Bâle éditions Beyeler (1969), in-4 (31X24,5 cm), 115 pages, 66 planches en couleurs collées, 13 reproductions et une photo par Max Fendt. Cartonnage toilé et jaquette couleurs sous rodhoïd.
Reference : DZN-177
A la librairie Gauzy
Conformes aux usages de la librairie ancienne et aux règles de la vente par correspondance. Tous les paiements (autres que par carte bancaire ou chèque d'une banque étrangère), sont acceptés.
Editions Cercle D'Art Paris 1956 In-8 carré ( 270 X 210 mm ) de 152 pages, broché sous couverture rouge imprimée rempliée ( GISCHIA a composé la couverture de l'ouvrage ), chemise et étui. Décors et costumes illustrés en couleurs et en noir, dans et hors-texte par LEGER, COUTAUD, GISHIA, LABISSE, PIGNON. Un des 150 exemplaires numérotés sur papier d'Arches comportant une suite de quatre lithographies originales signées de leurs auteurs: Lucien COUTAUD, Léon GISCHIA, Félix LABISSE et Édouard PIGNON. Très bel exemplaire.Hélène PARMELIN ( 1915 Nancy - 1998 Paris ), de son vrai nom Hélène Jurgenson, est une journaliste, romancière et critique d'art française, elle était l'épouse d'Édouard PIGNON. Cet ouvrage est un recueil d'esquisses et de dessins de décors et de costumes de théâtre et d'Opéra, représentés par artistes, accompagné d'une chronologie des différentes pièces auxquelles ils ont participé et agrémenté d'une sélection de dessins : l'Opéra Bolivar par Fernand LEGER, Protée à la Comédie de Paris, Élisabeth d'Angleterre au Théâtre Marigny, Les Oiseaux à la Comédie de Genève, Médée à l'Opéra de Cherubini, Comme il vous plaira aux Jardins Boboli à Florence, Le Soulier de satin à la Comédie Française, par Lucien COUTAUD, La mort de Danton, Meurtre dans la cathédrale, Ruy Blas et Lorenzaccio au Palais de Chaillot, Le Cid au IIIe Festival d'Avignon et au Petit Festival de Suresnes, Le Prince de Hombourg au Théâtre des Champs-Elysées, par Léon GISCHIA, Les pièces Le Procès, Les nuits de la colère et Partage de Midi au Théâtre Marigny, le ballet Paris-Magie au Théâtre National de l'Opéra Comique, Faust à l'Opéra de Liège, Jehanne à la Comédie Caumartin, La farce des Ténébreux au Théâtre du Grand Guignol, le Ballet Piège de Lumière, La Symphonie Fantastique par Félix LABISSE, Shéhérazade aux Jardins d'Urbain V à Avignon et au Théâtre Édouard VII, La Mère Courage et ses enfants au Festival de Suresnes et au Palais Chaillot, et La Mandragore au Palais Chaillot illustré par Édouard PIGNON.
Mazzotta S.L. 1990 Important catalogue in-4 ( 270 X 230 mm ) de 246 pages, broché sous couverture illustrée en couleurs. Trés nombreuses illustrations en couleurs et en noir dans et hors-texte. Trés bel exemplaire de cet ouvrage publié à l'occasion de l'exposition Fernand LEGER à Villeneuve d'Ascq du 3 mars au 17 juin.
Imprimerie Municipale - Musée Cantini Marseille 1966 In-8 carré ( 165 X 165 mm ), broché sous couverture illustrée. Catalogue de l'exposition qui s'est tenue au Musée CANTINI de Marseille en Juin-Août 1966. Illustrations en couleurs et en noir hors-texte. Très bel exemplaire.
