‎PLACID (Jean-François DUVAL, dit).‎
‎Rencontre.‎

‎Sans titre, peinture à l'acrylique sur carton souple signée au crayon. Datée au pinceau nov. 83 au verso (28,2/40 cm). Une assemblée réunie dans un lieu indéterminé, peinte dans un style expressionniste ravageur. Bon état.‎

Reference : AWD-241


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€430.00
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‎Anonyme‎

Reference : 40320

(1946)

‎Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎

‎1 vol. in-4 reliure demi-basane raciné sous étui, répertoire médical offert par les Laboratoires Darrasse, 1944-1946, 30 pages manuscrites, le reste du répertoire est vierge. Rappel du titre complet : Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎


‎Intéressant journal manuscrit de 30 pages évoquant notamment (très fugacement) la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux annamites provenant de l'entourage de Bao Daï".....‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR350.00 (€350.00 )

‎[A.F.D.G. Association Française pour le Développement de la Géographie] - ‎ ‎Collectif ; A.F.D.G. Association Française pour le Développement de la Géographie‎

Reference : 62711

(1991)

‎Géographes Associés (Revue - Lot de 19 numéros) [ Contient : ] N° 9 : 2ème Semestre 1991 ; 10 : Spécial Géoforum 1er Semestre 1992 ; 11 : Xe Anniversaire 2ème Semestre 1992 ; 12 : Didactique 1er Semestre 1993 ; 13 : Spécial 27e Congrès 2ème Semestre 1993 ; 16 : 1er Semestre 1995 ; 17 : Europe 2ème Semestre 1995 ; 18 : Géoforum 1995 Rencontre Franco-Britannique 1er Semestre 1996 ; 19 : Géoforum 1996 Hommage à Michel Philiponneau 2ème Semestre 1996 ; 20 : Congrès de l'UGI La Haye 4-8 août 1996 Contributions de l'AFDG 1er semestre 1997 ; 21 : Actes de Géoforum Besançon 1997 Géographies et Modèles 2ème Semestre 1997 ; 22 : Actes de Géoforum Le Havre 1998 Formation des Géographes et Société ; 23 : Actes de Géoforum Pau 1999 Aménagement et Géographie 1999 ; 24 : Actes de Géoforum Aix-en-Provence Villes et Géographie 2000 ; 25 : Actes de Géoforum de Saint-Denis Nature et Cité 2001 ; 26 : Actes de Géoforum Lyon 2002 Appliquer la Géographie. Projets de Territoire projets de Société ; 27: Actes de Géoforum Liège 2003 Quelle géographie enseigner demain à l'Université ? ; 28 : Frontières palestiniennes. Regards croisés des géographes ; 30 : Actes de Géoforum Lille 2005 Savoir penser et partager l'information géographique : les SIG (Revue - Lot de 19 numéros) [ Contient : ] N° 9 : 2ème Semestre 1991 ; 10 : Spécial Géoforum 1er Semestre 1992 ; 11 : Xe Anniversaire 2ème Semestre 1992 ; 12 : Didactique 1er Semestre 1993 ; 13 : Spécial 27e Congrès 2ème Semestre 1993 ; 16 : 1er Semestre 1995 ; 17 : Europe 2ème Semestre 1995 ; 18 : Géoforum 1995 Rencontre Franco-Britannique 1er Semestre 1996 ; 19 : Géoforum 1996 Hommage à Michel Philiponneau 2ème Semestre 1996 ; 20 : Congrès de l'UGI La Haye 4-8 août 1996 Contributions de l'AFDG 1er semestre 1997 ; 21 : Actes de Géoforum Besançon 1997 Géographies et Modèles 2ème Semestre 1997 ; 22 : Actes de Géoforum Le Havre 1998 Formation des Géographes et Société ; 23 : Actes de Géoforum Pau 1999 Aménagement et Géographie 1999 ; 24 : Actes de Géoforum Aix-en-Provence Villes et Géographie 2000 ; 25 : Actes de Géoforum de Saint-Denis Nature et Cité 2001 ; 26 : Actes de Géoforum Lyon 2002 Appliquer la Géographie. Projets de Territoire projets de Société ; 27: Actes de Géoforum Liège 2003 Quelle géographie enseigner demain à l'Université ? ; 28 : Frontières palestiniennes. Regards croisés des géographes ; 30 : Actes de Géoforum Lille 2005 Savoir penser et partager l'information géographique : les SIG‎

