Editions Robert Laffont, collection "Vécu", 1984. Fort in-8. Broché. 497 pages. Cahier photos central NB.Traduit de l'anglais par Jean-Pierre Carasso. Bon état
Reference : 4536
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Paris, Bernhard Grasset 1937. 8°. 254 S. Originalbroschur mit Deckelbild.
Erste französische Ausgabe. - Nr. 6/61 Exemplaren auf Velin pur fil (weitere 45 numerierte Exemplare wurden auf Alfa Navarre gedruckt). Joseph Roths "französischer" Roman über die 100 Tage der Rückkehr Napoleons an die Macht. "Le roman: C'est triste, je ne voudrais pas livrer le secret, mai je vous le dis à vous: les 100 jours. Il m'intéresse, ce pauvre Napoléon - il s'agit pour moi de la transoformer un Dieu redevenant un homme - seule phase de sa vie, ou il est 'homme' et malheureux. C'est la seul fois dans l'histoire où on voit qu'un 'incroyant' devient visiblement petit, tout petit. Et c'est ça qui m'attire. Je voudrais faire un 'humble' d'un 'grand'. C'est visiblement la punition de dieu, la première fois dans l'histoire moderne. Napoleon abaissé: voilà le symbole d'une âme humaine absolument terrestre qui s'abaisse et qui s'élève à même temps." (Brief von Joseph Roth an Blanche Gidon, Nizza 17.11 1934) - Joseph Roths verstand sich als Europäer und fühlte nach seiner Flucht aus dem deutschen Sprachraum das sprachliche und kulturelle Defizit des Monolingualen. In einem Brief an Blanche Gidon beklagt er sich über seine mangelden Französischkenntnisse: "Oh, si je pouvais écrire en français! Maintenant presqu' à quarant ans, je commence à comprendre qu'écrire qu'en une langue seulement c'est comme avoir un seul bras. Ayant deux patries je devrais pouvoir maitriser deux langues paternelles." (Brief vom 9.6. 1934 in der Orthographie Roths). - Blanche Netter-Gidon (1883-1974) war eine der engsten Vertrauten und die wichtigste Übersetzerin von Roths Schriften während des Exils in Paris. Sie stammte aus einer jüdischen Familie aus dem Elsass und wuchs in Rouen auf. 1911 heiratete sie den Mediziner Ferdinand Gidon. Sie war als Lehrerin an verschiedenen Gymnasien in Paris tätig und begann für den Verlag Payot E.T.H. Hoffmann und Heinrich Heine zu übersetzen. Über Maryla Reifenberg, der Frau des FAZ Journalisten Benno Reifenberg, lernte sie 1933 Joseph Roth kennen. Sie übersetzte den Roman "Radetzkymarsch". Obwohl Roth sich über die Qualität der Übersetzung beklagte, blieb sie bis zu seinem Tode die wichtigste Beraterin in Paris. Der grösste Teil des Nachlasses wurde von ihr nach dem Tode Roths am 27. Mai 1939 aus dessen letzter Wohnung in der Rue Tournon 18 gerettet. - Seite 22/23 mit schwachem Fleck wahrscheinlich durch die Einlage eines säuerhaltigen Papiers. Unbeschnittenes Exemplar. - Première édition française. - No. 6 des 16 exemplaires sur Velin pur fil (45 autres exemplaires numérotés furent imprimés sur Alfa Navarre). Le roman français de Joseph Roth sur les 100 jours qu'il fallut à Napoléon pour reconquérir le pouvoir. "Le roman: C'est triste, je ne voudrais pas livrer le secret, mai je vous le dis à vous: les 100 jours. Il m'intéresse, ce pauvre Napoléon - il s'agit pour moi de la transoformer un Dieu redevenant un homme - seule phase de sa vie, ou il est 'homme' et malheureux. C'est la seul fois dans l'histoire où on voit qu'un 'incroyant' devient visiblement petit, tout petit. Et c'est ça qui m'attire. Je voudrais faire un 'humble' d'un 'grand'. C'est visiblement la punition de dieu, la première fois dans l'histoire moderne. Napoleon abaissé: voilà le symbole d'une âme humaine absolument terrestre qui s'abaisse et qui s'élève à même temps." (Lettre de Joseph Roth à Blanche Gidon, Nice 17.11.1934). Joseph Roth se voyait comme un européen, mais ressentait en tant que germanophone son déficite culturel et linguistique. Dans une lettre à Blanche Gidon il se plaint de son manque de connaissance de la langue française. "Oh, si je pouvais écrire en français! Maintenant presqu' à quarant ans, je commence à comprendre qu'écrire qu'en une langue seulement c'est comme avoir un seul bras. Ayant deux patries je devrais pouvoir maitriser deux langues paternelles."(lettre du 9.6.1934 dans la manière d'écrire de Roth). - Blanche Netter-Gidon (1883-1974) était l'une des plus proches confidentes de Roth, ainsi que sa plus importante traductrice durant son exil à Paris. Elle était issue d'une famille juive alsacienne, elle grandit à Rouen, en 1911 elle épousa le médecin Ferdinand Gidon. Elle enseigna dans différent lycée parisiens et commença à traduire E.T.H. Hoffmann et Heinrich Heine pour l'éditeur Payot. Joseph Roth en lui fut présenté en 1933 par Maryla Reifenberg la femme du journaliste à la FAZ ( Frankfurter Allgemeine Zeitung) Benno Reifenberg. Elle traduisit le roman « Radetzkymarsch ». Même si Roth se plaignit de la qualité de sa traduction, elle resta, jusqu'à sa mort, sa plus importante conseillère à Paris. La plus grande partie de son héritage laissé à son dernier domicile au 18 rue Tournon, fut sauvé par Blanche Gidon après le décès de Roth le 27 mai 1939. - Pages 22/23 avec une légère tache provenant probalbement d'un papier intercallé avec un ph acide. - Exemplaire non coupé.
