Paris, Futuropolis, 1983. Portofolio (36,5 x 29 cm.), en [10] feuilles sous cartable à rabats pleine toile noire orné du titre et d'une vignette argentée. Très belle condition.
Reference : 150
Page de titre présentant toutes les planches, 1 feuillet de préface de Varenne et 8 planches couleurs, toutes à caractère érotique. Edition originale, tirage limité à 750 exemplaires numérotés et signés par l'artiste à la première planche, notre exemplaire portant le numéro 725.
La Bergerie
Mme Aline Berger
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Précieux exemplaire cité par Tchemerzine, ayant appartenu au baron Seillière puis à Marcel Bénard, et ayant figuré à l’exposition Dix siècles de Livres français en 1949. Paris, Philippe le Noir, s.d. [c. 1526]. Petit in-4 gothique de (4) ff. prél. titre compris, (145) ff., 1 mm. de la marge bl. sup.du titre a été anciennement renforcé sans manque. Maroquin rouge, somptueux décor à la fanfare sur les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Belz-Niedrée. 187 x 132 mm.
Précieuse édition gothique de la plus grande rareté, la première parisienne, de ce poème allégorique composé par Jean Bouchet en l’honneur d’Artus Gouffier, seigneur de Boissy, duc de Roannais mort à Montpellier en mai 1519. Brunet, I, 1157; Tchemerzine, II, 34-35. Dédié à Madame Marguerite, sœur de François Ier, l’ouvrage s’ouvre sur un panégyrique de Gouffier, ancien gouverneur de François Ier, grand maître de France en 1514 et protecteur influent du poète. Sous le couvert d’une allégorie très raffinée Jean Bouchet brosse ensuite un tableau saisissant de cet étrange labyrinthe de fortune dans lequel puissants, fortunés et jouisseurs festoient allégrement avant d’être précipités dans d’âpres tourments. «Aultres estoient plains de ieux et de esbas De passetemps et de amoureux combas Aultres estoient plains de tables couvertes Ou lon veoit viandes descouvertes Et plusieurs mectz garnis de vins exquis Autant plus qu’il n’est es gens requis... Tous lesquels gens au son des instruments Prevoyent soulas et grans esbatemens... Rians chantans & prenans leurs plaisirs Et iouissans de leurs humains désirs...» Dans une fine analyse psychologique et sociale le procureur de Poitiers convie le lecteur à un tableau haut en couleurs des différents états de la société du temps. Remontant aux origines du monde Bouchet dresse ensuite un tableau des révolutions des empires et termine par «Le Dialogue des doctrines véritables», dispute en 26 rondeaux, sur l’utilité et l’abus des sciences. La vraie béatitude ne pourra être atteinte qu’avec l’appui des trois nobles dames: Foi, Espérance et Charité. Jean Bouchet (1476-1557), poète et historien poitevin, fut le dernier des grands rhétoriqueurs. C’est à Poitiers que son Labyrinthe de fortune vit le jour (1522, puis 1524) avant d’être imprimé à Paris par Philippe le Noir en 1526 (la présente édition). Très rare édition mal décrite par Tchemerzine qui cite pourtant le présent exemplaire (c’est d’ailleurs le seul qu’il cite) mais indique par erreur une figure au recto du dernier f. Le titre, imprimé en rouge et noir, est orné d’une grande lettrine et de la marque de Philippe le Noir. Très bel exemplaire, le seul cité par Tchemerzine, revêtu par Belz d’une somptueuse reliure à la fanfare ornée des armes du baron Seillière (1890, n°444). Des bibliothèques du baron Seillière (armes au centre des plats) et Marcel Bénard avec ex libris (cat. 1925, n°56). Le présent exemplaire a en outre figuré à l’exposition Dix siècles de Livres français (Lucerne, 1949, n°90) et il est le seul cité par Tchemerzine.
