A. Dupret, Paris 1888, 12x19cm, broché.
Reference : 25324
Edition originale dont il n'est pas fait mention de grands papiers. Précieux et rare envoi autographe signé de Jules Tellier à Gyp, comtesse de Martel. Une infime déchirure angulaire sans manque en tête de la première garde, agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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P, Ed de la Tournelle, 1938, in8br, 97pp, non coupé. Un des 50 Hollande numéroté, seul grand papier. Langue: Français
Bruxelles, 1935. Un exemplaire du Journal des Poètes (37 x 53 cm) de 4 pages. Exemplaire roussi avec des déchirures au pliures. Article de Jacques Ganz "Les poètes noirs d'Amérique". Et un article sur les "Poètes blancs d'Amérique". Traductions de poèmes de Langston Hughes, Claude Mac Kay, William Carlos Williams...
Lorigine du Journal des Poètes remonte au mois de février 1931 lorsque quelques poètes belges de langue française Pierre Bourgeois, Maurice Carême, Georges Linze, Géo Norge et Edmond Vandercammen eurent lidée de créer une revue exclusivement consacrée à la poésie. Pour la diriger, ils songèrent à Pierre-Louis Flouquet. Né en 1900, de nationalité française, mais établi depuis longtemps à Bruxelles, à la fois peintre il partagea un atelier avec Magritte et poète, Flouquet nétait pas un néophyte en matière de revues. À Paris, en 1921, il a donné quelques dessins à Aventure, léphémère mensuel de René Crevel. Toujours dans les années 1920, mais à Bruxelles cette fois, il co-dirige 7 Arts et participe au groupe de la Lanterne sourde de Paul Vanderborght8. Surtout, à nouveau à Paris, il est le directeur artistique de Monde, de 1928, année de la fondation par Henri Barbusse de cet « hebdomadaire dinformation littéraire, artistique, scientifique et sociale », à 1930, lorsquil démissionne il aurait refusé de saffilier au parti communiste et prend la direction de la revue bruxelloise darchitecture Bâtir. En dépit de sa jeunesse, Flouquet pouvait donc se targuer dune réelle expérience dans le domaine de lédition. Homme de réseau, bien introduit dans le monde littéraire belge et français, il possédait assurément toutes les qualités pour mener à bien le projet que Norge et ses amis lui avaient confié. Publié davril 1931 à décembre 1935 sous la forme dun hebdomadaire, le Journal des Poètes fut remplacé en 1936 par le Courrier des poètes, une revue à la périodicité irrégulière, ainsi que par la série des « Cahiers du Journal des Poètes », une collection de volumes de poésie dont la parution fut interrompue en décembre 1942. En 1946, le Journal reparut mensuellement et devint, à partir du début des années 1950, lorgane officiel des Biennales internationales de Poésie alors organisées au casino de Knokke-Le-Zoute1. Il est aujourdhui édité quatre fois par an sous légide de la Maison Internationale de la Poésie Arthur-Haulot de Namur, ce qui en fait lune des plus anciennes revues littéraires belges francophones. Loin de se borner aux seuls écrivains de langue française, le Journal des Poètes manifesta demblée un intérêt peu commun pour les littératures étrangères et se constitua en un observatoire de la poésie internationale. On ne saurait énumérer ici toutes les littératures étrangères qui bénéficièrent de son hospitalité tant elles sont nombreuses : résolument éclectique, la revue accueillit des auteurs du monde entier. La seule restriction fut dordre chronologique : si lhebdomadaire publia parfois des vers de grands classiques, Hölderlin, Góngora, Blake, il sintéressa surtout à la production contemporaine.
1990 POETAS POETES ESPANOLES ESPAGNOLS DE HOY.Presses universitaires de Rennes, 1990, in8(15x21)broché,183pp.Anthologie(en espagnol) de la poésie espagnole du XXè siècle.Très bon état.