‎19 vol. in-8 br., AFDG, Université Lyon II, 1991-2005 : Géographes Associés (Revue - Lot de 19 numéros) [ Contient : ] N° 9 : 2ème Semestre 1991 ; 10 : Spécial Géoforum 1er Semestre 1992 ; 11 : Xe Anniversaire 2ème Semestre 1992 ; 12 : Didactique 1er Semestre 1993 ; 13 : Spécial 27e Congrès 2ème Semestre 1993 ; 16 : 1er Semestre 1995 ; 17 : Europe 2ème Semestre 1995 ; 18 : Géoforum 1995 Rencontre Franco-Britannique 1er Semestre 1996 ; 19 : Géoforum 1996 Hommage à Michel Philiponneau 2ème Semestre 1996 ; 20 : Congrès de l'UGI La Haye 4-8 août 1996 Contributions de l'AFDG 1er semestre 1997 ; 21 : Actes de Géoforum Besançon 1997 Géographies et Modèles 2ème Semestre 1997 ; 22 : Actes de Géoforum Le Havre 1998 Formation des Géographes et Société ; 23 : Actes de Géoforum Pau 1999 Aménagement et Géographie 1999 ; 24 : Actes de Géoforum Aix-en-Provence Villes et Géographie 2000 ; 25 : Actes de Géoforum de Saint-Denis Nature et Cité 2001 ; 26 : Actes de Géoforum Lyon 2002 Appliquer la Géographie. Projets de Territoire projets de Société ; 27: Actes de Géoforum Liège 2003 Quelle géographie enseigner demain à l'Université ? ; 28 : Frontières palestiniennes. Regards croisés des géographes ; 30 : Actes de Géoforum Lille 2005 Savoir penser et partager l'information géographique : les SIG (avec son CD)‎


‎Ensemble non suivi de 19 numéros de la revue "Géographes Associés", organe de l'AFDG ("Association Française pour le Développement de la Géographie", créée à Lyon le 22 janvier 1982 "à la suite des Assises Nationales de la Géographie ayant pour objectif l'examen critique de la situation et des perspectives de la discipline"). Etat très satisfaisant (annotations et passages stabylotés, essentiellement dans les 6 premiers numéros). Prix du lot, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR195.00 (€195.00 )

‎[Librairie Plon, Plon, Nourrit et Cie] - ‎ ‎BAUMANN, Emile‎

Reference : 60882

(1921)

‎L'Immolé [ Avec 5 L.A.S. de l'auteur ] "Monsieur, vous m'avez écrit, après avoir lu Job et l'avoir fait lire à Sa Majesté le Roi de Bulgarie, une lettre charmante [ ... ] J'ai prié Jacques Labègue de vous exprimer avant moi le grand plaisir que j'en ai reçu. Je suis sur le point d'entreprendre un grand voyage en Orient. Je ne pourrai traverser la Bulgarie et je le regretterai à cause de vous. Mais j'irai à Constantinople et dans des pays soumis aux Turcs comme la Cilicie et l'Anatolie, si c'est possible. Un des objets principaux de mon itinéraire est de refaire les courses de Saint Paul ; car je me propose d'écrire un livre sur lui. Si vous aviez quelques suggestions utiles à me donner pour ce voyage, des indications de personnages à visiter, je vous en serais tout-à-fait reconnaissant. Je sais que l'Orient vous est, sur une vaste échelle, familier. Notre évêque, Mgr Grente, m'a dit quel souvenr heureux il gardait de sa rencontre avec vous [... Et dans une autre lettre : ] "J'ai regardé sur la carte les noms modernes des lieux que je tiendrais à visiter parce que Saint Paul les traversa : en Macédoine, Philippe est remplacé par Filibedjik, village en ruines, au nord d'Eski-Cavala ; en Asie-Mineure, Laodicée est aujoud'hui Ladik ; Antioche de Pisidie Soultan-Dagh ; Iconium Koniak, Cybistra Eregli [il pose également des questions sur Salonique et sur la traversée de Chypre à Beyrouth, etc... ]‎

