FLEURUS 2009 16 pages 15x2x17cm. 2009. board_book. 16 pages.
Reference : 500211836
ISBN : 9782215097921
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«Don Quichotte» relié pour la Princesse de Lamballe, l’amie intime et dévouée de la reine Marie-Antoinette, en éclatant maroquin vert de l’époque. En Haia por P. Gosse y A. Moetjens, 1744. 4 volumes in-12 en plein maroquin vert, triple filet doré encadrant les plats, armoiries dorées de la princesse de Lamballe au centre, dos à nerfs ornés, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 157 x 95 mm.
«Don Quichotte» relié spécialement pour la Princesse de Lamballe (1749-1792) l’amie intime de la reine Marie-Antoinette, vers l’année 1775, en maroquin vert avec une sélection de vingt figures d’après Coypel gravées par Folkema, Fukke et Tanje, les exemplaires ordinaires comptant un portrait et 24 figures. Don Quichotte, chef-d’œuvre de la littérature mondiale, fut écrit probablement entre 1598 et 1604. La première partie fut publiée en 1605. Dix ans plus tard, en 1615, parut une deuxième partie qui est en quelque sorte l'illustration, l'interprétation et la conclusion définitive de la première. Selon ce que Cervantès nous déclare lui-même dans le Prologue de la Ire partie, son but a été d'écrire un roman de chevalerie, capable de se détacher de tous les autres largement répandus à cette époque. « Le roman est issu, à l'origine, d'une inspiration polémique contre les livres de chevalerie dont il devait prendre tout simplement le contre-pied sous la forme d'une imitation ; mais il s'est transformé, petit à petit, en une représentation poétique et sincère d'un monde de plus en plus vaste et complexe, au sein duquel agit une force analogue à celle qui explique la vie individuelle et la vie universelle, l'histoire humaine et son devenir perpétuel. Pour Cervantès, cette force se manifeste essentiellement sous trois aspects, facettes d'un même prisme : d'un côté, la générosité et la grandeur morale de Don Quichotte ; de l'autre, le réalisme et l'égoïsme pratique de Sancho Pança ; mais ces deux modalités de l'action, apparemment inconciliables, profondément contradictoires, cèdent le pas devant le mystérieux attrait d'un idéal de beauté qui, s'il ne triomphe, du moins survit aux déceptions, donnant un constant démenti à l'affligeante réalité. Mais cet idéal, quel est-il ? La réponse ne peut être qu'obscure ; sinon que, profondément enraciné dans l'homme, le pouvoir lui a été donné de se dépasser; et plus particulièrement pour ce qui est de Cervantès, ce dépassement se réalise dans l'œuvre d'art où il trouve un champ d'action propre à l'exercice de son talent. En face de cet univers poétique que son imagination installe dans la réalité, Cervantès est amené à éprouver un sentiment de charité qui adhère, avec une indulgence bienveillante, à toutes les formes dans lesquelles l'amour se réalise : sorte d'inspiration d'un genre naturel qui entraîne l'ensemble des hommes dans son sillage. Et même au sein de sa hâte pleine d'angoisse, c'est vers une vie contemplative qu'il nous conduit. Ainsi grâce à ce sentiment de charité, tous entrent dans le sillage lumineux des aventures incroyables de Don Quichotte : l'œuvre entière est comme enveloppée d'un sourire immatériel et translucide, qui laisse percer secrètement une inépuisable richesse d’humanité et d’expériences réellement vécues. La magie de ce sourire, en conférant au récit un caractère inimitable, a assuré à Cervantès une renommée triomphale.» Précieux exemplaire revêtu de fraîches reliures en maroquin vert vers l’année 1775 aux armes de la princesse de Lamballe, l’une des provenances les plus rares et émouvantes de l’Ancien Régime. Ernest Quentin-Bauchart (Les Femmes bibliophiles de France – Paris 1886) ne cite que 