4 peintures de Georges Badin, coll. «Ecri(peind)re», Aencrages & Co, Baume-les Dames, 2013, non paginé. Broché, couverture à rabats, 17,2 x 23,2 cm.
Reference : IXY-249
Edition originale. Tiré à 500 exemplaires, après les 20 signés et numérotés avec des peintures originales de Georges Badin. Nom de l’ancien propriétaire masqué au liquide correcteur. Bon état.
La Lecture Pour Tous
M. Jean-Luc Remond
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François-René de CHATEAUBRIAND, Joseph FIÉVÉE, Marie-Barthélémy DE CASTELBAJAC, le comte O’MAHONY, le vicomte DE BONALD, l’Abbé DE LAMENAIS, VILLÈLE, Charles-Marie D’IRUMBERRY DE SALABERRY, etc.
Reference : LCS-18520
Le Conservateur a cessé de paraître en 1820, afin de protester contre le projet de loi sur le rétablissement de la censure. Paris, Au bureau du Conservateur, chez le Normant Fils (Rue de Seine), 1818-1820. 6 volumes in-8 de 632, 656 (erreur de pagination entre 93 et 113 - sans manque - conforme aux autres exemplaires), 624, 640, 632 et 640 pages (déchirure en marge de la p. 31 sans manque de texte). Pleine basane racinée, dos lisses finement ornés, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, haut des charnières et deux coiffes frottées. Reliure de l’époque. 200 x 123 mm.
Rare tirage unique et complet de ce périodique «ultra-royaliste» dont Chateaubriand fut le chef de file. Face au succès du journal libéral La Minerve, le parti royaliste ne voulait pas rester désarmé et ses membres décidèrent donc de la création d’un journal qu’ils nommèrent Le Conservateur. Ensemble bien complet de tout ce qui a paru de ce périodique ultra-royaliste dirigé par Chateaubriand et quelques amis liés à la cause monarchique. Soit au total 78 livraisons imprimées d'octobre 1818 à mars 1820. La devise de ce journal est imprimée en exergue de chaque page de titre : "Le Roi, la Charte et les Honnêtes Gens". Cet organe réunit d'octobre 1818 à mars 1820 les meilleures plumes du parti des ultras : le cardinal de la Luzerne, l'abbe de Lamennais, le duc de Fitz-James, le marquis d'Herbouville, le comte de Salaberry, les vicomtes de Bonald et de Castelbajac, Genoude, Berryer fils, etc., Les auteurs dénonçaient principalement la politique du gouvernement d'Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu puis celle d'Elie Decazes, accusés de défendre des intérêts révolutionnaires mettant en péril la Charte de 1814. Dans ses Mémoires d'Outre-tombe, Chateaubriand estime que la «révolution opérée par ce journal fut inouïe : en France, il changea la majorité dans les Chambres ; à l'étranger il transforma l'esprit des cabinets». Il rencontra à la fois un vif succès de presse mais aussi d’opinion puisqu’il eut un impact notable sur le public. Le journal fut tiré à trois mille exemplaires lors des premières livraisons, puis il oscilla entre sept mille et huit mille cinq cents à partir de novembre 1818. Il cessa de paraître, lorsque la censure fut rétablie en février 1820 à la suite de l'assassinat du duc de Berry. Cette résolution fut annoncée aux souscripteurs par une lettre de Chateaubriand achevant la 78e et dernière livraison. «En résumé, c'est dans ce recueil justement célèbre, foyer ouvert à tous les regrets, à tous les ressentiments à toutes les exagérations des ultras, qu'il faut surtout chercher la politique royaliste pendant les dix-huit mois qu'il vécut. À sa dissolution, quelques-uns de ses rédacteurs, en tête desquels était Lamennais, fondèrent Le Défenseur, journal religieux, politique et littéraire. 1er mars 1820-11 oct. 1821. 6 vol. in-8°. Cette nouvelle feuille devint le champion ardent, passionné et pour ainsi dire officiel de la philosophie de Lamennais. Il y eut pour collaborateurs MM. de Bonald, Saint-Victor, Genoude, le cardinal de la Luzerne, Lamartine, etc.» (Hatin, Bibliographie historique et critique de la presse périodique française etc., pp. 338-340). «Quant à nous, nous ne craignons rien. Nos principes sont ceux de la religion, de l'ordre et de la justice : tôt ou tard nous triompherons avec ces principes. La vérité renversera toujours l'édifice de l'erreur et du mensonge. Partout où le paganisme avait placé ses faux dieux, le ciel envoya un destructeur ; chaque temple païen vit un Barbare armé à ses portes. La Providence n'arrêta la torche et le levier que quand la race infidèle fut changée : alors une croix s'éleva sur les monuments, et tout fut dit.» (Chateaubriand, extrait du Conservateur). Exemplaire de qualité en reliure de l’époque.
