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CONGRES ARCHEOLOGIQUE DE FRANCE
ALLIER.
Paris Société française d'Archéologie, 1939. Ouvrage in-8 broché, 443 pages, abondamment illustré de dessins, plans et photographies dans le texte. Très bon état.
Reference : 4540
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L'illustration économique et financière numéro spécial - L'allier Vichy et ses sources thermales, Le département de l'Allier par Albert Peyronnet, Le conseil général de l'Allier par Marcel Regnier, Le bourbonnais, L'allier monumental, Les lettres
L'illustration. 11 avril 1925. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 88 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte. Etiquette collée sur la couverture.. . . . Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon
Sommaire : L'allier Vichy et ses sources thermales, Le département de l'Allier par Albert Peyronnet, Le conseil général de l'Allier par Marcel Regnier, Le bourbonnais, L'allier monumental, Les lettres et les arts en bourbonnais Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon
ANNUAIRE DU DEPARTEMENT DE L'ALLIER. pour l'an mil huit cent onze.
Moulins, L. Desrosiers, 1811 ; in-12. 271pp.-1f. 1 carte déplainte en frontispice. et 1 vue dépliante du château de Moulins. Cartonnage d'éditeur recouvert de papier maroquiné rouge, dos lisse muet, coin sup. du second plat cassé. Quelques rousseurs et traces de manipulation. Ex-libris manuscrit sur le titre : "Delaud", et cachet humide moderne sur les contreplats.
Cet almanach publié sous l'Empire est orné d'un petit aigle impérial sur le titre, d'une carte du département enrichie d'une vue de la rivière Allier avec un pont et des éléments de l'économie locale (coutellerie de Moulins, verrerie de Souvigny, vin de Saint-Pourçain, battelerie), garvée par J. B. Tardieu ; et d'une vue du château de Moulins au XVe siècle, gravée par Desrosiers. L'ouvrage s'ouvre sur des considérations sur le calendrier, le cylce lunaire, les saisons... Vient ensuite le calendrier et les foires ; les puissances de l'Europe ; et une assez longue notice sur l'histoire de l'Allier "faisant partie du ci-devant Bourbonnais" (45 pages). Suivent les habituels renseignements administratifs et commerciaux, les listes des maires, notaires, les lycées, collèges et institutions scolaires, un développement sur les voies navigables (Allier, canal du Cher), l'organisation du culte...
Sociologie politique de l'Allier. La vie politique et les élections sous la Troisième République. (Thèse).
P., LGDJ, 1967, gr. in-8°, xiii-354 pp, préface de Marcel Prélot, index biographique, biblio, 2 index, broché, bon état, envoi a.s.
"L'Allier appartient au bastion de l'extrême-gauche, situé au Nord et à l'Ouest du Massif central. Il s'agit d'un département dont la structure sociale présente plusieurs traits originaux, liés à la fois à l'existence d'une grande propriété foncière, souvent exploitée jadis par des métayers dépendant d'un « fermier général », à la présence de bûcherons et d'ouvriers du bois dans la région de la forêt de Tronçais, et au développement industriel précoce de la région de Montlucon-Commentry, conséquence de la présence de mines de charbon dont l'exploitation n'a perdu que récemment l'importance qu'elle avait eue dans la seconde moitié du XIXe siècle. La psychologie politique des paysans du Bourbonnais nous est connue à la fois par le précieux document que constitue “La vie d'un simple” d'Emile Guillaumin, et par les pénétrantes analyses de Daniel Halévy, dans ses “Visites aux paysans du Centre”. L'histoire de la vie politique locale a été étudiée en outre, avec beaucoup de précision, par Georges Rougeron, dont les nombreuses publications relatives au mouvement socialiste dans l'Allier, à la composition et au rôle du conseil général, ainsi qu'à la représentation parlementaire du département depuis la Révolution, constituent une somme dont on aimerait trouver l'équivalent dans d'autres régions. Mais aucune étude systématique de la vie politique et électorale dans l'Allier n'avait été entreprise avant que Jean-François Viple n'ait décidé de consacrer sa thèse de doctorat (menée à bien sous la direction de Marcel Prélot) à la sociologie politique de son département natal sous la Troisième République : le livre qu'il a écrit sur ce sujet comble donc une lacune, et figurera fort honorablement dans la liste des monographies départementales publiées depuis une quinzaine d'années. Ce n'est pas seulement d'une étude électorale qu'il agit. Avant d'analyser les scrutins et leurs résultats, J.-F. Viple a consacré, en effet, la première moitié de son ouvrage à faire le tableau – un tableau complet, nuancé et précis – du milieu géographique et historique et, selon une distinction fort heureuse faite par M. Prélot, des influences spontanées et des forces organisées qui se sont exercées dans ce milieu en matière politique et sociale. Le lecteur connaît donc déjà bien l'Allier de la Troisième République lorqu'il aborde l'histoire et la géographie des élections qui s'y sont déroulées, et il se trouve parfaitement préparé à l'interprétation d'ensemble de ces scrutins qui lui est proposée en conclusion. (...) Le livre de J.-F. Viple, on le voit, abordant à peu près tous les aspects de la vie politique du Bourbonnais entre 1871 et 1939, constitue un apport très utile à la connaissance de la vie politique française pendant cette période, non seulement sur le plan des élections, mais sur ceux de la sociologie des partis, du rôle de l'Eglise, et de la psychologie politique des diverses classes sociales." (François Goguel, Revue française de science politique, 1968)
Une page de la Révolution française dans l'Allier. Pierre-Jacques Forestier, Procureur syndic du District de Cusset, membre de la Convention nationale.