6 ouvrages reliés aux armes de cette princesse et insiste sur leur très petit nombre et leur médiocre condition habituelle: « Marie-Thérèse de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe, naquit à Turin le 8 septembre 1749. Elle était la quatrième fille de Louis-Victor de Savoie-Carignan et de Christine- Henriette de Hesse-Rhinfelds-Rothembourg, sa femme, grand'tante du roi de Sardaigne. Bientôt l’amitié la plus tendre unit la reine à la princesse. Nous n’en voulons d’autre preuve que cette lettre touchante, écrite par Marie-Antoinette à la mort de la princesse de Carignan: « J'ai appris avec une bien vive douleur, ma chère Lamballe, la mort de votre bonne mère à qui vous gardiez si grande tendresse et respect, j'ai pleuré de votre lettre, je connoissois toutes les vertus de la princesse de Carignan, ma douleur s'en augmente, c'est un poids trop fort à supporter pour vous et pour ceux qui vous aime, mon amie il me tarde de vous voir et de meler mes larmes avec les votres, car il nia pas de consolation pour un parreil désespoir et je ne peu que pleurée avec vous et prier Dieu. Nous parlions tout à l'heure de vous le roy et moi et nous déplorions la triste destinée qui poursuit une ange telle que vous si bien faitte pour appeler le bonheur autour delle et si digne de le gouter, mais votre touchante résignation est au-dessus de vos maux et l'amitié du bon M. de penthiévre et la notre vous reste, nous voudrions que cela put adoucir un peu lamertume de vos chagrins. Adieu ma chère Lamballe, je vous embrasse du meilleur de mon cœur comme je vous aimerai toute ma vie. Marie-Antoinette le roy entre et veut vous ajoutter quelques mots.» Un mot, un seul, Madame et chère cousine, mais un mot du fond du cœur. Vous savez combien nous vous aimons, que Dieu soit avec vous. Louis. Madame de Lamballe était en Allemagne quand elle apprit l’arrestation de la famille royale à Varennes. N’écoutant que les inspirations de son cœur, elle rentra à Paris le 14 novembre 1791, malgré les instances de la reine, qui la suppliait d’attendre: « Non, je vous le repette, ma chère Lamballe, ne revenez pas en ce moment ; mon amitié pour vous est trop alarmée, les affaires ne paraissent pas prendre une meilleure tournure malgré l'acceptation de la Constitution sur laquelle je comptois. Restez auprès du bon Monsieur de Penthièvre qui a tant besoin de vos soins ; si ce n’étoit pour lui il me seroit impossible de faire un pareil sacrifice, car je sens chaque jour augmenter mon amitié pour vous avec mes malheurs ; Dieu veuille que le temps ramenne les esprits ; mais les méchants répandent tant de calomnies atroces, que je compte plus sur mon courage que sur les évènemens. Adieu donc, ma chère Lamballe, sachez bien que de près comme de loin, je vous aime et que je suis sure de votre amitié.» Marie-Antoinette. La princesse, après avoir partagé pendant quelques jours, la captivité de la reine au Temple, fut enlevée la nuit et transférée à la Force. C'était son arrêt de mort. «Les livres de Madame de Lamballe sont en très petit nombre et leur condition est médiocre.» (Ernest Quentin Bauchart. Les femmes bibliophiles de France). Exceptionnel exemplaire, de toute rareté, du Don Quichotte de Madame de Lamballe conservé dans ses reliures armoriées en éclatant maroquin vert de l’époque.
Exemplaire somptueusement reliée en maroquin de l’époque de Simier aux armes de la Duchesse de Berry (1798-1870). Paris, Ménard et Desenne, 1818. 4 parties en 1 volume petit in-8 de (2) ff. et 298 pp., 4 gravures hors texte. Plein maroquin bleu nuit, filet doré et roulette à froid encadrant les plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs orné, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure en maroquin armorié de l’époque de Simier. 134 x 90 mm.
