Aubier Aubier, 1947. In-8 broché de 307 pages. Couverture abimée en dos sinon Bon état
Reference : 182863
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<p><meta charset="utf-8"><span>Considérée par la philosophie esthétique comme oeuvre imparfaite parce qu'assujettie au besoin et à la nécessité, l'architecture ordinaire est ici l'objet d'un tout autre regard. Habitation, lieu de travail, de culte ou de simple passage, elle est montrée au contraire comme l'endroit d'une expérience éminemment esthétique en ce qu'elle donne accès au plus profond de notre être-au-monde. Laissant à d'autres la vénération immobile de l'architecture monumentale, l'autrice chemine sans masque dans l'infinie complexité des émotions et des sensations suscitées par ces espaces du quotidien.</span><br><span>Sont éveillés en nous, dit-elle, tandis que l'on s'y meut, le sentiment d'être à sa place, celui d'être vivant, de battre à l'unisson du monde. Cette version dynamique de l'esthétique architecturale, qui recourt aux concepts de rythme, d'ambiance et d'atmosphère, s'affirme comme résolument contemporaine et, à ce titre, comme une source d'inspiration à la fois nouvelle et indispensable. Car ce contrepied pris des théories de Kant, Hegel et Benjamin l'est aussi d'une certaine architecture dont les excès de façade privent de toute sève nos lieux dits de vie.</span></p> Paris, 2024 Parenthèses 251 p., nombreuses photographies en noir et blanc, broché. 15 x 23
Neuf
Catalogue d'exposition, sous la direction de Jean-Louis ANDRAL, Patrick MAURIES.
Reference : 25929
ISBN : 9782850351013
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">Delacroix disait: «il faut un cœur d’acier pour terminer un tableau.» Il ne s’agit pas simplement de transmettre la vision de ce que l’on a dans la tête, car dans l’abstraction il n’y a pas de sujet, on s’appuie sur des notions étranges, couleurs, formes, espaces, mais à un moment donné la chose vous quitte, parce que la chose est plus forte que nous. Picasso le disait parfaitement: «la peinture est plus forte que moi: elle me fait faire ce qu’elle veut.»</span><br class="autobr" data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Le pastel est doute, et moi je veux garder ce doute, parce que le doute est l’humain. La peinture ne sert pas à grand-chose, si n’est peut-être à poser des questions. Et la grande question pour moi aujourd’hui est celle de la forme. Bernard Noël, peu avant de mourir, m’a écrit, en novembre 2020, une très jolie lettre, une lettre dans laquelle il écrit à propos de mes pastels une phrase de peintre: «C’est la forme qui interroge, comme parcourue par un message qui tressaille en elle.» Ce qui m’intéresse, c’est la tension entre la forme et l’espace. La peinture est un grand mystère, on essaie de faire revivre une forme qu’on a vue par exemple chez Georges de la Tour ou Mondrian. Quand ils peignaient, ils étaient dans la forme, ils la délimitaient par un jeu de tensions, et je m’en souviens aujourd’hui dans mes tableaux abstraits où j’augmente ou diminue l’intensité et la densité de la couleur en fonction de la distance ou pas qui se crée entre une teinte et sa voisine, en laissant maintenant de plus en plus de blanc, de respiration entre chaque forme, pour être moins sage. C’est un langage qu’il faut écouter, en laissant aller le pinceau ou le bâton, et qui vous signifie si le bon équilibre est trouvé; et le tableau est terminé lorsqu’il me surprend: car rien ne doit jamais être acquis.</span> Strasbourg, 2022 L'Atelier contemporain 128 p., illustrations couleur, broché avec rabats. 21 x 25
Neuf
<meta charset="utf-8"><div id="description-content" data-mce-fragment="1"><p data-mce-fragment="1">« Vieux, un Grec ne peut pas l’être » proclame Platon dans le<span data-mce-fragment="1"></span><em data-mce-fragment="1">Timée</em>. Que pouvait bien entendre par là le philosophe grec du IV<sup data-mce-fragment="1">e</sup><span data-mce-fragment="1"></span>siècle avant notre ère ? Plus généralement, comment la société antique pensait-elle le vieillissement ?<br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1">En particulier, comment les médecins ont-ils essayé d’expliquer ce phénomène et même d’y remédier ? Le vieillissement résultait-il d’une maladie et à ce titre était-il susceptible d’être ralenti, voire aboli, ou au contraire relevait-il d’un processus aussi naturel qu’inéluctable ? Quelle importance Grecs et Romains accordaient-ils à l’environnement, au milieu social, à l’activité professionnelle et à l’hygiène de vie ? Hommes et femmes étaient-ils égaux face à la vieillesse ?<br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1">Telles sont, bien avant les mirages alimentés par un transhumanisme triomphant, les principales questions abordées ici en dix courts chapitres suivis de la première traduction française du livre V du traité<span data-mce-fragment="1"></span><em data-mce-fragment="1">Sur la santé</em><span data-mce-fragment="1"></span>composé au II<sup data-mce-fragment="1">e</sup><span data-mce-fragment="1"></span>siècle de notre ère par le plus grand médecin de son temps, Galien de Pergame.</p><p data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"></p></div><div class="flip_book" data-mce-fragment="1"></div> Paris, 2023 Les Belles Lettres 376 p., broché. 14 X 21
Neuf
1996 paris, Fayard, 1996, in 8° broché, 573 pages ; couverture illustrée.