Cusset, C. Bougarel, 1887 ; in-8, broché. 2ff.-96pp. - 2 planches dépliantes de manuscrits en fac-similé. Papier uniformément jauni, couverture défraîchie avec un petit manque angulaire de papier.
Edition originale. Une seconde édition augmentée d'une partie consacrée au procès de Forestier, sera donnée par Fumoux à Cusset en 1894. "Membre de la Convention, né à Vichy (Allier) le 30 juillet 1739, mort à Genève (Suisse) le 31 mai 1823, était avocat en 1789. Il devint, au début de la Révolution, procureur-syndic du district de Cusset, et fut élu, le 6 septembre 1792, député de l'Allier à la Convention. Il siégea à la Montagne, et vota, dans le procès de Louis XVI, pour « la mort dans les vingt-quatre heures ». Il fut envoyé en mission dans la Nièvre et dans l'Allier « pour y surveiller la fabrique d'armes de Moulins, chercher dans la Nièvre les complices de Chaumette et les faire conduire à Paris », et plus tard dans les Hautes-Pyrénées. Membre de la Société des Jacobins, il en fut exclu le 6 frimaire. Le 8 fructidor, il prit à la Convention la défense d'un arrêté de Maignet, relatif aux affaires d'Aix ; à ce propos, il s'éleva contre la fureur des dénonciations et demanda qu'on ne pût à l'avenir porter contre un représentant des accusations dénuées de preuves. Dénoncé lui-même après la chute de Robespierre par des pétitionnaires de Moulins, qui l'accusaient d'avoir « jusqu'à la mort du tyran, fait trembler le département de l'Allier, » il se justifia dans la séance du 10 fructidor. Mais il ne put longtemps se soustraire aux poursuites de ses ennemis. Impliqué par la majorité thermidorienne dans les événements de prairial an III, il fut décrété d'arrestation, traduit devant la commission militaire, et condamné à la réclusion. A quelque temps de là, Forestier, ayant été compris dans l'amnistie dite du 4 brumaire, fut rendu à la liberté ; il disparut de la scène politique". (Extrait du "Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889", de A. Robert et G. Cougny).
[Bourbonnais. Sosthène Patissier, député de l'Allier].
Sans lieu ni date, , (1860-1900). 99 photographies « carte de visite » (60 x 90 mm) montées dans un album in-12 oblong (155 x 210 mm) chagrin fauve, écoinçons, initiales gravées S.T. (Sosthène, Thérèse) sur le plat supérieur et fermoir en bronze ciselés et dorés, tranches dorées (Auguste Klein).
Album de Sosthène Patissier, député de l'Allier de 1871 à 1881 dont 99 portraits-vignettes enchâssés recto verso, qui sortent principalement des ateliers de Moulins (Flammarion, Julien Lacroix, Brunel) mais aussi de l'atelier d'Alexandre Ken photographe à Paris sous le Second Empire, où sont réunis les membres de sa famille dont son épouse Thérèse Bardoux, des élus auvergnats et les grandes familles bourbonnaises Tortel et Féjard.Sosthène Patissier (Besson 1827-Souvigny 1910) dont le grand-père et le père furent maires de Besson (Allier) et propriétaires du château de Chéry, à Souvigny, appartenait à la bourgeoisie du Bourbonnais. Il épousa en 1855 Thérèse Bardoux (1835-1930), fille du vice-président du tribunal civil de Moulins. Avocat et conseiller municipal à Moulins, puis conseiller général du canton de Souvigny de 1871 à 1898, Patissier fut député de l'Allier de 1871 à 1881, siégeant au centre gauche. Il est l'un des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, le 16 mai 1877. Désavoué par ses électeurs, il ne se représente pas en 1881 aux élections législatives, mais il est de 1883 à 1898 vice-président du conseil général de l'Allier. Chevalier de la Légion d'honneur (1890) Sosthène Patissier fut membre de la Société d'émulation du Bourbonnais.Album établi dans une reliure d'Auguste Klein, célèbre orfèvre autrichien, fournisseur de la cour impériale et royale de Vienne. Il ouvrit plusieurs commerces à Paris, à la fin des années 1860, dont le 6, boulevard des Capucines, en 1869, qui sera spécialisé dans les ventes d'articles de maroquinerie et les bronzes. Il a notamment travaillé pour de riches collectionneurs européens et russes. Premier onglet partiellement déchiré.Robert, Cougny, Bourloton, Dictionnaire des parlementaires français, 1891, IV p. 560.
