Phaidon, 1994. Grand in-4 broché, couverture à grands rabats. La jaquette comporte de menus défauts (voir image) et une étiquette de librairie au second plat, le livre est en belle condition. Illustré de nombreuses reproductions en couleurs.
Reference : 7869
Au sommaire: Les années d’apprentissage - Les années de transition: entre ville et campagne - Réalisme et idéalisme: Nord et Sud - Le paradis intérieur - Les dernières années. Notes, bibliographie, table de oeuvres, index général. "Pierre Bonnard (1867-1947) est l'un des maîtres de la peinture du XXe siècle. S'il est surtout connu comme peintre de l'intimisme et des scènes d'intérieur, on ne saurait donner une idée fidèle de son art sans accorder à ses multiples dessins et lithographies la place qu'ils méritent dans son œuvre. C'est comme graphiste que Bonnard fait ses premières armes ; il réalise de nombreuses affiches et illustrations pour divers magazines, dont La Revue blanche. Dès 1890, il s'associe à Maurice Denis, Edouard Vuillard et d'autres membres du groupe des nabis ; ses premières œuvres se caractérisent par de grands aplats de couleur et une construction asymétrique s'inspirant de Gauguin et des estampes japonaises. A partir de 1900, sa palette s'enrichit et il développe les thèmes qui rythmeront l'ensemble de son œuvre, à la manière d'une obsession : les paysages et les scènes d'intérieur. Explorant ainsi des questions formelles d'une complexité croissante, il atteint une maîtrise sans précédent de la couleur et de la lumière. A sa maturité, l'art de Bonnard manifeste une intensité éblouissante et un lyrisme qui font de lui l'un des plus grands coloristes du XXe siècle. Dans cette importante étude de la vie et de l'œuvre de Bonnard, Nicholas Watkins ne présente pas un rescapé sentimental de l'impressionisme, mais un artiste exigeant et novateur qui affronte les défis d'une culture picturale en pleine évolution. Les nombreuses reproductions des toiles, lithographies et croquis permettent d'analyser en détail le travail de Bonnard et de constituer un ouvrage de référence sur un artiste dont l'influence considérable a souvent été mal comprise."
La Bergerie
Mme Aline Berger
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<p>Ca catalogue, consacré à l'héritage artistique de Pierre Bonnard, met en évidence la continuité ininterrompue qu'il a engendré avec des peintres d'aujourd'hui. Bonnard n'est pas seulement "le nabi très japonard " mais aussi un peintre qui a su ouvrir des voies inconnues, introduisant par la nature au coeur de son processus pictural, une lecture nouvelle de la modernité. Depuis sa mort en 1947, sa notoriété a connu des hauts et des bas, car cette oeuvre inclassable et so singulière dans son époque à toujours fait débat. Elle n'est ni dans l'avant- garde, ni passéiste, elle appartient à un autre temps, celui de la longue durée qui marque l'origine de cette démarche pictural féconde qui renoue, par son attachement au réel, les fils de la mémoire, du sens et de la vie.</p><p>Ainsi sont présnets dans ce catalogue, autour d'oeuvres de Bonnard, Geneviève Asse, Bathlus, Bardone, bazaine, Bioulès, Blanche, Frydman, Kimura, Lesieur, Mangú Quesada, Marchand, Rothko, Sagal, Truphémus et Vieira da Silva.</p><p>Avec les essais d'Isabelle Cahn, Véronique Serrano et Sarah Whitfield.</p> Le Cannet, 2021 SilvanaEditoraile 192 p., Broché, très nombreuse illustrations couleur. 19 x 27 cm
Neuf
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">Dès le milieu du XIXe siècle, la nouvelle organisation du temps de travail va participer à l’avènement des loisirs. Paris et sa région deviennent la figure de proue de ce changement en France et en Europe. Ce phénomène a fait les belles heures de l’impressionnisme, mais ce sont les artistes de la génération suivante, appartenant à cette «Belle Époque» (1890-1914), qui connaissent un véritable tournant dans l’expression de la modernité en peinture. Loisirs et spectacles, de jour comme de nuit, se développent sur tous les registres, ne cessant d’attirer un public croissant, d’origines sociales variées. Canotage, patinage, courses de chevaux, cirques, cabarets, théâtres et music-halls sont autant de sujets peints par de nombreux artistes: Anquetin, Bonnard, Dufy, Pourtau, Roussel, Toulouse-Lautrec, Vallotton mais aussi Abel-Truchet, Chabaud, Ibels ou Albert André.</span><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Dirigé par Véronique Serrano, le catalogue comprend des essais de Julia Csergo, historienne du monde contemporain, et Gilles Genty, historien de l’art, donnent des éclairages pointus, chacun dans leur catégorie, définissant les périmètres de cette culture des loisirs à la Belle Époque. Leurs textes sont accompagnés de notices détaillées et illustrées sur toutes les œuvres exposées, rassemblant ainsi un corpus iconographique d’une grande richesse.</span><br data-mce-fragment="1"> Milan, 2023 Silvana Editoriale 248 p., illustré, broché. 21,50 x 25,50
Neuf
CAHN Isabelle,KOYAMA-RICHARD Brigitte, KAWAKANE Toshiko, GIANFREDA Sandra, CHIVOT Mathias.