‎1 vol. in-12 cartonnage bradel vert, couvertures conservées, Librairie Plon, Plon, Nourrit et Cie, Paris, s.d. [circa 1921 ], 254 pp. et 1 f.. Rappel du titre complet : L'Immolé [ Avec 5 L.A.S. de l'auteur ] "Monsieur, vous m'avez écrit, après avoir lu Job et l'avoir fait lire à Sa Majesté le Roi de Bulgarie, une lettre charmante [ ... ] J'ai prié Jacques Labègue de vous exprimer avant moi le grand plaisir que j'en ai reçu. Je suis sur le point d'entreprendre un grand voyage en Orient. Je ne pourrai traverser la Bulgarie et je le regretterai à cause de vous. Mais j'irai à Constantinople et dans des pays soumis aux Turcs comme la Cilicie et l'Anatolie, si c'est possible. Un des objets principaux de mon itinéraire est de refaire les courses de Saint Paul ; car je me propose d'écrire un livre sur lui. Si vous aviez quelques suggestions utiles à me donner pour ce voyage, des indications de personnages à visiter, je vous en serais tout-à-fait reconnaissant. Je sais que l'Orient vous est, sur une vaste échelle, familier. Notre évêque, Mgr Grente, m'a dit quel souvenr heureux il gardait de sa rencontre avec vous [... Et dans une autre lettre : ] "J'ai regardé sur la carte les noms modernes des lieux que je tiendrais à visiter parce que Saint Paul les traversa : en Macédoine, Philippe est remplacé par Filibedjik, village en ruines, au nord d'Eski-Cavala ; en Asie-Mineure, Laodicée est aujoud'hui Ladik ; Antioche de Pisidie Soultan-Dagh ; Iconium Koniak, Cybistra Eregli [il pose également des questions sur Salonique et sur la traversée de Chypre à Beyrouth, etc... ]‎


‎Avec 5 lettres autographes signées (datées de 1923) de l'écrivain d'inspiration catholique Emile Baumann, soit un total de 10 feuillets et 15 pages. Très intéressante correspondance à un destinataire anonyme : "Monsieur, vous m'avez écrit, après avoir lu Job et l'avoir fait lire à Sa Majesté le Roi de Bulgarie, une lettre charmante [ ... ] J'ai prié Jacques Labègue de vous exprimer avant moi le grand plaisir que j'en ai reçu. Je suis sur le point d'entreprendre un grand voyage en Orient. Je ne pourrai traverser la Bulgarie et je le regretterai à cause de vous. Mais j'irai à Constantinople et dans des pays soumis aux Turcs comme la Cilicie et l'Anatolie, si c'est possible. Un des objets principaux de mon itinéraire est de refaire les courses de Saint Paul ; car je me propose d'écrire un livre sur lui. Si vous aviez quelques suggestions utiles à me donner pour ce voyage, des indications de personnages à visiter, je vous en serais tout-à-fait reconnaissant. Je sais que l'Orient vous est, sur une vaste échelle, familier. Notre évêque, Mgr Grente, m'a dit quel souvenr heureux il gardait de sa rencontre avec vous [... Et dans une autre lettre : ] "J'ai regardé sur la carte les noms modernes des lieux que je tiendrais à visiter parce que Saint Paul les traversa : en Macédoine, Philippe est remplacé par Filibedjik, village en ruines, au nord d'Eski-Cavala ; en Asie-Mineure, Laodicée est aujoud'hui Ladik ; Antioche de Pisidie Soultan-Dagh ; Iconium Koniak, Cybistra Eregli [il pose également des questions sur Salonique et sur la traversée de Chypre à Beyrouth, etc... ]‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR350.00 (€350.00 )

‎[Plon, Denoël, Clud de la Femme, Nouvelle Cité, L'Atlas des Voyages] - ‎ ‎GANNE, Gilbert ; [ GANNES, Gilbert ]‎

Reference : 56321

(1966)

‎[ Lot de 13 ouvrages dont 12 dédicacés par l'auteur, avec 10 lettres autographes signées ] Ceux qui ont tout quitté. Moines, moniales et religieux d'aujourd'hui [ Avec : ] Le Transcorrézien [ Avec : ] Le Panache Blanc [ "Pour Michel Suffran ce livre qui lui était, plus qu'à nul autre, destiné... ] Un Fils Unique [ Avec : ] Orgueil de la Maison [ Avec 1 L.A.S. de 2 pages : ] [ Avec : ] Saint-Aviste [ Avec : ] L'initiative de l'amour. A la rencontre de bouddhistes au Japon [ Avec : ] Ne dites pas les temps sont mauvais. Des chrétiens renouvellent le visage de l'Eglise [ Avec : ] Messieurs les Best-Sellers. [ Avec 2 L.A.S. de 2 pages chacune : ] [ Avec : ] Bernanos, Giraudoux, Barrès, Claudel, Matisse, Maurras, Fromentin, La Varende, Feydeau, Loti, Tels que les voient leurs héritiers [ Avec : ] Tamanrasset ou le désert fertile [ Avec : ] Londres [ avec 4 L.A.S. de 2 pages chacune ] [ Avec : ] Portugal [ avec 3 L.A.S. de 1, 2 et 3 pages ]‎

