Maar. Autographes et documents. 29 octobre 1998 -- IV. Les photographies de Dora Maar: Une Histoire Des Oeuvres, Vente à Paris le 20 novembre 1998 -- V. L'Atelier de Dora Maar; 26 novembre 1998 -- VI. Derniers souvenirs de Dora Maar. Vente les 26 et 27 mai 1999. -- VII. Les Photographies de Dora Maar. Une dernière rencontre‎

‎Paris Piasa - Mathias 0 In-4 brochés, couv illustrées ‎


‎COLLECTION COMPLETE; >> I. Les Picasso de Dora Maar. Vente à Paris les 27 et 28 octobre 1998 : 142 lots décrits et pour la plus part reproduits: tableaux et dessins, bijoux, sculptures, papiers déchirés, galets et tessons gravés, estampes, clichés verre, photographies... Oeuvres de Picasso, Dora Maar, Oscqr Dominguez, Joan Miro, Jean Cocteau, Balthus, Fenosa, Jacques Villon. --- II Pablo Picasso et Dora Maar. Une Histoire - des oeuvres. Photographies de 1906 à 1946. 28/29 octobre 1998. 275 lots décrits dont beaucoup sont reproduits, photographies de Picasso, de ses oeuvres et des amis de Picasso et Dora Maar par elle-même, Brassai, Braque, Rogi André, Caillet, Cauvin, Chevojon, Cocteau, Eluard, Izis, Man Ray, Photolido, Picasso, Vaux et Ventosa. --- III. Les Livres de Dora Maar. Autographes et documents. 29 octobre 1998. 386 lots décrits dont beaucoup reproduits. Ouvrages et autographes de Bataille, Breton, Braque, Breton, Char, Cocteau, Deharme, Desnos, Du Bouchet, Eluard, Ernst, Hugnet, Picasso, Iliazd, Jouve, Leiris, Matisse, Michaux, Paalen, Péret, Prevert, Reverdy, Tanguy, Tzara... --- IV. Les photographies de Dora Maar: Une Histoire Des Oeuvres. 20 novembre 1998. Note biographique et descriptions des 230 lots comprenant des photographies anonymes, de nombreuses images de Dora Maar, et d'Albin-Guillot, Sougez, Man Ray, Izis, Brassaï, Lee Miller, Rogi André, Ina Bandy et Irving Penn. Parmi ces clichés des portraits de Picasso, et la fameuse série de Guernica qui montre l'élaboration du célèbre tableaux. --- V. L'Atelier de Dora Maar. 26 novembre 1998. Repères biographiques. Cette vacation proposait 160 tableaux exécutés par la compagne de Picasso, et des oeuvres de Wifredo Lam (3), Oscar Dominguze (1) et Marie-Laure de Noailles (3). 44 reproductions en couleurs. -- VI. Atelier de Dora Maar. 7 décembre 1998. Dessins, aquarelles, peintures sur toile, bijoux, argenterie, objets d'art et d'ameublement, matériel de peintre, tapis d'Orient. 11 photographies en noir. -- VII. Derniers souvenirs de Dora Maar. 26/27 mai 1999. Oeuvres de Pablo PICASSO, Croquis de BALTHUS, ensemble de dessins et peintures de Wifredo LAM, oeuvres de Dora MAAR, De Stael,... 244 lot décrits dont plus de cent reproduits. --- VIII. Les Photographies de Dora Maar. Une dernière rencontre. 19 novembre 1999. Photos de Dora Maar, Brassaï, Izis, Man Ray, Rogi André. 100 lots. >>>L'ENSEMBLE des 8 CATALOGUES des ventes DORA MAAR Très bon 0‎

Phone number : 01 42 66 38 10

EUR550.00 (€550.00 )

‎(BLANCHOT Maurice)‎

Reference : 57913

(1907)

‎[Photographie] Extraordinaire réunion de photographies de Maurice Blanchot prises dans la sphère familiale‎

