Amsterdam Chez Arkstée & Merkus 1753 in 12 (15,5x9,5) 1 volume reliure plein veau foncé de l' époque, dos lisse orné, pièces de titre de maroquin rouge, tranches teintées rouges, frontispice, titre imprimé en rouge et noir orné d'une vignette gravée, XXX et 220 pages, un faux-feuillet d'errata non chiffré in fine, avec 4 planches gravées d'après les dessins de Bernard Picard, petites usures sur les coiffes. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Reference : 25631
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Amsterdam, Arkstée & Merkus, 1753. 12°. Frontispice, XXX (dont titre)-220-[2 (Errata)], 4 figures h. t. plein veau brun de l'époque, dos lisse orné (accrocs à la coiffe supér restauré, mors lég. frottés.
Édition critique de Prosper Marchand publiée une première fois en 1711. Le Cymbalum mundi, fut condamné lors de sa première publication en 1537 et « supprimée avec tant de soin qu'on en connaît avec certitude qu'un seul exemplaire » qui servit pour l'établissement d'une nouvelle édition au 18e s. « Ces dialogues composés à la manière de Lucien, sont de Bonaventure Des Périers, qui dans une lettre à un prétendu Pierre Tryocan (croyant), placée au commencement du livre a pris le nom de Thomas du Clevier, des impiétés et des hérésies condamnables, et le livre fut déféré au Parlement de Paris qui en ordonna la suppression et fit mettre en prison le libraire Morin. » Défendu au 19e siècle par Charles Nodier, ce titre de Bonaventure des Periers fut une nouvelle fois interdit en 1858. Frontispice et 4 figures gravées par B. Picart. Vignette sur le titre imprimé en rouge et noir.
Amsterdam, Prosper Marchand, 1732, Plein veau havane d'époque, dos à 5 nerfs orné de fleurons. Toutes tranches rouges., 243 pages. Ex-libris. A. Brölemann. Cuir taché, griffure sur le second plat. 5 gravures hors-texte
A AMSTERDAM ET A LEIPZIG. CHEZ ARKSTEE & MERKUS. 1753. IN-16 (9,5 X 15 X 2,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE XXX + 220 ET (2) PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS LISSE ORNE D'UN DECOR DE FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN ROUGE, FILET DORE SUR COUPES, TRANCHES ROUGES. ILLUSTRE D'UN FLEURON DE TITRE NON SIGNE, D'UN FRONTISPICE PAR B. PICART GRAVE PAR BAKKER ET DE 4 FIGURES HORS TEXTE SIGNEES B. P. (BERNARD PICART) SANS NOM DE GRAVEUR. (COHEN. 300).QUELQUES DEFAUTS EXTERIEURS, DONT PETIT MANQUE DE CUIR SUR UN MORS , SINON BON EXEMPLAIRE.
A Amsterdam [Paris], chez Prosper Marchand, 1732. Un vol. au format pt in-12 étroit (152 x 88 mm) de 2 ff. bl., 2 ff. n.fol., xxx - 243 pp., 2 ff. n.fol. et 2 ff. bl. Reliure de l'époque de plein veau glacé et moucheté brun, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, semis de pointillés dorés, pièce de titre de maroquin vieux-rouge, titre doré, palette dorée en tête et queue, roulette dorée sur les coupes, tranches saumon.
''Curieux ouvrage'' recelant ici une planche gravée (sur 5) signée B. P. [Bernard Picart] dans la plaque. ''On prétend que l'on n'a point condamné ce livre comme impie et détestable, ainsi qu'on l'a cru longtemps ; mais qu'il l'a été, parce qu'on soupçonnait que l'auteur, ami de Clément Marot, et attaché à une cour où la religion réformée était protégée, avait voulu, sous des allégories, prêcher cette religion. D'autres prétendent que l'auteur a voulu caractériser, sous des noms empruntés, une partie des personnes de la cour, dont les moeurs et la conduite lui avaient paru répréhensibles.'' (in Peignot). Une tradition remontant à Henri Estienne en 1566 attribue à Des Periers la paternité de Cymbalum mundi (Carillon du monde), en français, avec quatre dialogues poétiques, faits antiques, joyeux et facétieux, son œuvre la plus connue. Publié à Lyon, en 1537, cet ouvrage fut saisi par ordre du Parlement, et détruit. Le Cymbalum était supposé adressé par Thomas du Clénier (l’incrédule) à Pierre Tryocan (anagramme de Croyant). L’hypothèse de Bonaventure des Périers ferait émaner l’ouvrage du milieu évangélique de l’entourage de Marguerite de Navarre. D’autres hypothèses situent son origine à la Sorbonne, ce qui en ferait un pamphlet dirigé contre les évangélistes et les réformés. Enfin, d’autres voient dans cet ouvrage l’œuvre d’un auteur pratiquement athée qui, dans une série d’allégories, ridiculise toute forme de croyance et de connaissance, à la fois catholiques et protestantes. Peignot I, Dictionnaire des principaux livres condamnés au feu, 101 - Caillet I, Manuel bibliographique des sciences psychiques et occultes, 3080 - Quérard II, La France littéraire, p. 527 - Brunet II, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 644 - Graesse II, Trésor de livres rares et précieux, p. 372. Angles et coiffes élimés. Petit manque en marge inférieure gauche du premier plat. Ors du dos présentant un éclat légèrement altéré. Quelques rousseurs et feuillets parfois légèrement oxydés. Un saut de pagination du fait de l'absence d'une planche Du reste, bonne condition.
1732 ( Amsterdam , Marchand, 1732 ); in-12, demi-basane blonde, dos à nerfs 2 titres dorés sur étiquettes de maroquin rouge, tranches rouges; XXX, 243pp. ( 4)pp. ( errata). Titre orné ( reproductiondu titre de 1537) et 4 gravures hors texte.
Ex-libris armorié " Ern. de Toytot". Exemplaire en reliure postérieure ( 19ème), auquel il manque la page de titre et le frontispice. ( S1)