‎BUCELINO Gabriel:‎
‎Historiae universalis cum sacrae tum prophanae nucleus.‎

‎Ulmæ, Johannem Görlinum, 1652. In-12 de [542] pages non numérotées, plein vélin ivoire à rabats, titre manuscrit au dos et plats frappés des armes dorées de Louis-Henri de Loménie de Brienne. ‎

Reference : 16628

‎Illustré de nombreuses armoiries en bois gravés in-texte, de 15 cartes géographiques de diverses régions européennes figurant les villes et le réseau fluvial de chaque territoire ainsi que de 16 tableaux gravés. Charmant ouvrage publié pour la première fois en 1650. Il se compose de 16 pages de calendriers gravés et de leurs explications, de listes des papes et des dirigeants séculiers illustrées de leurs armes, et d'un petit atlas de l'Europe avec les cartes de plusieurs régions germaniques mais aussi celles représentant la France, la Belgique et la Grande-Bretagne... L'auteur, Gabriel Bucelin (1599-1681) prêtre, prieur du monastère de Feldkirch et historien, a écrit de nombreux traités d'histoire ecclésiastique et profane, de généalogie et d'hagiographie mais seules quelques unes de ses oeuvres ont été publiées dont celles contenues dans notre exemplaire. Légères rousseurs, vélin de reliure frotté et sali. Aux armes de Louis-Henri de Loménie de Brienne frappées sur les deux plats, avec l'étiquette de sa bibliothèque au contreplat supérieur. Louis-Henri de Loménie, comte de Brienne, est fait secrétaire d'État en 1651 en survivance, titulaire en 1663. Marié en 1656 à Henriette Bouthillier de Chavigny, il se fait oratorien après la mort de cette dernière, survenue en 1664. Il mène ensuite une vie chaotique et il est fait interner par les membres de sa famille de 1673 à 1692. Il avait constitué une importante bibliothèque reliée ou non à ses armes, dispersée lors d'une vente aux enchères organisée à l'initiative de son fils Henri-Louis, comte de Brienne, qui se tint à Londres en plusieurs vacations à partir du 28 avril 1724 (BNF). Ex-libris manuscrit de Georges Cros 1847, ceux armoriés de A. L. McLaughlin et de la bibliothèque "Augustiniana Lugdunensis" et enfin celui moderne de Jean François Chaponnière. ‎