Publication semestrielle de la Fédération Française des Amis des Moulins. N°5 de 1980. 297 x 210 mm, 82 pages. Illustrations en noir. Sommaire : voir photo.
Reference : VBA-58
Complet (vérifié page à page). Deux petites déchirures sans manques à la couverture. Bon de commande découpé à la dernière page.
Le Collectosaure
Monsieur Michel Merejkowsky
06 08 98 44 86
Mes livres, revues et documents sont garantis complets et en bon état d'occasion sauf mention contraire avec signalement des éventuels défauts. Les conditions d'achat sont celles en usage dans la librairie ancienne. Les commandes sont servies par ordre d'arrivée. Je réponds le plus rapidement possible à tous messages et toutes demandes de renseignements. J'apporte un soin tout particulier à la qualité des emballages qui sont résistants et bien protecteurs. Les envois, à la charge du client, sont faits dans les plus brefs délais en envoi simple pour des factures inférieures à 30 euros. En suivi ou en recommandé pour des factures de plus de 30 euros. Pas d'envoi le samedi. Les frais d'emballage sont offerts et je ne demande que le remboursement des seuls frais postaux.
Superbe exemplaire de cette édition originale imprimée en 1617 et 1618 ornée de 100 estampes sur les moulins et leur mécanique. Francfort sur le Main, Paul Jacques, aux despens dudit Octave, & se vendent en la boutique de Lucas Jennis, 1617-1618. In-foliode (10) pp., 50 planches doubles numérotées de 1 à 50; 18 pp., (1) f.bl., 50 planches numérotées 51 à 100; relié à l’époque comme la plupart des rares exemplaires passés sur le marché sans les 8 ff. d’explication de la première partie tels les exemplaires Christie’s du 12 juin 2013 relié en vélin moderne (vendu 11000 €) et l’exemplaire Koller du 2 avril 2012; ces deux exemplaires étaient considérés complets. 5 pl. légèrement piquées, pl. 22 et 64 brunies, pl. 57 et 66 fendues sans manque, pl. 67, 68, 93et 94 reliées à l’envers. Plein veau havane, plats entièrement cernés de roulettes variées et de filets à froid avec fleurons d'angles et fleuron central doré, dos à nerfs orné de filets dorés et entrenerfs fleuronnés dorés, tranches bleutées. Superbe reliure de l’époque. 289 x 183 mm.
Édition originale bien complète des 100 gravures parue simultanément en langues française et allemande. Rarissime ouvrage sur les moulins et leur mécanique. Édition originale et unique, parue en même temps qu'une édition en allemand (l'édition allemande sera rééditée en 1623), constituée d'une dédicace, de quelques pages explicatives mais surtout de 2 beaux frontispices et 100 eaux-fortes sur doubles pages (beau tirage des gravures) figurant divers types de systèmes mécaniques destinés à actionner les fontaines de plaisance ou les abreuvoirs à animaux, à moudre des céréales ou autres produits, à extraire du minerai, à actionner des scies pour couper du bois, à soulever des ballots, à faire tourner des rôtissoires (pl.49), à faire du papier (pl.100), etc, le tout entraîné par des hommes, des bêtes, l'action de l'eau, du vent ou un contrepoids. Les planches sont gravées par Balthasar Schwan et Eberhard Kiefer d'après les dessins de Jacopo Strada (Mantua 1507-1588 Prague), un pur esprit de la Renaissance, aux talents multiples puisqu'il excella comme orfèvre, inventeur de machines, numismate, linguiste, collectionneur et marchand d'art, mais surtout peintre et architecte attaché au service de trois empereurs Habsbourg successifs : Ferdinand Ier, Maximilien II et Rodolphe II. Ottavio Strada (1550-1612) publia les dessins de son oncle (cfr titre) ou grand-père (cfr dédicace) près de 30 ans après la mort de celui-ci, donc avec un certain retard par rapport aux récentes innovations. Il dédia la 1ère partie au duc de Bavière Frédéric V, dont les grandes armoiries sont imprimées à mi-page, et la 2nde aux gouverneurs des