EXEMPLAIRE DU TIRAGE DE TÊTE Louis Aragon, Les Chambres / Poème du temps qui ne passe pas, NRF, Gallimard, 2022, 64 p., 140x205mm. Non coupé. Sous papier cristal. Neuf. Sorti de presse. Il a été tiré de l’édition originale de cet ouvrage cinquante exemplaires sur vélin Rivoli des papeteries Arjowiggins numérotés de 1 à 50. Exemplaire n°28/50 Tirage de tête 40e anniversaire de la mort de Louis Aragon La chambre est « le lieu où toute chose se dénoue », écrit Louis Aragon. Et dans Les Chambres, poème du temps qui ne passe pas, dernier recueil publié de son vivant en 1969, le poète offre un des dénouements de sa poésie. Ses thèmes de prédilection (l’amour d’Elsa, la mémoire et le chant) portent le poète, pourtant face au bilan de sa vie : la désillusion communiste (il n’a pas su dire la réalité du stalinisme, l’URSS a envahi la Tchécoslovaquie en 68 et ne soutient plus le poète ni sa femme) et la mort prochaine de l’être aimé. "Ces chambres ici dont je parle sont toutes chambres, Elsa, que nous eûmes ensemble. Ces chambres du passé sont celles de l’adieu à la compagne d’une vie, qui s’éteindra un an après la publication. Elles offrent un dernier tour dans les souvenirs d’un couple que la mort va défaire. Pour Aragon et Elsa le monde n’est plus à venir. À l’heure où le temps s’égrène dangereusement ce sont toutes les chambres partagées qui reviennent à la mémoire du poète, si semblables et pourtant chacune si unique. Cet au revoir à la Muse se déploie en vers libres, déstructurés, suivant la dérive mémorielle. Il faut écrire une fois de plus cet amour, l’écrire avant qu’il ne soit trop tard. « Parce que tout passe, mais non point le temps d’avoir aimé, d’aimer encore, jusqu’au dernier souffle, bientôt, ce dernier mot proche et terrible. » Envoi soigné, assurance comprise.
Les Iconomécanophiles du Limousin. 2002. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 20 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et couleurs dans le texte. Relié par une baguette.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Chambres daguerriennes - collodion - coins collés - folding coffre - chambres à joues - d'atelier moderne - d'atelier anciennes - chambres de voyages - etc Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Edouard Duppont. 1956. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 32 pages augmentées de nombreuses photos en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 643-Le logement et son équipement
Sommaire: Chambres à coucher, comment meubler votre chambre, chambres à coucher-salles de séjour, le plexiglas, lustres et apppliques. Classification Dewey : 643-Le logement et son équipement
[Paris], Imprimerie nationale, s.d. (1791) in-8, 12 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé. Une mouillure claire.
Du 27 septembre 1791. Porte surtout sur l'abolition des Chambres de commerce, qui ne seront rétablies qu'en 1802.Martin & Walter, Anonymes, 1964. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT