Seuil jeunesse, 2004. In-12 carré, cartonnage rose illustré.
Reference : 2165
A l'état de neuf. Tordant !
La Bergerie
Mme Aline Berger
+41 79 689 98 41
Paiement par virement bancaire en francs suisses ou en euros (sans frais). Les paiements par PayPal ne sont plus acceptés, suite à un différend qui nous a décidés à nous passer de leurs services. Les livres sont expédiés dans les jours suivant la réception du montant demandé.
BELIN. 2005. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 189 pages. Couverture illustrée en couleur.. . . . Classification Dewey : 150-Psychologie
Classification Dewey : 150-Psychologie
4 pages autographes de 49 vers signés sur 2 feuillets in-4 (avec deux repentirs), avec mention à l'encre, d'une autre main, en bas de la dernière page : "Paris Bd Saint Germain 1902" : Nous en livrons une transcription partielle : [ Manuscrit autographe signé ] Page d'Histoire : [ Il évoque la mort du dauphin Louis puis continue ... ] "Et le peuple affranchi déjà de son tyran / Se souvint tout à coup des Comtes émigrants, / Douta de voir jamais leur race anéantie / Et n'osa point trouver la Liberté grandie / Avec sous son pied rouge un cadavre nouveau, / Ce cadavre d'enfant et non de tyranneau. / Or, comme un meurtrier poursuivi par son crime / Voit toujours devant lui les traits de sa victime / O France qui ne fut méchante qu'une fois / Tu devrais le revoir ce fils blond de tes Rois / Et quand des imposteurs t'ont dit chacun : "Regarde!" / "Je suis Louis dix-sept ! " tu répondis, hagarde : / "Tous mes Rois sont morts, tous !" Et tu devais souffrir, / Car tu connaissais bien comme ils savaient mourir !" / 'Et c'était tout le temps et l'angoisse et la gêne / Dans cette liberté que tu goûtais à peine ! / Sans cesse on l'habillait de régimes nouveaux / Aussitôt rejetés, n'étant pas aussi beaux; / Tel un amant jaloux qui cherche avec ivresse / Les plus brillants joyaux pour parer sa maîtresse / Et n'en juge pas un digne de sa beauté, / Tel, le peuple, voulant orner la Liberté / Lui mit le Consulat après le Directoire / Et trouvant tour à tour chaque robe trop noire, / Chaque gouvernement trop étroit ou trop laid, / Enfin croyant trouver celui-là qu'il fallait / La força d'embrasser un vêtement, le pire / Et lui meurtrit le cou dans ce carcan : l'Empire / Mais nul ne supposa que son avènement / Sonnait pour nos aïeux l'heure du châtiment. / [ ... ] "Et la France partit dans la gloire au trépas ! / Et la France mourut ne s'apercevant pas / Qu'elle payait ainsi quelque dette divine, / Qu'un sabre châtiait alors la guillotine / Et que livrant à l'Aigle un par un tous ses fils / L'Aigle en les dévorant vengeait la fleur de Lys".
Beau poème autographe signé de Maurice Renard (1875-1939), l'écrivain à succès de nombreux romans fantastiques et de science-fiction, parmi lesquels le célèbre ouvrage "Les Mains d'Orlac". Dans le présent poème manuscrit, il évoque la mort tragique du dauphin Louis-Charles de France (1785-1795), connut comme "Louis XVII", et le poids de ce crime sur la conscience de la Nation... Bon tat (petites fentes en pliures)