«La Princesse de Clèves» imprimée sur papier vélin fin. «Madame de Clèves, jeune beauté parfaite en tout point, fait des débuts remarqués à la cour de la reine dauphine, belle-fille d'Henri II. Pour ce modèle de vertu, l'image de Diane de Poitiers plane tout au long du roman comme le contre-exemple absolu. Mais sous des dehors innocents, la Princesse de Clèves, par sa faculté à analyser et à maîtriser ses sentiments, fait preuve d'une personnalité étonnante et rarement exposée avec tant de justesse auparavant. Car, si l'amour courtois trouve ici d'indéniables échos, cet ouvrage paru en 1678, souvent considéré comme le premier roman de la littérature française, est indéniablement un pas énorme vers le roman tel qu'on le connaît aujourd'hui. La galerie de portraits dressée par Madame de Lafayette peut s'avérer un peu rébarbative pour le lecteur moderne, de même que sa langue est un peu austère. Néanmoins, l'analyse psychologique est d'une vraisemblance résolument novatrice et rachète l'invraisemblance de certaines scènes. En outre, l'exploit de faire naître tout un roman d'une intrigue aussi ténue, pratiquement sans action, fait de "La Princesse de Clèves" un ouvrage d'autant plus pathétique que les personnages laissent peu d'emprise aux événements extérieurs et se condamnent eux‑mêmes.» Précieux et superbe exemplaire relié en maroquin bleu de l’époque de Simier aux armes de la Duchesse de Berry. Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand 1er roi des Deux‑Siciles, et de Marie-Clémentine, archiduchesse d'Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles X, qui fut assassiné le 13février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra à l'éducation de ses deux enfants, Louise-Marie-Thérèse d'Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année par le juif converti Deutz, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu'elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu'elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l'écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l'éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunnsee en Styrie. Cette princesse, aux goûts artistiques très développés, avait constitué dans son château de Rosny, près Mantes, une luxueuse bibliothèque remarquable tant par le choix des éditions et la richesse des reliures que par l'importance des manuscrits qu'elle renfermait.
Bel exemplaire conservé dans son vélin hollandais de l'époque. Amsterdam, Blaeu, 1682-1683. 3 parties en 3 volumes in-4, I/ (1) f.bl., (4) ff., 383 pp., (1) f.bl.; II/ (1) f.bl., (2) ff., 404 pp., (2) ff., (1) f.bl.; III/ (1) f.bl., (8) ff., 427 pp., (1) f.bl., pte. brulure pp. 249 et 413 avec atteinte à 2 lettres. Plein vélin hollandais, fleuron à froid au centre des plats, double filet à froid autour des plats, dos lisses, tranches jaspées. Reliure de l'époque de l'éditeur Blaeu. 201 x 154 mm.
Première édition originale complète des Lettres de Descartes à la princesse Élisabeth et à Mersenne. Le 3ème volume contient la suite de la correspondance latine de Descartes et paraît ici pour la première fois. Tchemerzine, II, 786. Pendant plusieurs années, de 1642 à la fin de 1649, c'est-à-dire pendant la période de sa vie qui va des « Méditations métaphysiques » à sa mort à Stockholm, René Descartes (1596-1650) échangea une correspondance assidue avec la princesse Élisabeth, fille de Frédéric V, électeur palatin et roi de Bohême. « Celle-ci, femme fort cultivée et spécialement versée dans les sciences mathématiques, avait lu avec beaucoup d'intérêt et une vive admiration les ‘Méditations métaphysiques’. Par un émigré français, ami de Descartes, Palotti, elle avait pénétré plus avant dans la pensée de celui qu'elle considéra bientôt comme son maître. Et dès sa première lettre (mai 1643), elle demande au philosophe quelques explications sur un point de ses « Méditations » qu'elle ne saisit pas bien : comment peut-il se faire que « l'âme puisse déterminer les esprits (animaux) du corps pour faire les actions volontaires, n'étant qu'une substance pensante » (donc inétendue). Descartes