Précieux exemplaire cité par Tchemerzine, ayant appartenu au baron Seillière puis à Marcel Bénard, et ayant figuré à l’exposition Dix siècles de Livres français en 1949. Paris, Philippe le Noir, s.d. [c. 1526]. Petit in-4 gothique de (4) ff. prél. titre compris, (145) ff., 1 mm. de la marge bl. sup.du titre a été anciennement renforcé sans manque. Maroquin rouge, somptueux décor à la fanfare sur les plats, armes frappées or au centre, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée Belz-Niedrée. 187 x 132 mm.
Précieuse édition gothique de la plus grande rareté, la première parisienne, de ce poème allégorique composé par Jean Bouchet en l’honneur d’Artus Gouffier, seigneur de Boissy, duc de Roannais mort à Montpellier en mai 1519. Brunet, I, 1157 ; Tchemerzine, II, 34-35. Dédié à Madame Marguerite, sœur de François Ier, l’ouvrage s’ouvre sur un panégyrique de Gouffier, ancien gouverneur de François Ier, grand maître de France en 1514 et protecteur influent du poète. Sous le couvert d’une allégorie très raffinée Jean Bouchet brosse ensuite un tableau saisissant de cet étrange labyrinthe de fortune dans lequel puissants, fortunés et jouisseurs festoient allégrement avant d’être précipités dans d’âpres tourments. « Aultres estoient plains de ieux et de esbas De passetemps et de amoureux combas Aultres estoient plains de tables couvertes Ou lon veoit viandes descouvertes Et plusieurs mectz garnis de vins exquis Autant plus qu’il n’est es gens requis... Tous lesquels gens au son des instruments Prevoyent soulas et grans esbatemens... Rians chantans & prenans leurs plaisirs Et iouissans de leurs humains désirs... » Dans une fine analyse psychologique et sociale le procureur de Poitiers convie le lecteur à un tableau haut en couleurs des différents états de la société du temps. Remontant aux origines du monde Bouchet dresse ensuite un tableau des révolutions des empires et termine par « Le Dialogue des doctrines véritables », dispute en 26 rondeaux, sur l’utilité et l’abus des sciences. La vraie béatitude ne pourra être atteinte qu’avec l’appui des trois nobles dames : Foi, Espérance et Charité. Jean Bouchet (1476-1557), poète et historien poitevin, fut le dernier des grands rhétoriqueurs. C’est à Poitiers que son Labyrinthe de fortune vit le jour (1522, puis 1524) avant d’être imprimé à Paris par Philippe le Noir en 1526 (la présente édition). Très rare édition mal décrite par Tchemerzine qui cite pourtant le présent exemplaire (c’est d’ailleurs le seul qu’il cite) mais indique par erreur une figure au recto du dernier f. Le titre, imprimé en rouge et noir, est orné d’une grande lettrine et de la marque de Philippe le Noir. Très bel exemplaire, le seul cité par Tchemerzine, revêtu par Belz d’une somptueuse reliure à la fanfare ornée des armes du baron Seillière (1890, n°444). Des bibliothèques du baron Seillière (armes au centre des plats) et Marcel Bénard avec ex libris (cat. 1925, n°56). Le présent exemplaire a en outre figuré à l’exposition Dix siècles de Livres français (Lucerne, 1949, n°90) et il est le seul cité par Tchemerzine.
« Sensuit la compendieuse description de la terre de promission ». Edition originale imprimée à Paris en 1518. (Paris, Michel Le Noir, 1518).Petit in-folio gothique à 2 colonnes de (6) ff., 227, (1) f. avec la marque de Michel Le Noir au verso. Infime restauration dans la marge supérieure du titre sans manque et dans un feuillet de table. Relié en veau havane anglais du XVIIIe siècle, filet doré encadrant les plats, armoiries couronnées frappées or au centre, dos à nerfs orné à froid, pièce de titre de maroquin rouge, filet doré sur les coupes, tranches jaspées.257 x 186 mm.