Provinces-Unies. Les quelques pages explicatives sont de Benjamin Bramer (1588-1652), un architecte et mathématicien allemand, qui « espère de monster (Dieu aydant) en bref aussi apprès la publication de toutes les machines de nostre auteur, quelques aultres desseings de ma propre invention » Les beaux titres, signés Matthias Merian, montrent Archimède, Vitruve, Hermès et Diane ainsi que des petites scènes avec moulins à vent ou à eau, système de rotation, etc. “First edition of Strada work on engineering designs, mills, pumps, and other machinery. Jacobus de Strada was a slightly older contemporary of Ramelli, whose own work on mechanical engineering was published in the year of Strada's death. It is clear that each man's work was independent; Beck suggests that Strada may have been aware of Ramelli's publication and decided against publishing his own designs in deference to the Italian. For whatever reason, publication was posthumous, edited by his grandson Octavius, and the 30-year delay resulted in Strada's designs losing their innovative edge. Nonetheless, the work shows Strada's close attention to detail and illustrates a wide range of machinery and engineering. One mill (plate 90) is described as best for producing ink black and is also ideal for such things as mustard, where the operator needs a certain distance from the burning dust (Cf. T. Beck, Beitraege zur Geschichte des Mashinenbaues, chapter 23.)” Superbe exemplaire très bien conserve dans son élégante reliure de l’époque estampée à froid.
1- Lettre pastorale de Monseigneur l'évêque de Moulins au sujet de la consécration de la cathédrale et du centenaire de l'érection de l'évêché de Moulins. Moulins, Imp. Bourbonnaise, 1923. 11pp.2- Discours de Monseigneur Julien, Evêque d'Arras, prononcé à la cathédrale de Moulins le 16 octobre 1923, à l'occasion de la consécratuion de la cathédrale et du centenaire de l'éréction du diocèse de Moulins. 1923. 12pp. 3- L'incident de la consécration de la cathédrale de Moulins. (1923). 8pp. 4- Lettre pastorale de Monseigneur l'évêque de Moulins [Jean-Baptiste PENON] annonçant sa démission du siège de Moulins et sa translation à l'évêché titulaire de Cuse. Moulins, Imp. Rérunies, 1926. 8pp.
Moulins, Crépin-Leblond, 1900. 2 forts volumes in-8, VIII-646pp. - 2ff.-776pp.-1f.- 17 hors-texte. - Reliés à l'époque demi-chagrin cerise, dos à nerfs, têtes or. (Ouvrard, à Moulins).
Édition originale. Une partie de l'ouvrage avait paru dans les "Annales Bourbonnaises". 17 planches hors-texte reproduisant des documents, portraits et vues. Placés en frontispice, les portraits du maréchal de Villars et de Th. de Banville gravés à l'eau-forte par M. Desboutin. L'énorme travail du professeur d'histoire et docteur ès lettres Henri Faure demeure une référence pour l'histoire de Moulins. L'histoire locale y est rattachée, autant que possible, à l'histoire générale de la France. L'ouvrage (de plus de 1400 pages) est divisé en 4 parties. La première est le résumé des événements historiques qui ont eu lieu à Moulins et dans le Bourbonnais depuis le Moyen-Âge jusqu'en 1830. La deuxième partie est le tableau de l'administration municipale de la ville sous l'Ancien Régime (création de la municipalité, la municipalité de 1518 à 1661, multiplication et fonctionnement des offices sous Louis XIV, maires perpétuels et assesseurs, l'office de maire aux enchères, pénurie du Trésor...). La troisième partie est le récit fait d'après les procès-verbaux conservés aux Archives, des fêtes publiques données à Moulins sous le gouvernement des Bourbons et pendant la Révolution (entrées aux XV° et XVI° siècles, funérailles des grands personnages...). La quatrième partie est réservée aux particularités diverses, anecdotes, précisions... (académies, archers, archives municipales, bibliothèque publique, célébrités et notabilités...). (Voir