explique pourquoi ce point a pu demeurer obscur dans son exposé. Cette discussion, qui est la plus intéressante de toute la « Correspondance », occupe toutes les lettres de l'année 1643). Au cours des années suivantes, les problèmes qui se poseront à l'occasion de la parution des œuvres de Descartes (celui-ci les faisait parvenir à son amie et lui dédia ses « Passions de l'amour ») sont de tous ordres : à propos des « Principes de la Philosophie », à propos des livres qu'il lui conseille de lire ou sur lesquels elle lui demande son avis, à propos des nouveautés scientifiques, la princesse se fait éclaircir et discute certains points de physique, de mathématiques, de morale et de métaphysique qu'elle n'a point saisis ou qui lui semblent contestables. « Mon admiration s'augmente toutes les fois que je relis les objections qu'on vous a faites, comment il est possible que des personnes qui ont employé tant d'années à la méditation et à l'étude, ne sauraient comprendre des choses si simples et si claires, que la plupart, en disputant du vrai et du faux, semblent ne pas connaître comment il les faut discerner et que le sieur Gassendus (Gassendi), qui est en la plus grande réputation pour son savoir, a fait, après l'Anglais (Hobbes), des objections moins raisonnables que tous les autres. » Cette correspondance présente un très grand intérêt ; car, à propos des questions de son interlocutrice, Descartes se trouve amené à reprendre un certain nombre de problèmes et à en donner un exposé plus clair et plus complet que dans ses œuvres ; mais surtout, c'est le seul document direct qui nous le fasse connaître dans son intimité et, en lui, l'homme et non plus seulement le philosophe. « Nous y apprenons qu'il avait projeté d'écrire un « Traité de l'érudition » ; nous y gagnons d'intéressants détails sur la vie, toute retirée et consacrée à l'étude et surtout à la méditation, qu'il mena en Hollande, et sur les quelques mois qu'il passa à la cour de Christine de Suède. » Descartes écrit aussi à Mersenne, improvisant des réponses à d'innombrables questions avec une facilité extraordinaire. «Les 3 volumes de cette correspondance sont illustrés de nombreuses figures et dessins géométriques sur bois». (Guibert, Bibliographie des Œuvres de René Descartes, p. 94). Bel exemplaire conservé dans son vélin hollandais de l'époque.
Importantes archives de la Succession Rohan-Soubise, héritiers de Charles de Rohan, Prince de Soubise (volume global : environ 27 x 34 x 24 cm) [ Contient : ] 1 - Dossier «Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Maréchal Prince de Soubise», 6 cahiers manuscrits brochés ensemble, 532 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, fondamental, est décomposé en 6 parties: la 1ère présente les questions que l’opération fait naître et ses solutions, la 2e le résultat des administrations antérieures, la 3e établit le partage de tous les biens de la succession suivant les dispositions des 17 coutumes & du droit écrit qui les régissaient, la 4e les contributions aux dettes, la 5e la balance de l’actif et du passif, la 6e les abandonnements. La consultation de la table alphabétique fait notamment ressortir les noms suivants: coutume d’Angoumois, de Paris, de Mantes, Bar, Vitry, Franche-Comté, Normandie, Saintonge et Saint Jean d’Angély, Anjou, Bretagne, Hainault, Tournay, Lille, Artois, Bapaulme, Montreuil, Duc de Bourbon, terre d’Aubepierre, d’Avaugour, Brain, Clisson, Brimeux, Goello, Petit Grimberg (Alsace), Hébuterne, Lebreucq, Loupy & Revigny, Montguyon, Montlieu, Méchin, Préaux, Saint Aulay, Sainte Marie Dumont, Soubise, Tournon, Ventadour, Vertus, Vivarais, Vitry, Woulte, Wiers, les Salines de Bourgogne, Hôtel Soubise, Hôtel rue de l’Arcade, Maison de Marly, etc…2 - Dossier «Etat Liquidation et Partage de la Succession de Mr le Prince de Soubise», 4 cahiers ms. brochés ensemble, 299 pp. avec importante table des matières et une très utile table alphabétique. Ce dossier, complémentaire du précédent et essentiel à la compréhension d’ensemble, présente notamment un dépouillement des procès-verbaux