Edition originale fort rare de ce livre important sur la « Turquie, Syrie et Palestine ». Catalogue des livres rares du Baron Ruble, 377 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 587 ; Brunet, IV, 415 ; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, 243 ; Mortimer, Harvard French, 363 ; Roehricht, 371. « Il s’agit d’une chronique romanesque très rare dont l’auteur est Sébastien Mamerot qui se nomme dans la préface ». (Catalogue Ruble). « Chronique des expéditions en Terre Sainte depuis Charlemagne jusqu’à la prise de Constantinople par Mahomet II : elle offre une histoire assez exacte des croisades » (Rahir). La présente édition est souvent décrite par erreur comme étant la seconde des « Passages de oultre mer » publiés vers 1512 par François Regnault. Il s’agit d’un livre différent dont nous avons ici l’édition originale, très recherché pour la partie intitulée « s’ensuit la Compendieuse Description de la terre promission », qui occupe les ff. 69 à 126 et dont les chapitres se lisent ainsi : « Les dix tribus d’Israël, les monts d’Israël, les rites d’Israël, la naissance de Mahomet, des sarazins, des grecs, des juifs, la voie de Jérusalem au Sinaie», etc. Mamerot alla visiter les lieux saints à Jérusalem et il était de retour en 1488, époque où il rédigea sa Description des pays qu’il avait parcourus. Il décrit ainsi entre autres lieux Venise, Chypre et Jérusalem, en expliquant les coutumes des habitants dans ces régions, leurs alphabets, … L’illustration superbe se compose d’un titre gravé sur bois à pleine page et divisé en deux compartiments : la partie supérieure montre Saint Louis recevant la bénédiction du pape avant la croisade, et la partie inférieure présente l’armée des Croisés faisant face aux Turcs. Le texte est en outre orné de 6 vignettes de scènes de bataille et de 6 autres gravures reproduisant les alphabets de Breydenbach. Il est également enrichi de nombreuses initiales gravées sur bois, certaines historiées, et de la marque de Michel Le Noir au verso du dernier feuillet. Précieux exemplaire de ce volume fort rare relié au XVIIIe siècle pour le deuxième comte Spencer avec ses armoiries couronnées frappées au centre des plats. Seuls 5 exemplaires sont répertoriés dans l’ensemble des bibliothèques du monde : deux en France (B.n.F. et Bibliothèque de Lyon), un à la NYPL, un à la Koninklijke Bibliotheek et un à la British Library. Volume fort rare dont il n’est passé qu’un autre exemplaire complet sur le marché public depuis plus de trente ans. L’exemplaire Harvard décrit par Mortimer possédait le titre gravé en facsimilé et le feuillet portant la marque de l’imprimeur était remonté. Provenance : George John Spencer, Deuxième comte Spencer (1758-1834) (l’exemplaire est relié à ses armoiries), George Horace (1882-1960) et Alison Johnstone, Trewithan (avec leur ex libris daté de 1933).
Édition originale rare de cet essai anticlérical illustré de 26 planches. A Paris, l’An Ier de la République Française, 1792. Imprimé l’An II, 1793.In-8 de xxiv pp., 254 pp., 26 estampes en 55 planches (25 en couleurs, 30 en noir) dont 23 en double épreuve, 3 en triple épreuve et 2 sur papier bleu.Maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, dos lisse orné, coupes décorées. Reliure du XIXe siècle.219 x 130 mm.