‎13 ouvrages format in-8, in-12 et in-4 (cartonnés) Ceux qui ont tout quitté. Moines, moniales et religieux d'aujourd'hui, Plon, 1976 [ Avec : ] Le Transcorrézien, Denoël, 1980 [ Avec : ] Le Panache Blanc, 1966 [ "Pour Michel Suffran ce livre qui lui était, plus qu'à nul autre, destiné..." ] Un Fils Unique, La Table Ronde, 1968 [ Avec : ] Orgueil de la Maison, Club de la femme, 1969 [ Avec 1 L.A.S. de 2 pages : ] [ Avec : ] Saint-Aviste, Plon, 1972 [ Avec : ] L'initiative de l'amour. A la rencontre de bouddhistes au Japon [ Avec : ] Ne dites pas les temps sont mauvais. Des chrétiens renouvellent le visage de l'Eglise, Nouvelle Cité, Paris, 1980 [ Avec : ] Messieurs les Best-Sellers, Librairie Académique Perrin, 1966, Plon, 1979 [ Avec 2 L.A.S. de 2 pages chacune : ] [ Avec : ] Bernanos, Giraudoux, Barrès, Claudel, Matisse, Maurras, Fromentin, La Varende, Feydeau, Loti, Tels que les voient leurs héritiers, Plon, 1972 [ Avec : ] Tamanrasset ou le désert fertile, SOS Editions, 1975 [ Avec : ] Londres, L'Atlas des Voyages, Rencontre, 1968 [ avec 4 L.A.S. de 2 pages chacune ] [ Avec : ] Portugal, L'Atlas des Rencontres, 1966 [ avec 3 L.A.S. de 1, 2 et 3 pages ]‎


‎Magnifique ensemble réunissant 12 ouvrages dont 12 dédicacés et certains enrichis au total de 10 belles L.A.S. de Gilbert Ganne, adressées à l'écrivain bordelais Michel Suffran, dont certaines magnifiques : "J'ai remarqué qu'à de très rares exceptions près (qui ne se produisent que dans le secret d'une amitié) les vrais écrivains repoussent les conseils et les critiques se rapportant à leur style et à leur conception de l'écriture. Il semble qu'une fois placée leur voix, ils refusent de la mettre en question, moins peut-être par orgueil que parce qu'ils la savent trop vulnérable. Et aussi parce que le style étant bel et bien l'homme même, c'est dans leur être finalement que s'ouvrirait la brèche s'ils laissaient l'étranger l'entreprendre, fut-ce innocemment", ou cette longue lettre à en-tête du Royal Albion Hotel de Bristol, évoquant Anatole France, Saint Ambroise, Buzzati ou Sagan. Dans cette autre lettre datée de juillet 1971 : "Je me suis souvent posé la question : savoir si l'échec n'était pas la pierre angulaire de l'existence, qu'il survienne à n'importe quel moment, quelquefois à la fin, alors même que la gloire paraît éclatante "Dieu donne et Dieu reprend" dans la plupart des cas, mais surtout il fait sentir la vanité de toute chose, plus encore le seuil que l'on ne peut franchir. Pour prendre un exemple récent, il est certain que de Gaulle est mort avec le sentiment de l'échec... [ ... ]. Dans une autre : "J'ai fini par me demander si tout cela, si tout ce que nous faisons a une importance quelconque. Avant on ne s'interrogeait pas comme aujourd'hui sur la valeur de l'écriture : elle était reconnue. Nous sommes entrés dans un temps de confusion et de désagrégation ; on finira par donner le Nobel aux graffiti ou à la page blanche [ ... ] Au fond, il n'est possible d'écrire autrement que pour l'éternité". Dans une autre longue lettre où il évoque longuement Bordeaux : "Le vrai miracle de Bordeaux, c'est de recéler une puissance explosive de poésie - à condition d'y avoir vécu son enfance. Car souvent, Jean Cayrol et moi-même nous avons remarqué que ce qui est sans signification pour les étrangers - un mur lépreux, des rues désertes - avait pour nous nous un pouvoir d'extase poétique tout à fait rimbaldien. Etre Bordelais est donc d'une grande conséquence pour un écrivain, ou plutôt cela permet les vocations ; mais puisque tous les Bordelais ne sont pas écrivains, je me demande si les enfants de notre ville élevés par des mères, ou très proches d'elles, ne reçoivent pas ce don de préférence à tout autre". Originaire de Bordeaux Gilbert Gannes (1919-2010) mena notamment une carrière de grand reporter aux Nouvelles Littéraires puis à l'Aurore.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR650.00 (€650.00 )