Phone number : 09 82 20 86 11
10 Floréal 13 [30 avril 1805], 18,5x23,1cm, une feuille.
Lettre autographe de Stendhal adressée à sa sur Pauline. 28 lignes rédigées d'une fine écriture à l'encre noire. Prénom «Pauline» de la main de l'expéditeur au bas de la lettre. Numéro d'inventaire «36» à l'encre d'une autre main. Deux petites traces de timbre et cachet, une petite déchirure restaurée en marge basse de la page. Quelques infimes pliures inhérentes à la mise sous pli de la lettre. Rare et belle lettre de Stendhal adressée à sa sur Pauline, dans laquelle transparaît toute la sensibilité du jeune homme et son amour pour l'art dramatique plus d'une vingtaine d'année avant ses grands succès romanesques. Cette lettre provient de la correspondance qu'entretint Henri Bayle, ici âgé de vingt-deux ans, avec sa sur Pauline de trois ans sa cadette. Cette véritable liaison épistolaire, qui prit bien vite la forme d'un «journal» - les réponses de Pauline étaient rares - est un jalon essentiel dans la constitution du parcours intellectuel du futur Stendhal. Notre lettre, d'un grand lyrisme, témoigne de la force du lien unissant le jeune écrivain et sa sur: «Serrons-nous l'un contre l'autre ma bonne amie. Nous ne trouverons jamais personne qui aime Pauline comme Henri, ni Henri ne trouvera jamais une plus belle âme que Pauline.»L'emploi de la troisième personne et d'un vocabulaire amoureux érige la jeune femme au rang d'alter ego, d'âme-sur et même de maîtresse idéale. Le jeune Henri est alors justement sous le joug d'une dévorante passion pour la comédienne Mélanie Guilbert qu'il a rencontrée à l'occasion de ses cours de déclamation chez Dugazon: «Je m'en vais peut-être vous ennuyer par ma sombre tristesse. Je sais bien que le sérieux des passions ardentes, n'est pas aimable. » Contrastant avec cette relation passionnée, Pauline symbolise la raison et l'équilibre, une figure qu'Henri, tel un pygmalion peut façonner à loisir. En bon précepteur il conseille: «Apprends par cur des rôles. À propos de déclamation, je t'apprendrai mille choses. Je te porte un Gil Blas, et un Tracy.» On comprend ici l'adoration que Stendhal voua au théâtre dès ses plus jeunes années, tant en qualité de lecteur que de dramaturge (le fonds de ses archives à la Bibliothèque de Grenoble contient près de 700 feuillets d'ébauches): «Je suis au désespoir de ne pas pouvoir vous porter des Bonnets. Mais attendez, peut-être un jour viendra que...comme dit Ulino.» Cette passion du théâtre, Henri compte bien la transmettre à sa sur: «Nous travaillerons comme des diables, pendant le temps que je resterai à Grenoble.» En contrepied total avec l'éducation des femmes à son époque, il mit un point d'honneur à ce que Pauline soit une personne instruite; on retrouve d'ailleurs dans plusieurs lettres des injonctions du frère ordonnant à sa sur d'abandonner les travaux d'aiguille au profit des lectures qu'il lui recommande. Véritablement obsédé par le théâtre et persuadé qu'il deviendra un auteur de comédies à succès, il travaille sans relâche: «On m'annonce une chambre où je ne serai pas libre, et où je ne pourrai pas seulement déclamer. Tâche de déranger cet arrangement.» Bien des années avant la rédaction des grands romans qui feront sa renommée, Stendhal comprend déjà que la solitude - thème cher aux écrivains romantiques - est pour lui source de création et affirme: «Un solitaire est jaloux de sa liberté. C'est son plus grand bien comme c'est celui de tous les hommes.» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Précieux exemplaire de cet ouvrage de gastronomie très recherché, bien complet de toutes ses planches, conservé dans son élégante reliure en basane racinée de l'époque. *** Precious copy of this very sought after work of gastronomy, complete with all its plates, preserved in its elegant binding in roan with a tree roots design.
Paris, Capelle et Renand, 1808.In-8 de 356 pp., 17 planches. Relié à l'époque comme la plupart des exemplaires sans la seconde table. Basane racinée, dos lisse orné d'urnes dorées, pièce de titre de maroquin vieux rose. Reliure de l'époque. 194 x 125 mm. *** Paris, Capelle et Renand, 1808.8vo [194 x 125 mm] of 356 pp., 17 plates. Bound as usual at the time without the second table. Roan with a tree roots design, flat spine decorated with golden urns, old pink morocco lettering piece. Contemporary binding.
A Paris, chez Lheureux, 1823 et 1824. 8 vol. au format in-8 (213 x 137 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., cxxiv - 454 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 506 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 476 pp. 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 420 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 578 pp. 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 402 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 438 pp. et 1 f. n.fol. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 466 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de pleine basane racinée blonde, filet, filets en pointillés et dentelle dorés encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets gras dorés, roulette dorée sur les nerfs, larges fleurons romantiques dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin havane, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées.
Ensemble - sous reliures décoratives du temps - complet des huit volumes le constituant. Le premier s'ouvre sur un frontispice gravé figurant l'auteur d'après Deveria. Vicaire V, Manuel de l'amateur de livres du XIXème siècle, 915. Coiffes et angles parfois légèrement élimés. Epidermures pouvant affecter les plats. Un cahier désolidarisé. Claires rousseurs dans le texte ; dont quelques feuillets sont davantage pourvus. Du reste, bonne condition.