Édition originale rare de cet essai anticlérical illustré de 26 planches.Cohen 111 ; Brunet IV, 1070-1071.Exemplaire du tirage de tête sur papier vélin.« Tome I (seul paru) : XII-254 pp., plus 26 planches dessinées par Bar et gravées par lui en manière de lavis » (Cohen, 111).« C’est le début d’une réduction du grand ouvrage décrit ci-dessus. Rabelli n’est que l’anagramme italianisé de Bar ». (Cohen, qui estime les exemplaires de base de 80 à 100 F OR, ce qui situe cet illustré parmi les livres significatifs du XVIIIe siècle).« Ces planches ont été gravées par Bar en manière de lavis et coloriées par lui à la main.Pendant la Révolution, par mesure de prudence, Bar changea son nom en celui de Rabelli et appela son livre les Mascarades monastiques. Il publia du reste sous ce titre une édition réduite qu’on trouvera décrite ici même. »« Adresse en dédicace a la République Française,Par un Français Républicain.C’est à vous Français régénérés, mes compatriotes, que je fais l’hommage de mon travail : s'il peut vous être utile, et vous délasser de vos occupations, j’aurai atteint le but que je me propose.J’invoque la vérité, en vous faisant passer en revue toutes ces institutions bizarres que la cupidité, dirigée par l’ignorance, a décorées du masque de la piété ; mais les tems des prestiges sont écoulés : vous verrez la chose sans son masque ; elle vous paraîtra dans toute sa difformité.Vous verrez, quelle était la piété qui logeait dans les cloîtres, quand les Français les ont détruits.Vous aurez aussi comment les moines ont et peuvent avoir des mœurs, quand vous aurez bien réfléchi sur la nature de leurs devoirs, et sur les devoirs de la nature.« Il est des momens de faiblesseOù la nature peut tomber ;On court risque de succomber,Quand on est obligé de combattre sans cesse. »Nouveau choix de vers.Vous ne pourrez plus être trompés par ces hommes hypocrites, dont le dehors séduit quand vous ne jugerez les individus que sur leurs actions : c’est-là, la vraie pierre de touche des hommes, comme le fruit est celle des arbres.Surtout n’oubliez pas, qu'il faut bien longtems à une âme vraiment vertueuse, pour prendre la teinture du vice, et que rarement le vice, reprend réellement le lustre de la vertu.Le moine est né pour vivre des abus : Détruisez-les, le moine ne vit plus.La révolution m’a donné la liberté d’écrire la vérité sur une classe qui avait toujours su la chasser loin du vulgaire ; elle me rendra plus sévère à moi-même, que ne le furent jamais les censeurs du despotisme, mais je n’en serai pas pour cela plus esclave des préjugés en découvrant les défauts d'un institut, ou les vices des moines, je ne ferai rien perdre à l'ordre, s'il est estimable.Je ferai connaître également le vice et la vertu : la même main qui déchire le masque à l'hypocrite, lèvera aussi le voile épais dont la modeste vertu se couvre. Nulle passion ne me fera jamais laisser en arrière la vérité, ni l’affubler d’habits lugubres, je ne sais pas la déguiser, et si j'avais quelques ornemens à lui donner, je préférerais à tout autre les attributs de la gaité franche, parce que c'est ordinairement le moyen qui, par l'agréable, conduit à l'utile. L'amitié même, ne me fera pas déguiser la vérité.Amicus plato sed magis amica veritas.L'an premier de la République Française.Rabelli »Cohen ne décrit qu’un seul exemplaire orné de 26 planches en couleurs sans préciser de tirage : « La Bedoyère, aujourd’hui à la B.n.F. ».« Charles Renouvier nous apprend que l'auteur, surpris par la Révolution pendant la composition de son recueil de tous les costumes religieux et militaires, accommoda une partie à l'usage de la Révolution, sous le titre de "Mascarades monastiques et religieuses", 1793. In-8 avec des figures au lavis qu'il a signées Rabelli (anagramme) ».Exemplaire remarquable, non rogné, orné de 55 estampes - 25 coloriées à la main, 30 en noir, dont 3 en triple épreuves, 23 en double épreuve, 2 estampes sont gravées sur papier bleu. Porte le fameux ex-libris bleu, n212, au chiffre LM.