‎MARCHAL REBOUL, Ninette‎

Reference : 55717

(1978)

‎Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul. ‎

‎1 manuscrit illustré de 47 ff., avec nombreuses photos contrecollées (retirage de clichés anciens mais également plusieurs photos originales anciennes (Mathilde Müller, Fernand Marchal, Roger et Thérèse Ramspacher, Les Ormeaux à Epinal, Ninette Reboul), 1978-1980, et 1 vol. reprographié (Souvenirs de Fernand Marchal), 205 pp.. Rappel du titre complet : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul [On joint : Souvenirs 1886-1944. Jours de Gloire par son grand-frère Fernand Marchal ]. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fill à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Ropartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul. ‎


‎Ecrit avec style ("L'Aîné était un roi d'égoisme, l'autre la bonté la plus délicate" ; "Celle-ci épousa un alsacien qui la fit plus pleurer que rire..." etc...) ce manuscrit intéressera de manière très large, notamment les amateurs d'histoire de l'Alsace ou des Vosges. Nous joignons à ce manuscrit original les souvenirs reprographiés de son frère Fernand Marchal (souvenirs beaucoup mieux "construits" mais très complémentaires).Nous fournissons ci-après un résumé succinct et quelques extraits de ce manuscrit original : Souvenirs illustrés de famille de "Ninette" Marchal Epouse Reboul, née vers 1900. Le grand-père maternel, Frédéric Müller, était pasteur venu d'Alsace en Algérie vers 1860. Il eut 6 enfants dont Fritz, Edouard, Caroline et Mathilde, mère de la narratrice. "Voici donc la branche maternelle, un quart de vos vies décrite, l'autre quart est certainement plus amusante, c'est celle de mon père". Celui-ci était l'un des 12 enfants de Gédéon Marchal (né au ban de la Roche près de Rothau vers 1820) lequel fut ouvrier puis contremaître à l'usine Steinlein Dieterlein. Son patron lui ayant avancé les sommes nécessaires, il put acheter une petite usine à Laclaquette. Du côté de son mari Paul Reboul, ils descendaient par la femme de Henri Reboul, Marguerite Méjan, de huguenots ("famille très HSP"). Sa soeur Pauline devint la femme du pasteur Noël. Le dernier quart "est parfaitement terrien, des vignerons du midi, j'ai toujours entendu votre père dire que ces grands parents ne travaillaient que quelques jours par an et vivaient très bien". Henri Reboul avait un frère Elie qui un deux filles dont l'une épousa un Aimé Rabinel et l'autre devint Madame Perrier. Ce grand-père Henri-Esprit Reboul était parti à Nîmes pour devenir acteur ou peintre mais il était finalement devenu directeur de l'usine dont sa femme Marguerite Méjan avait hérité de ses parents "la première usine de pâte fondée en France". "Je crois que cet homme doué pour toutes sortes de choses, de voies artistiques, à dû souffrir de se consacrer à la fabrication des vermicelles et des macaronis". 'Pendant de nombreuses années les 6 frères et 3 soeurs de la famille Marchal (Paul, Gustave, Jules, Camille, Ernest, Alfred, Mathilde, Lina, Fanny) se sont parfaitement entendus [... ] Aujourd'hui en août 1978 je suis le seul enfant vivant de Camille [ ... ]""Papa, Camille, aimait raconter son enfance dans la grande propriété de Rothau, la façon de vivre dans cette vallée de la Brûche entre le travail et la Bible". Il épousa Mathilde Müller, rencontrée à Alger. Nous passerons sur mille détails racontés avec verve. L'auteur fut au collège de fille à Saint Dié puis à Epinal. Elle survécut à la grippe espagnol (son grand-père lui avait prédit qu'elle perdrait ses cheveux...) puis à l'armistice devint cheftaine d'éclaireuse ("sans aucune formation"). L'année suivante, elle se définit une règle de vie : "ne pas mentir (sauf dans certains cas où on ne peut éviter sans dommages de faire de la peine) ; écouter sans interrompre en essayant de comprendre ; défendre le personnage absent au lieu de l'accabler ; et oublier autant que possible ce qu'on vous a dit". Elle évoque les cours de Monsieur Melchior en littérature, les cours de diction de Daniel Michenot, professeur au Conservatoire de Strasbourg (cela vers 1917-1918). Elle y rencontre le directeur, Guy Rapartz. "Le quatuor Capet était fort à la mode, je fis la connaissance de Capet 1er violon chez les Pol". Elle reçut 15 demandes en mariage de divers soupirants avant de convoler avec Paul Reboul, etc...‎

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