le long compte-rendu d'E. Bouchard in Bull. S.E.B. 1901, pp. 87-94.). Des rares ouvrages consacrés à l'histoire de Moulins, voilà sans conteste le plus important. Ce qui engagea surtout les Bourbons à construire le donjon et le château et à faire de Moulins leur capitale, fut la position particulièrement favorable de la colline sur laquelle ils devaient s'élever. Avec les seigneurs de Bourbon vinrent les personnages de leur suite, qui générèrent de nombreuses constructions autour du château et firent du lieu une ville importante. Au XVe siècle, Moulins vit affluer dans ses murs une foule énorme de pèlerins attirés par la réputation du célèbre dominicain Vincent Ferrier, missionnaire infatigable. La ville connut également durant ce siècle une splendeur exceptionnelle, ses ducs, issus de saint Louis, occupant les premières charges de l'État. Théâtre d'une véritable renaissance des lettres et des arts sous Pierre II et Anne de France, au XVIe siècle, Moulins devint quelque temps la véritable capitale de la France. Elle reçut la visite de nombreux princes et personnages prestigieux. Au XVIIe siècle, le Bourbonnais était prospère et son chef-lieu pouvait le disputer à beaucoup de villes plus considérables grâce à « l'industrie de ses habitants », à sa culture des beaux-arts et des belles lettres. - Frontispices fortement roussis, comme à l'accoutumée pour cet ouvrage, quelques rousseurs éparses à l'intérieur des volumes, marges légèrement jaunies, plan dépliant réparé anciennement à l'aide de papier collant. Reliure solide.
P., Chez Gallettin, s.d. [1793] ; 4 feuillets in-8. Quelques rousseurs.
Claude-Marie Rouyer est bien connu pour avoir publié un commentaire de la Coutume du Bourbonnais en 1779 chez Faure et Vidalin à Moulins, il était avocat en Parlement, dans cette ville. La même année, il avait fondé le "Journal ou Affiches pour la province et généralité du Bourbonnais", dont il avait obtenu le "privilège". Il se fait encore remarquer en publiant à Paris en 1788, chez Nyon laîné, un "Essai sur la répartition de la taille et des vingtièmes, précédé d'un examen succinct de plusieurs systèmes sur la réforme et la conversion des impôts, et terminé par un aperçu des moyens propres à encourager l'agriculture". En 1789 il s'engage avec enthousiasme dans la Révolution et il est élu dès 1790 au district de Moulins. S'il avait eu des sympathies girondines il s'est cependant raproché du parti Montagnard. Il assiste le 10 juin 1793 à Moulins à l'arrestation de Jean-Pierre Brissot, élu girondin à la Convention, frappé d'arrestation comme tous les autres députés girondins, par Robespierre, le 31 mai. Il s'adresse à son ami Etienne Vidalin, imprimeur à Moulins, devenu depuis 1792 député à la Convention nationale, lui aussi proche des Montagnards. Vidalin était absent de Moulins, envoyé en mission par la Convention auprès de l'armée du Nord. Il avait épousé la fille de Jean Faure, imprimeur à Moulins et son fils Pierre sera également imprimeurs dans la capitale bourbonnaise jusqu'en 1841. (Philippe Bourdin, Être républicain sous le Directoire. Les journaux « néo-jacobins » de lAllier avant et après le 18 Fructidor, Annales historiques de la Révolution française, 351 / 2008, 29-57. - Fanaud, Moulins possède-t-il la doyenne des imprimeries françaises ?, Moulins, Imprimeries réunies, 1968 - Cornillon, Le Bourbonnais sous la Révolution française. t. 2, p. 267 et suiv.).
Moulins, S.E.B., 1991. in-8, 281pp.- Illustrations. Broché, couverture illustrée.
14 communications : histoire de Moulins, artistes, célébrités, etc. A noter : "Évolution historique, topographique et sociologique de Moulins de 990 à 1945", par N. Koegler, C. et G. Chatard ; "L'imprimerie et les imprimeurs à Moulins" de J. Pottier ; "Les boules de Moulins" par J. Naudin ; "Les hôpitaux de Moulins" par Ch. Chatard...