d’estimation des biens dépendant de la succession Soubise, département par département: Ardèche (La Voulte, Tournon, Annonay…), Charente (Montguyon, Montlieu, Soubise), Corrèze, Côte du Nord (Goëllo et Avaugour), Dordgne, Drôme, Gard, Isère Loire, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Haute-Marne, Meuse, Nord, Pas-de-Calais, Seine Inférieure, Deux-Sèvres, Seine-et-Oise, Seine 3 - Dossier intitulé «Liquidation des créances de la Succession Soubise», environ 70 ff.4 - Fort dossier sous chemise intitulé «Pr Mr Lebordayre contre les Princes et Princesse de Rohan» contenant un important ensemble de documents imprimés et manuscrits dont «Mémoire pour les héritiers de Mad. La Ctesse de Marsan contre le Sieur Pottier et le Sieur Lançon, nombreux documents relatifs aux affaires des Rohan-Guéménée (Lebordayre contre Rohan-Guéménée, héritiers Sabatier, Bouchet de Préville, etc…) 5- Dossier sous chemise intitulé «Sanson contre Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits (datés de 1789 à 1840)6 - 6 petits dossiers sous chemise recueillant de nombreux documents manuscrits, et intitulés: «Contribution de Rohan Guéménée Production pour les héritiers Sabatier du 2 février 1836», «Affaire Guéménée Actif dans la Succession cotte 228», «Contribution De RohanProduction her. Courtois», «Tribunal de Ire Instance Chambre pour Mr Courtois & Lacroix, contre Mr de Rohan», «Contribution de Rohan Production Héritiers Courtois»7 - Dossier sous chemise intitulé «27e Liasse, De Castries» relatif aux intérêts du Duc de Castries, recueillant de nombreux documents manuscrits8 - Dossier sous chemise intitulé «Forêt de Couzières P. M. et Mad. Titon et M. Brodelet, contre les héritiers de Rohan» recueillant de nombreux documents manuscrits et imprimés dont deux grandes affiches: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839»8 - Imprimé intitulé «Affaire de Mgr le Duc d’Aumale contre Mme Veuve et Héritiers Declercq et les Princes de Rohan. Réquisitoirede M. Pinard substitut de M. le Procureur Impérial», [ juillet 1838 ], 30 pp. On joint document ms.: «Cession par la princesse de Rochefort» et deux petits dossiers Titon et Brodelet9 - Dossier sous chemise intitulé: «Château de Guéménée. Folle enchère Pour les s. en demande Titon et le sieur Brodelet contre le prince de Rohan duc de Montbazon» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont numéro des «Affiches parisiennes» du 19 novembre 1830 détaillant le domaine du château de Guéménée (arrondissement de Pontivy, département du Morbihan), et un document manuscrit de 20 ff. daté de 1829-1830 présentant également ce même détail10 - Dossier sous chemise intitulé «Demande en reddition de compte de bénéfice d’inventaire» Samedi 1ere chambre «Pour M. et Mme Titon contre les f. et de de Rohan», recueillant de nombreux documents11 - Dossier sous chemise intitulé«P. MM Titon et Brodelet contre héritiers de Rohan» recueillant divers documents manuscrits et imprimés dont grande affiche sur papier: «Vente sur Folle-Enchère en un seul lot de la Forêt de Couzières, sise commune d’Evres, et de Veigné, canton de Montbazon, arrondissement de Tours, département d’Indre-et-Loire. La première publication aura lieu le 14 février 1839», un manuscrit contenant un «Compte sommaire de M. Brodelet avec M. le Prince de Guéméné d’après les Etats déposés au greffe de Mrs les Commissaires Généraux du Conseil, et annexés à l’arrêt de liquidation du 30 Janvier 1787», plusieurs documents ms. anciens sur vélin (1777)12 - Dossier sous chemise intitulé «Mgr le Duc d’Aumale» contenant de nombreux documents manuscrits dont correspondance avec M. Rocher, administrateur du Duc d’Aumale13 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 9 Rohan» contenant de nombreux documents manuscrits (circa 1790-1840)14 - Dossier sous chemise intitulé «3e Liasse 7e Rohan» «Table Compte de Bénéfice d’Inventaire» contenant des documents manuscrits (liste par ordre alphabétique depuis lettre B, lettre A sur chemise)15 - Dossier sous chemise intitulé «Rohan Soubise» contenant de nombreux documents manuscrits dont de très importantes «Observations sur les Comptes d’Administration que se doivent réciproquement les deux branches de Rohan et de Condé dans la Succession Soubise» qui exposent notamment avec force détail le rôle important des coutumes qui s’appliquèrent lors de la transmission des biens immeubles en 1787. 16 - Nombreux dossiers (plus de 11) sous chemise, divers demandeurs contre Rohan: Chabrillon, Carcel, Charlet, Titon et Brodelet, Lormand, Ligneyron, Dame de Chateauvillard, de Bondy, etc.17 - Divers dossiers et documents imprimés et manuscrits divers relatifs à la succession Rohan-Soubise