‎ca.1907-2003, Un album photographique de 30x32cm contenant 260 photographies.‎


‎Album de 260 photographies originales, composant le seul corpus photographique de Maurice Blanchot et de sa famille, à l'exception de quelques photographies isolées, d'identité ou tardives publiées dans le cahier de l'Herne consacré à l'écrivain. «?Blanchot mit longtemps au défi photographes et caricaturistes de la presse littéraire. Minimalistes et rarissimes, sur tant d'années, sont les esquisses d'illustrations?: en 1962 dans L'Express, une main brandit un livre, sur fond de page ; en 1979, dans Libération, un carré vierge au milieu de la page, portant pour toute légende le nom de Maurice Blanchot et une citation de l'Entretien infini («?un vide d'univers?: rien qui fut visible, rien qui fut invisible?»)?» (C. Bident, Maurice Blanchot). En 1986, à l'occasion d'une exposition de portraits d'écrivains, Maurice Blanchot demande que sa photo soit remplacée par un texte manifestant son désir d'«?apparaître le moins possible, non pas pour exalter [ses] livres, mais pour éviter la présence d'un auteur qui prétendrait à une existence propre?» . Une photo prise à son insu par un paparazzo sur un parking de supermarché, fera longtemps office de portrait de l'écrivain avant que son ami Emmanuel Levinas ne dévoile quelques rares portraits de leur jeunesse. Que Maurice Blanchot ne se soit pas opposé à cette divulgation, que celle-ci soit le fait de son plus proche ami, pourrait s'expliquer par ce que Bident nomme «?l'espacement de l'inquiétude?», l'inactualité des portraits dévoilés faisant écho aux publications reportées de L'Idylle, Le Dernier Mot, L'Arrêt de mort.... Seules quelques photographies rassemblées dans les pages centrales du numéro des Cahiers de l'Herne consacré à Maurice Blanchot paru en 2014 complètent ces clichés uniques de l'écrivain le plus secret du XXè siècle. Dans son chapitre «?L'indisposition du secret?», Christophe Bident consacre plusieurs pages à l'absence presque totale d'image de ce partenaire invisible, s'interrogeant sur les motivations intellectuelles et psychologiques de l'écrivain conscient pourtant de l'inévitable révélation à venir?: «?Tout doit devenir public. Le secret doit être brisé. L'obscur doit entrer dans le jour et se faire jour. Ce qui ne peut se dire doit pourtant s'entendre. Quidquid latet apparebit, tout ce qui est caché, c'est cela qui doit apparaître...?» Maurice Blanchot, L'Espace littéraire) Maurice Blanchot refusait généralement d'être photographié, même dans le cadre privé, comme le confirme la famille de sa belle-sur Anna qui, dans une lettre à son neveu, lui confirme n'avoir pris aucun cliché de l'écrivain, respectant ainsi ses vux. Pourtant, les photographies prises au sein de sa famille proche, nous montrent un Blanchot parfaitement consentant, et jouant même avec raffinement avec son image offerte au photographe, généralement son frère. Ainsi découvre-t-on un homme élégant posant fièrement sur un ponton de bateau ou sur les quais de Seine, ou plus mystérieux, jouant avec les effets de lumière dans le coin d'une pièce nue. On constate alors une véritable mise en scène photographique, et une réappropriation symbolique de l'image, notamment dans cet étonnant portrait assis de l'écrivain tenant dans ses bras le masque mortuaire de l'«?Inconnue de la Seine?», célèbre tête en plâtre d'une jeune femme supposée noyée et qui orna les ateliers d'artistes après 1900. Véritable légende romantique, cette sculpture au mystérieux sourire post mortem est au cur du roman d'Aragon, Aurélien, et hante les uvres des artistes du début du siècle dont Rainer Maria Rilke, Vladimir Nabokov, Claire Goll, Jules Supervielle, Louis-Ferdinand Céline, Giacometti ou Man Ray qui, à la demande d'Aragon, en fit un inquiétant portrait photographique. Maurice Blanchot décrira l'inconnue comme «?une adolescente aux yeux clos, mais vivante par un sourire si délié, si fortuné, [...] qu'on eût pu croire qu'elle s'était noyée dans un instant d'extrême bonheur.?» Cette photographie d'un Blanchot impavide berçant le masque blanc de la «?Joconde du suicide?» s'affirme comme une véritable déconstruction de la représentation et une illustration aussi parfaite qu'énigmatique de son uvre littéraire et du «?silence qui lui est propre?». De nombreuses photographies témoignent d'un même souci de détournement de la représentation au profit d'une symbolique aporétique, tel ce portrait en pied de l'écrivain vêtu de noir qui se fond dans la perspective fuyante des bâtiments mais dont le front seul est nimbé d'une lumière crue qui semble jaillir de son crâne et effacer les contours des toits. Ou cette autre sur laquelle la lumière nimbe la moitié d'une pièce vide et sépare la photographie en deux parties égales?: un espace sombre à l'exacte frontière duquel Maurice Blanchot se tient droit les mains derrière le dos et un espace lumineux et entièrement vide, à l'exception d'un pied de l'intellectuel qui s'y aventure. Ces photographies réalisées avec son frère révèlent une parfaite maîtrise de l'image et de ses codes artistiques. D'autres photographies, de composition plus classique, apportent un précieux et unique témoignage sur la vie de Maurice Blanchot et sur ses relations familiales qui constituent tout à la fois la face cachée de l'écrivain et son seul véritable ancrage dans la vie physique. Maurice Blanchot, avec lequel ses plus proches amis n'entretenaient généralement que des relations téléphoniques, a vécu la majeure partie de sa vie au sein de sa famille. D'abord dans la maison familiale de Quain, puis hébergé par son frère René et sa belle-sur Anna chez qui il demeurera même après la mort de René puis d'Anna. C'est également avec sa mère et sa sur Marguerite que Maurice aura la plus importante correspondance, (plus de 1400 lettres) tout au long de leur vie, partageant avec elles tous les aspects de sa vie intellectuelle, sociale et politique. Enfin, sa nièce Annick, belle-fille de son frère Georges, et son petit neveu Philippe furent presque les seules personnes autorisées à pénétrer dans l'appartement de René, Anna et Maurice, où l'écrivain menait une vie retranchée. On y découvre la silhouette longiligne d'un homme dont la fragile constitution contribua à sa dépendance envers sa famille au sein de laquelle l'écrivain menait une vie simple et heureuse, posant naturellement au côté de sa mère, promenant son neveu par la main, partageant un repas de famille dans le jardin, ou conversant dans le salon. Les postures de Blanchot sont alors celles d'un homme tranquille, ne fuyant pas l'objectif et posant parfois au contraire avec un certain dandysme très assumé. Sur plusieurs autres photographies, Blanchot pose au premier plan dans une même posture d'une élégance hiératique en parfait décalage avec le paysage et les autres personnages en arrière-plan. Cette répétition du même dans différents décors confère à Maurice Blanchot une présence fantomatique ou à tout le moins irréelle. Mais ces photographies nous renseignent également, autant que faire se peut, sur la vie privée de Maurice Blanchot, ses voyages, ses relations, son univers quotidien au sein de sa famille et sur les différentes périodes de sa vie. Car les photographies rassemblées ici, commencent avec des portraits de famille en bistre albuminés avant même la naissance de Maurice Blanchot et s'achèvent par des argentiques en couleur sur papier Kodak, sur lesquelles l'écrivain très sérieux sur son fauteuil de velours, toise l'objectif en contre-plongée, ou, facétieux dans un jardin verdoyant, se cache le visage derrière un chat qu'il serre amoureusement dans ses bras. Enfin, comme pour clore cet album unique du seul écrivain qui aura su se rendre invisible au monde sa vie durant, une photographie en buste nous montre, émergeant d'un pull noir profond et uniforme, le visage radieux de l'écrivain qui semble se rire du bon tour qu'il a joué à ses contemporains. A l'exception de quelques clichés d'identité et souvenirs de voyages réalisés à la fin de sa vie, ce fonds unique et complet constitue la seule source photographique de Maurice Blanchot, de ses lieux de vie et de sa famille, ce cercle intime volontairement dissimulé aux regards et à la curiosité du public et des amis et qui fut pourtant à la base du rapport conflictuel de l'écrivain au monde extérieur. Mais bien plus qu'une prosaïque documentation en marge de l'uvre de Maurice Blanchot, les photographies de cet ensemble témoignent d'une réelle maitrise de l'image, de sa mise en perspective et de son pouvoir de réflexivité. Comme un ultime présent de l'auteur de Thomas l'Obscur, ces traces uniques de son passage font soudain réapparaître celui qui sut jadis disparaitre derrière son uvre, réalisant ainsi le miracle de son «?Toma?» (jumeau)?: être et ne pas être. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR35,000.00 (€35,000.00 )