Paris, Gallimard, nrf. 1965. 8°. 273 S., 4 n.n. S. Originalbroschur.
"Du monde entier CCCLXXVII". - Erste französische Ausgabe. - Nr. 4 von 26 numerierten Exemplaren der Vorzugsausgabe auf Vélin pur fil Lafuma-Navarre. - Der zweite Roman von Otto F.Walter, "Herr Tourel" erschien 1962, gleich wie der Erstling "Der Stumme" im Kösel Verlag. - Schnitt leicht stockfleckig. Unaufgeschnittenes Exemplar. Du monde entier CCCLXXVII“. - Première édition française. - No 4 sur les 26 exemplaires numérotés de l'édition limitée sur Vélin pur fil Lafuma Navarre. - « Herr Tourel » le second roman de Otto F. Walter parut en 1962 chez Kösel Verlag, tout comme son premier roman « der Stumme ». - Tranche avec quelques rares rousseurs. Exemplaire non rogné.
Paolini François, Regnault François, Pastori Jean Pierre, Ferla Patrick:
Reference : 20007
(2013)
Lausanne, Favre, 2013. In-4 à l'italienne, cartonnage photographique. Tout beau tout neuf. Nombreuses photographies in-texte.
"Cinq ans après la disparition de son chorégraphe, vingt-cinq après sa fondation, le Béjart Ballet Lausanne est plus vivant que jamais. Tournées internationales, reprises du répertoire béjartien mais aussi créations de son directeur artistique, Gil Roman, ou de chorégraphes amis : le mouvement est perpétuel. Danseur de haut vol, chorégraphe de talent, disciple fidèle de Béjart auprès de qui il a dansé durant près de trente ans, Gil Roman a su tenir fermement la barre. C’est à lui que le BBL doit de figurer toujours parmi les compagnies internationales majeures. Durant des années, François Paolini a regardé travailler Maurice Béjart et Gil Roman. Ses « photographismes » documentent le passage de témoin."
Gallimard, collection Connaissance de l'orient, 1987. In-8 broché, couverture illustrée.
Traduit du japonais, préfacé et annoté par Georges Bonmarchand. Illustrations in-texte en noir. "Après Cinq amoureuses d'Ihara Saikaku (1642-1693), rénovateur et virtuose du haïkaï, rénovateur également de la prose japonaise au siècle d'Osaka et de la bourgeoisie marchande, voici l'autobiographie d'une femme, une vieillarde lucide qui se raconte à deux jeunes gens : pour avoir aimé au-dessous de sa condition (elle était de souche noble), elle vit périr son amant. On la maria d'autorité à un vieillard qui la laissa bientôt veuve. Elle devint alors la concubine d'un homme qui la délaissa et fut ainsi condamnée par les mœurs japonaises du temps à une prostitution de plus en plus avilissante. Elle témoigne ainsi de ce que pouvaient alors faire d'une femme bien née, mais qui prétendait à quelque liberté charnelle, les préjugés de caste et de classe.Avec le Roman de Genji, voici probablement le plus beau roman japonais d'avant le Meiji, d'un courage en tout cas, d'une audace, d'une sensibilité extraordinaires, et en japonais d'une très belle langue. Comme si l'effort avait épuisé Ihara Saikaku ou comme s'il savait que nul, pas même lui, ne pourrait faire mieux ou même aussi bien dans le genre, ce sera son dernier roman. Il parut en 1686, la même année que le recueil de nouvelles de Cinq Amoureuses, que nous avons déjà présenté dans cette collection. Une préface intelligente et précise permet de situer cette Vie par rapport à la société d'alors. "
Casterman, 2007. Grand in-4 broché, couverture à rabats. A l'état de neuf.
"Moby Dick, avant de raconter la lutte à mort entre un vieux capitaine névrosé et un cachalot blanc, c'est d'abord l'histoire d'un jeune homme qui rêve de vivre la grande aventure de la chasse à la baleine, laquelle ne durait jamais moins de trois ans, quand on en revenait. C'est l'histoire d'une passion, qui va se révéler dévorante. C'est aussi un roman d'apprentissage où tous les signes sont interprétés dans le sens d'une malédiction programmée. Du roman de Melville nous avons choisi (Denis Deprez et moi) de conserver ce désir du héros de ne pas se détourner de son rêve, et son regard de témoin sur la folie qui gangrène le cœur et l'esprit d'un homme prêt à tout sacrifier pour satisfaire son obsession. Mais ce n'est plus Ismahet qui raconte, c'est nous qui le suivons dans ses découvertes et rencontres successives : New Bedford et ses auberges de baleiniers, Nantuckett, Quiequeg -ce curieux harponneur tatoué venu des îles, qui va brouiller ses repères de puritain de la côte est- et le Péquod, ce rafiot en bout de course sur lequel ils choisissent mystérieusement d'embarquer..."