La première édition complète des Œuvres de Pierre Goudelin, émule de Theophile de Viau et de Mathurin Régnier, conservée dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. Toulouse, Pierre Bosc, 1648. In-4 de (16) pp., 213, (1) p.bl., (70) pour le Dictionnaire de la langue toulousaine, 104 pp. Plein vélin souple de l’époque, dos lisse orné du titre manuscrit en tête et de la date en queue. Reliure de l’époque. 230 x 165 mm.
Première édition complète des Œuvres du poète languedocien ; elle est aussi la dernière publiée de son vivant. Graesse, Trésor de livres rares, 123 ; Brunet, II, 1676. « L’édition de 1648 est la première complète et la dernière publiée du vivant de l’auteur, qui mourut le 16 septembre de l’année suivante ; le Dictionnaire en fait partie ». (Brunet) « Édition recherchée parce qu’elle est la dernière de ce recueil qui ait paru du vivant de l’auteur ». (Techener, n°9621) Pierre Goudelin ou Goudouli (1580-1649), le plus célèbre et le plus inventif des poètes languedociens, utilise l’ensemble des registres de langues. Il conçoit des spectacles poétiques pour les fêtes somptueuses données à la cour de Toulouse. Mais l’intérêt de son œuvre poétique dépasse de très loin le cadre régional ; émule d'une école locale poétique proche de l'esthétique baroque de Théophile de Viau, de l'écriture de Mathurin Regnier et de l'état d'esprit épicurien de Montaigne, Goudelin jouit de son vivant d’une réputation immense. Certains passages de Molière (qui séjourne à Toulouse en 1649) et de Cyrano de Bergerac sont inspirés de ses textes. « Enjoué, spirituel, homme de plaisir plutôt qu’homme d’étude, il fut recherché par les grands seigneurs, dont il égaya les fêtes. Il sut se les attacher par ses saillies, ses bons mots et les charmes d’une conversation pleine de cette verve piquante et de cet entrain qui sont les qualités habituelles des hommes du midi. Il devint le protégé et ami d’Adrien de Montluc, comte de Carmain. Les vers de Goudouli, chants royaux, ballades, stances, élégies, épigrammes, écrits dans cet idiome languedocien, dans ce dialecte ‘moundi’ dont il sut reproduire toutes les finesses et toutes les harmonies, furent récités ou chantés dans toutes les fêtes ; et il jouit pendant sa vie d’une réputation immense... Goudouli ne trouva pas un protecteur moins empressé dans le duc de Montmorency. Il composa, pour les fêtes somptueuses que donnait ce grand seigneur à la cour de Toulouse, un grand nombre de vers ; et pour les ballets, des discours qu’il récitait lui-même en masque, selon la coutume. Les œuvres du poète, que les habitants de Toulouse surnommèrent ambitieusement ‘l’Homère du Languedoc’, ont été imprimées plusieurs fois : à Toulouse, en 1648 ». (Nouvelle Biographie générale, t. 21, 371) On trouve ici la première édition complète de son œuvre maîtresse, le célèbre « Ramelet Moundi » (le « Bouquet toulousain »). Il comporte des odes, des stances (dont A l'hurouso memorio d'Henric le Gran, composée en l'honneur du roi Henri IV), des sonnets, quatrains et autres proses carnavalesques, chansons à boire, etc.. Le Dictionnaire de la langue tolosaine occupe 70 pages. L'ouvrage est orné de 2 belles vignettes en pages de titres, de bandeaux, culs de lampes et de lettrines décorées. Précieux exemplaire, de toute pureté, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque. Provenance : ex libris manuscrit sur le titre (Boussanelle ?), de la bibliothèque du Docteur Escat de Toulouse avec son tampon répété sur le contreplat et la page de garde.
POETES ITATIENS D'AUJOURD'HUI - 1Origine,1978, in16 broché.Tiré à 800 exemplaires.Une légère mouillure claire sur les premières et dernières pages.