...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
<meta charset="utf-8"><div id="description" class="one-anchor" data-mce-fragment="1"><div class="mb-24" data-mce-fragment="1"><div class="one-collapse one-wysiwyg paragraph one-expend" data-mce-fragment="1">Si le parfum continue de nous fasciner malgré une certaine banalisation, due à la surabondance des lancements (plus de 2000 par an), c'est parce qu'il a joué pendant très longtemps un rôle capital dans la vie des humains. De l'Antiquité jusqu'au milieu du XIXe siècle il a été le principal médicament.<br data-mce-fragment="1">Aujourd'hui, après une longue éclipse, il entre à nouveau dans les hôpitaux.<br data-mce-fragment="1">Les parfums qui soignent existaient dès l'Antiquité. Selon les médecins grecs, la maladie naît de la corruption, de la putréfaction :<br data-mce-fragment="1">Celle de l'air, de la terre, des eaux stagnantes ou des matières en décomposition qui répandent des odeurs fétides. Quand elles pénètrent en nous, elles engendrent des maladies.<br data-mce-fragment="1">A contrario, les bonnes senteurs sont créditées de puissantes vertus prophylactiques et curatives.<br data-mce-fragment="1">Lié à l'igné, à l'imputrescible, le parfum l'est aussi au divin. Dans l'Égypte pharaonique il est la « sueur des dieux». Une conception qui trouve un écho dans le christianisme. La Légende dorée compare le corps du Christ transpercé par la lance d'un soldat romain à un vase rempli de baume odorant répandu pour guérir les âmes des pécheurs empuanties par le péché.<br data-mce-fragment="1">Les fonctions médicinales du parfum seront reconduites au Moyen Âge par les moines qui traduisent les ouvrages des médecins grecs et arabes et qui vont jouer aussi un grand rôle dans le développement d'une véritable aromathérapie.<br data-mce-fragment="1">Depuis l'Antiquité jusqu'à la séparation de la parfumerie et de la pharmacie qui intervient en France en 1810, le rôle prophylactique et thérapeutique du parfum sera constant. D'Hippocrate qui, au Ve siècle avant J.-C., demandait aux Athéniens de brûler des parfums sur des feux de bois aromatiques pour chasser l'épidémie qui s'abattait sur leur ville, au Docteur Raspail qui, en 1843, préconisait encore le camphre dans le traitement de nombreux maux, en passant par l'abbesse Hildegarde de Bingen, célèbre phytothérapeute du XIIe siècle, les exemples abondent. Eaux de senteurs, vinaigres et poudres aromatiques, cassolettes, baumes, sachets odoriférants, pommes d'ambre, gants, bonnets et éventails parfumés constituent tout un arsenal odoriférant dont la puissance est résumée dans cette phrase d'un médecin de Louis XIV : « Toute la vertu du médicament ne réside que dans son odeur ».<br data-mce-fragment="1">Aujourd'hui, en phase avec la demande croissante de produits naturels et de protection de l'environnement, on assiste à un retour des soins par les plantes aromatiques. Des parfumeurs et des aromathérapeutes élaborent des parfums bio de bien-être.</div></div></div> Gand, 2022 Snoeck 80 p., nombreuses illustrations couleur, broché avec rabats. 17 x 25
Neuf