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Louis Madelin
Talleyrand
Couverture refaite et donc muette ; prix adaptà ; GLN-392. Flammarion 1944
Reference : 1571326213512
Moyen
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Livres Anciens et Contemporains
M. Michel Lassalle
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Consultation pour la famille de Montmorency contre M. Adalbert de Talleyrand-Périgord.
S.l., s.n., s.d. (Paris, Imp. A. Guyot et Scribe, 1864) ; plaquette in-4, brochée. 56pp. Couverture bleue imprimée. Manque de papier à l'angle inférieur du plat sup. , couverture légèrement tâchéeintérieur frais. La couverture sert de page de titre. Cachet de la Bibliothèque du château de La Palice (Allier) sur la couverture et la première page de texte.
Ce document réunit tous les points qui peuvent être opposés à M. A. de Talleyrand-Périgord qui revendique de porter le titre et les armes de duc de Montmorency. Le dernier duc de Montmorency est mort, sans enfant, en 1862, et avec lui le titre de duc aurait du s'éteindre.
Vie religieuse et politique de Talleyrand-Périgord, prince de Bénévent, depuis sa naissance jusqu'à sa mort.
Paris, Faure et Compagnie, 1838. In-8 de 479 pp., 3 planches hors texte, demi-basane prune dos lisse orné de fers romantiques (reliure de l'époque).
Édition originale illustrée de 3 portraits de Talleyrand à différents âges dont un frontispice. Première véritable biographie publiée l'année de la mort de Talleyrand, rédigée sans concession par le républicain Louis Bastide - auteur de plusieurs recueils de satires politiques (le Tisiphone, Pélagiennes, Pythonisse) qui lui valurent quelques condamnations : sa composition en vers inspirée par la mort de Talleyrand en guise de conclusion est inédite. Pâles rousseurs.
Vie religieuse et politique de Talleyrand-Périgord, prince de Bénévent, depuis sa naissance jusqu'à sa mort
Paris, Faure et Cie, 1838 ; in-8. 479pp. Portrait-frontispice lithographié. Demi-maroquin bleu nuit à coins, dos à nerfs, titre et fleurons dorés, fer armorié au dos. Tête dorée. Non rogné, des rousseurs.
Edition originale. Aux armes de Richars Wallace, fils naturel et héritier de Richard Seymour-Conway, 4e Marquis de Hertford. Il fut fait Baronnet en 1871 par la Reine Victoria. Après sa mort en 1887, sa veuve légua Hertford House (à Londres) avec toutes les collections à la nation britanique. Ouvrage hostile à Talleyrand paru l'année même de sa mort. Dans sa préface, l'auteur ne cache pas ses intentions de remise en cause de l'image du grand homme : " La mort de M. de Talleyrand est un événement politique d'une haute importance. Le nom de cet homme se rattache à toutes les phases de notre histoire, depuis cinquante ans. Toujours il apparaît, comme le génie du mal, dans toutes les douloureuses catastrophes qui ont fait reculer pour la France le triomphe des idées généreuses". " Il a passé et il passe encore aux yeux de certaines gens pour le plus grand diplomate de notre époque. On ne peut dès-lors, ce nous semble, le laisser disparaître de la scène du monde, sans chercher à éclaircir tous les faits qui se rattachent à sa conduite politique ou qui en dépendent".Louis Bastide (1805-1854 ?) s'intitule Bastide de Marseille dans un autre ouvrage : "Tisiphone : satire populaire", paru à Paris chez l'auteur en 1854.
Talleyrand.
Moscou, Editions en langues étrangères, 1958, in-8°, 345 pp, qqs illustrations, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Le célèbre historien russe E. Tarlé a écrit une biographie de Talleyrand dont la traduction vient d'être publiée à Moscou. Dans le premier chapitre, Tarlé nous explique que le but de son étude a été de montrer pourquoi Talleyrand, issu d'une des familles de la plus vieille noblesse est devenu le diplomate de la classe bourgeoise ascendante, et dans quelle mesure il a modifié les vieilles routines diplomatiques. En fait, passées les premières pages où les principes de la conception marxiste et léniniste de l'histoire sont affirmées avec force, la biographie de Talleyrand par Tarlé ne diffère guère de celle qu'aurait pu écrire un historien consciencieux de n'importe quel pays. Elle se lit aisément, et même agréablement. La base de la documentation est naturellement constituée par les quatre gros volumes de Lacour-Gayet et par l'étude d'Emile Dard, mais Tarlé a fouillé les archives russes et y a trouvé de nombreux documents restés inconnus à ses prédécesseurs. Il s'est servi de ces documents, et c'est ce qui donne à cette biographie sa valeur. Ainsi il montre comment en 1802, les partages territoriaux entre princes allemands furent réglés après entente amiable entre Talleyrand et l'ambassadeur russe à Paris, comte Markov, lui-même d'accord avec le ministre des affaires étrangères, prince Kourakine (pp. 84-85). De nouveaux détails sont apportés sur les conditions dans lesquelles Talleyrand « se vendit » à la Russie en 1809. Tarlé cite en note (pp. 124-125) une lettre de remerciement de Talleyrand à l'empereur Alexandre pour les « bontés » de celui-ci envers l'ancien ministre français. Cette lettre montre que Talleyrand délégua à Pétersbourg un certain M. Dupont qui devait servir d'intermédiaire entre le gouvernement russe et lui. Talleyrand poussa ainsi la Russie à enfreindre le blocus continental, il est donc, dans une certaine mesure, responsable de la campagne de 1812 (pp. 128-129). La partie essentielle de l'ouvrage est consacrée au rôle de Talleyrand dans la première Restauration et au congrès de Vienne. Cette répartition est logique, puisque c'est à Vienne que Talleyrand acquit sa réputation de grand diplomate. Pourtant le rôle de Talleyrand à Paris et à Vienne fut difficile, puisqu'il dut y lutter contre Alexandre dont il avait été peu de temps auparavant l'espion à gages (pp. 184-185). A Vienne d'ailleurs Talleyrand ne renonça pas à ses concussions. C'est ainsi qu'il extorqua – voilà encore une révélation des archives russes – un « pot-de-vin » au roi Ferdinand de Naples pour avoir travaillé à sa restauration, alors qu'en fait le congrès avait déjà pris, hors de Tallevrand, la décision de le restaurer (pp. 237- 238). Le livre se termine par une intéressante revue des jugements portés par les contemporains et par les historiens sur Tallevrand. Tarlé montre comment et pourquoi s'est formée une « légende » de Tallevrand : on a voulu voir en lui l'homme qui a empêché le démembrement de la France en 1814 et en 1815 : en fait, selon Tarlé, c'est le tsar Alexandre et aussi le gouvernement anglais, qui dans le souci de maintenir l'équilibre européen ont empêché l'Autriche et la Prusse d'annexer l'Alsace, la Lorraine et peut-être d'autres provinces françaises..." (Jacques Godechot, Annales historiques de la Révolution française, 1961)
Essai sur Talleyrand par Henry Lytton Bulwer... traduit de l' Anglais par M. Georges Perrot.
Paris,Reinwald , 1868 ; 1 volume in-8°, demi-maroquin brun, dos à nerfs, auteur et titre doré ; 2ff.nch., XVIpp.,396pp.Reliure un peu postérieure, dos légèrement éclairci , piqûres ou taches jaunes.Exemplaire bien relié.
Edition originale de la traduction française. (GrG)