Bel exemplaire de ce rare recueil orné de 25 superbes planches en vifs coloris de l’époque, conservé dans sa reliure de l’époque en demi-chagrin rouge. Paris, chez Desève, artiste-éditeur et Deterville, libraire, de l’imprimerie de Crapelet, 1809. Grand in-folio de (2) ff. de faux-titre et titre, 2 pp. d’Avertissement, 8 pp., 7 pp. d’explication, 25 planches en couleurs accompagnées chacune de 1 ou 2 ff. de texte explicatif et protégées par des serpentes. Qq. discrètes piqûres. Relié en demi-chagrin rouge à coins, dos à nerf orné de filets dorés. Qq. frottements aux charnières et aux coins, manque à la coiffe supérieure. Reliure de l’époque. 546 x 356 mm.
Superbe et rare recueil présentant les tableaux peints par Rubens pour orner le palais du Luxembourg construit pour Marie de Medicis. Graesse, Trésor de livres rares, 12 ; Sander 747 ; Cohen, Guide de l’amateur de livres à gravures, 914 (pour l’édition de 1808) ; Brunet, IV, 1443. « C’est l’histoire allégorique de Marie de Médicis. Les originaux de Rubens, qui ont orné longtemps le Palais du Luxembourg, construit pour cette princesse, sont maintenant au Louvre » (Cohen). Un recueil similaire avait déjà paru en 1710 sous le titre : « La Galerie du Palais du Luxembourg, peinte par Rubens », mais le présent ouvrage, publié presque cent ans plus tard, est entièrement nouveau, avec des gravures différentes, accompagnées d’un texte explicatif. Les bibliographes mentionnent une édition de Paris, 1808 mais nous ne sommes parvenus à en localiser aucun exemplaire. On apprend dans l’Avertissement que : « La Galerie du Luxembourg, cette belle collection des tableaux de Rubens, avait déjà été reproduite par le burin. Mais depuis longtemps le recueil en était devenu rare dans le commerce. L’éditeur actuel s’est flatté qu’en reproduisant de nouveau [cette belle collection des tableaux de Rubens], sous une forme plus commode, accompagnée d’un texte historique et allégorique, elle serait bien reçue du Public. Il a pensé ainsi que Rubens ayant excellé dans le choix et l’éclat des couleurs, ce serait lui faire perdre plus qu’à un autre de se borner à rendre les traits et l’expression. Il a donc mis tous ses soins pour imiter, autant qu’il est possible, le charme du coloris de l’original ». La superbe illustration se compose d’un portrait de Rubens par Le Clerc gravé par Benoist et de 24 planches d’après les tableaux de Rubens gravées par Benoist, Duthé, Gauthier le jeune, Gabriel, Gouyon, Disart et Pierron. Elles représentent : un Portrait de Marie de Médicis en Minerve, un Portrait de François II, un Portrait de Jeanne d’Autriche, les Parques, la Naissance de la reine, l’Education de la reine, Henri IV qui délibère sur son futur mariage, le Mariage de Marie de Médicis avec Henri IV, le Débarquement de la reine à Marseille, la Ville de Lyon qui va au-devant de la reine, l’Accouchement de la reine, Henri IV qui part pour l’Allemagne, le Couronnement de la reine, l’Apothéose de Henri IV, le Gouvernement de la reine, le Voyage de la reine au pont de Cé, l’Echange des deux reines, la Félicité de la régence, la Majorité de Louis XIII, la Reine s’enfuit de Blois, la Reine prend le parti de la paix, Conclusion de la paix, la Paix confirmée dans le ciel, le Tems découvre la vérité. « Les figures existent en noir et imprimées en couleur. En noir, reliure, 350 francs ; en couleurs, reliure, 2 000 francs » (Sander). Précieux exemplaire du tirage de luxe, dont l’ensemble des planches ont été imprimées en couleurs et finement rehaussées à la main à l’époque. Le présent ouvrage étant l’un des premiers à comporter des planches imprimées en couleurs qui reproduisent fidèlement des tableaux d’un grand maitre, il occupe une place importante dans l’étude de l’histoire de l’art. Bel exemplaire de ce rare recueil orné de 25 superbes planches en vifs coloris de l’époque, conservé dans sa reliure de l’époque en demi-chagrin rouge.