La Maison-Forestière 28 mai 1915 | 13.40 x 21.30 cm | 4 pp. sur un feuillet double
Fabuleuse lettre autographe du peintre Fernand Léger rédigée en première ligne durant la bataille d'Argonne, adressée au marchand d'art parisien Adolphe Basler. 92 lignes à l'encre noire, quatre pages sur un feuillet double, daté par Léger du 28 mai 1915. La lettre autographe est présentée sous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert à motif stylisé, contreplats doublés d'agneau vert, étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. La lettre a été choisie pour l'anthologie de Cécile Guilbert, Les plus belles lettres manuscrites de Voltaire à Édith Piaf, Robert Laffont, 2014. * Véritable chef-d'uvre de la correspondance, cette exceptionnelle missive de Fernand Léger révèle l'importance fondamentale de l'expérience des tranchées sur son uvre à venir. Mobilisé dans les troupes du Génie en 1914, Léger reste deux ans en poste sur le front d'Argonne, dans le secteur de la Maison-Forestière, d'où il écrit cette lettre le 28 mai 1915, «?pendant que les obus [lui] passent au-dessus de la tête?». En toute liberté de ton et de forme, la lettre surprend par le charme célinien de son style et annonce la période «?mécanique?» de sa peinture d'après-guerre. On assiste entre les lignes à l'éveil de sa conscience politique au contact des hommes rencontrés sur le front, dont le mérite et la bravoure marquèrent durablement le peintre. Son analyse particulièrement lucide de l'inhumanité de la guerre place cette missive parmi les plus belles lettres de combattant de la première Guerre Mondiale. Fernand Léger répond à Adolphe Basler, critique d'art polonais, qui fut le secrétaire de Guillaume Apollinaire et négociant de tableaux. Basler fit probablement la rencontre de Léger autour de 1910, alors que celui-ci fréquentait la «?bande à Picasso?» et subissait fortement l'influence du cubisme aux côtés de Derain, Maurice de Vlaminck et Max Jacob. S'essayant au monochrome puis à l'abstraction, Léger applique les préceptes de décomposition des formes et de distorsions de perspectives. Son travail auprès des cubistes devient prémonitoire de l'apocalypse à venir. Quelques années plus tard, ce vocabulaire cubiste devient en effet pour Léger la parfaite illustration de la guerre, qu'il décrit ainsi à Basler?: «?C'est linéaire et sec comme un problème de géométrie. Tant d'obus en tant de temps sur une telle surface, tant d'hommes par mètre et à l'heure fixe en ordre.?» Plus que jamais, l'innovation cubiste permet de traduire le monde contemporain oscillant entre rationalisme et chaos. Le contact des tranchées opère chez le peintre un véritable bouleversement tant intellectuel qu'artistique. Comme le remarque Blaise Cendrars «?cest à la guerre que Fernand Léger a eu la révélation soudaine de la profondeur d'aujourd'hui...?». Léger confie à Basler sa vision d'une guerre industrielle, inhumaine et dépersonnalisée?: «?Le flottement c'est fini. C'est une guerre sans «?déchet?», une guerre moderne. Tout vaut. Tout s'organise pour un maximum de rendement. Cette guerre-là, c'est l'orchestration parfaite de tous les moyens de tuer, anciens et modernes. C'est intelligent jusqu'au bout des ongles. C'en est même emmerdant, il n'y a plus d'imprévu?». Cette pertinente analyse de Léger se traduisit dans ses toiles d'après-guerre par une véritable esthétique du calcul et de l'équilibre, un «?rendement pictural?», à l'image de la guerre moderne à laquelle il prit part. Chez Léger en effet, la leçon cubiste s'accompagne d'une profonde réflexion sur la modernité et «?les hommes modernes?» qu'il désire représenter dans sa peinture. La lettre révèle la gestation de son style pictural d'après-guerre, gardant la fragmentation cubiste tout en faisant vibrer ses toiles de couleurs et de motifs saisis au contact des tranchées. En effet, Léger donne à Adolphe Basler un aperçu de sa célèbre «?période mécanique?» des années 1920, dont on peut voir une préfiguration dans la prophétique sentence?: «?Tout cela se déclenche mécaniquement?». Les armes de de
Phone number : 01 56 08 08 85
1957 En feuilles
Billet tapuscrit et autographe signé, 1957. Deux ans après la disparition de Fernand Léger, sa femme informe Pierre Descargues du bon déroulement de la construction à Biot du musée consacré à l'artiste, dont elle espère l'ouverture l'année suivante. JOINT : une carte de voeux de Nadia Léger et de Georges Bauquier, illustrée d'un dessin de Fernand Léger - une photo originale de Nadia Léger devant la mosaïque "La Fermière" (18 x 24 cm) - une photo de Fernand Léger dans son atelier en 1950, tirage de presse 13 x 18 cm pour l'exposition de Villeneuve d'Ascq en 1990. >Bel ensemble Très bon 0