A Paris, chez Dalibon, 1826. Deux volumes grand in-8 [hauteur 248 mm], CC-184-[2] + 486-[2] pages. Textes latin et français en regard. Demi-maroquin violine à petits coins, dos à larges faux-nerfs filetés et ornés. Reliure de l'époque signée Ponge. (Quelques frottements, rares rousseurs. Quelques ajouts manuscrits au crayon léger sur les feuillets de tables.)
Reference : 000689
La traduction de Juvénal par Dussaulx parut pour la première fois à Paris en 1770, le traducteur après l'avoir retouché et augmenté de notes en donna une nouvelle édition en 1782. C'est d'après cette seconde édition qu'ont été faites celle de 1796 et les suivantes. Cette édition de 1826 est dite seconde édition par rapport à une autre publiée chez le même libraire en 1821. Un des quelques exemplaires en papier vélin, celui-ci à toutes marges, annoncés par Brunet III, 633-634.
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P., Dalibon, 1826, 2 vol. in-8°, cc-184 et 486 pp, texte latin avec la traduction française en regard, reliures demi-chagrin havane à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid et entourés de filets dorés, titre et palette dorée en queue, filets dorés sur les plats (rel. de l'époque), rousseurs éparses, bon état. Excellente édition bilingue (Brunet III, 633-634)
Juvénal (60-140) se plut à opposer la dépravation de son temps aux mœurs plus chastes et droites des Romains de la République. Après s'être voué d'abord à la rhétorique, cet ami de Martial commença en effet à composer des satires vers l’âge de quarante ans, lorsque la chute de Domitien, puis le règne de Trajan et surtout d’Hadrien lui permirent d’exprimer le fond de son cœur en dénonçant surtout les abus dont il était témoin dans un art partagé entre le réalisme et l’outrance, l’emphase déclamatoire et la concision du proverbe. Juvénal fut poète politique, doublé d'un véritable philosophe et d’un moraliste d’inspiration stoïcienne. Son œuvre est un peu plus importante que celle de Perse : seize satires, dont les premières attaquent des travers précis et dont les dernières développent des thèmes moraux plus généraux. Ainsi la troisième satire évoque les embarras de la Ville, la sixième les femmes, la huitième les nobles ou la dixième les vœux... La traduction de Juvénal par Dussaulx parut pour la première fois à Paris en 1770, le traducteur après l'avoir retouché et augmenté de notes en donna une nouvelle édition en 1782. C'est d'après cette seconde édition qu'ont été faites celle de 1796 et les suivantes. Cette édition de 1826 est dite seconde édition par rapport à une autre publiée chez le même libraire en 1821.