Reference : 31286
ISBN : 9782382031902
<p><meta charset="utf-8"><span>Pierre Bonnard (1867-1947) considère les estampes japonaises comme un modèle essentiel pour son engagement sur la voie de la modernité. Ces images, venues d'un pays lointain, lui enseignent de nouveaux principes esthétiques qui bouleversent sa pratique artistique. Le peintre français partage avec les grands maîtres de l'estampe japonaise une sensibilité aux êtres, à la nature, et aux animaux ainsi qu'un même intérêt pour la représentation de la vie quotidienne alliée à une certaine fantaisie.</span><br><span>A travers une sélection d'estampes de grands maîtres japonais ainsi que de peintures, dessins, affiches, gravures et photographies de Pierre Bonnard, l'ouvrage Bonnard et le Japon illustre les correspondances entre l'art du pays du Soleil-Levant et la création d'un des plus grands peintres français.</span></p> Paris, 2024 In Fine/Hotel de Caumont 192 p., nombreuses illustrations couleur, cartonnage éditeur. 24,5 x 28,5
Neuf
<meta charset="utf-8"><p data-mce-fragment="1">La problématique de l’autoportrait est bien la plus mystérieuse et la plus inaccessible de l’histoire de la peinture. Au XX<sup data-mce-fragment="1">e</sup><span data-mce-fragment="1"></span>siècle, l’autoportrait n’est plus seulement l’affirmation d’une fonction mais le siège d’une réflexion plus profonde, une manière d’interroger son double, dans une constante recherche de vérité intérieure, tout en révélant aux yeux des autres une part invisible de soi-même.<br data-mce-fragment="1">Cette recherche de conscience de soi se métamorphose en une fiction à travers chaque autoportrait, dans une représentation souvent très éloignée de ce que l’artiste voit dans le miroir, figurant en quelque sorte une vérité momentanée qui se rejoue dans chaque œuvre et s’exprime de manière très différente selon les peintres.<br data-mce-fragment="1">Autour de Bonnard seront présentées des œuvres de Balthus, Bernard, Cézanne, Chagall, Denis, Maillol, Matisse, Manguin, Marquet, Picasso, Toulouse-Lautrec, Vuillard, Vallotton, ou encore Buffet, Goetz, Hélion, Ibels, Poliakoff, Roussel, Tal Coat et Vieira da Silva.<br data-mce-fragment="1">Dans cette aventure du regard, les essais de Jean Louis Schefer, d’Alain Lévêque et de Véronique Serrano apportent des éclairages historiques et ouvrent des pistes de réflexion ; celui de Roberto Mangú Quesada porte la voix d’un peintre, précieux témoignage de celui qui côtoie inévitablement cet autre qui l’habite.</p><p data-mce-fragment="1"></p><p data-mce-fragment="1">Catalogue d'exposition : Le Cannet, Musée Bonnard, juin - octobre 2021.</p><p data-mce-fragment="1">Bilingue français / anglais.</p> Milan, 2021 SilvanaEditoriale 232 p., 145 illustrations, broché. 19 x 27
Neuf
BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)
Reference : G425
FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). =================
Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanum est, perseverare diabolicum.