‎ARNOUX Hippolyte - ZANGARI - BONFILS Félix‎

Reference : 58282

‎Album de PHOTOGRAPHIES ORIGINALES - TONKIN - DJIBOUTI - YEMEN - EGYPTE - TUNISIE‎

‎Divers Divers 1880-1894 Album de photographies in-8 oblong "à l'italienne" ( 280 X 380 mm ), demi-chagrin vert, dos à nerfs janséniste, plats de percaline chagrinée de la même teinte contenant 48 photographies en tirage albuminé vers 1880-1894 de formats divers contrecollées sur feuillets de papier fort montés sur onglets.Bel album de voyage, les photographies sont parfois légendées au crayon sur le carton de montage, parfois dans la photographie, parfois muettes. Nous relevons la signature des photographes suivants: Hippolyte ARNOUX, ZANGARI, Félix BONFILS ( pour les photographies d'Egypte ).Détail des photographies:- TONKIN. 25 photographies essentiellement de format 17 X 22,5 cm. Hanoï, Pêcheurs, Charpentiers -Sculpteurs, Barbiers, Ecole Franco-Anamite, Comédiens, Fabrication du papier, Chanteurs, Porteurs d'eau....- OBOCK-DJIBOUTI. 3 photographies de format 220 X 260 cm.- EGYPTE: 9 photographies essentiellement de format 220 X 280 cm.- TUNISIE: 9 photographies essentiellement de format 130 X 170 cm.A la suite sont contrecollés 33 documents divers: cartes-postales, vignettes, photographies etc... de France.‎


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