Très remarquables archives provenant du fonds de l'avocat et avoué Léon Dubreuil, relatives à l'impressionnante succession de Charles de Rohan Prince de Soubise (1715-1787). Maréchal de France, l'un des grands personnages et l'une des grandes fortunes de son temps, Charles de Rohan laisse à sa mort en 1787 une grande fortune mobilière et immobilière, mais les événements de la Révolution Française vont profondément bouleverser l'héritage. Les litiges évoqués dans ces archives sont traités dans les années 1825-1845 (les actes ou documents recueillis dans ces dossiers datés approximativement entre 1775 à 1860), et concernent fondamentalement la défense des intérêts de Berthe de Rohan, petite-fille de la princesse de Guéménée. On peut citer les propos éclairants du substitut Pinard qui, dans son réquisitoire imprimé intitulé: «Affaire de Mgr le Duc d’Aumale contre Mme Veuve et Héritiers Declercq et les Princes de Rohan» rappelle les grandes lignes des affaires: «En 1787 décède le maréchal prince de Soubise: il laisse une de ces grandes successions seigneuriales, comme en comptait souvent l’ancien régime, composée de domaines presque royaux, de terres considérables, et chargée aussi d’un énorme passif. L’actif néanmoins surpassait de beaucoup toutes les dettes, et cet opulent patrimoine allait à deux branches, la branche des Condéet la branche de Rohan. Le duc de Bourbon et sa sœur représentaient la première; la princesse de Guéménée représentait la seconde. Le duc de Bourbon et sa sœur étaient, par leur mère, les petits-enfants du maréchal; la princesse de Guéménée était sa propre fille». Légataire universel du duc de Bourbon, le duc d’Aumale «représente la branche des Condé. Quant à la princesse de Guéménée, elle recueille encore l’héritage de Mme la Comtesse de Marsan, sa tante, décédée en 1803, et elle meurt elle-même en 1807, en laissant pour héritiers: sa fille, la princesse de Rohan-Rochefort et sa petite-fille, la princesse Berthe». En 1812 la princesse Berthe achète pour 400.000 fr à sa tante, la princesse de Rochefort, tous ses droits indivis, et réunit ainsi sur sa tête les trois successions de Soubise, de Marsan et de Guéménée. Mais dès 1814, elle cède l’intégralité de ces 3 successions, avec leur passif et actif, à un homme d’affaire, M. Declercq, pour la somme de 800.000 fr. «Plus tard, en présence du décret du 15 janvier 1815, qui restituait les biens de Soubise, et la loi de 1825 sur l’indemnité des émigrés», un important supplément de prix fut stipulé (700.000 fr. pour la princesse de Rochefort et 615.000 fr. pour la princesse Berthe). On comprend alors l'importance et la complexité du dossier, qui nous plonge au coeur de l'Histoire de France, à travers la multiplicité des coutumes d'Ancien Régime et les bouleversements de la Révolution et de la Restauration. On notera parmi les biens évoqués l'Hôtel de Soubise, qui, rendu à la Princesse de Guéméné en 1804, sera vendu en 1807 avant d'être acquis par l'Etat en 1808 et affecté par Napoléon Ier aux Archives Impériales (futures Archives Nationales).
Rare édition originale de ce très beau livre de fête italien ecrit par coppola a l’occasion du mariage du grand duc ferdinand ii et de la princesse d’urbino, complet du rare livret du spectacle. Firenze, Amadore Massi et Lorenzo Landi, 1637. [Avec:] Relazione delle nozze degli dei favola dell abate Gio: Carlo Coppola […]. Firenze, Amadore Massi et Lorenzo Landi, 1637. Livret du spectacle. In-4 de: I/ (1) f.bl., (4) ff. dont 1 frontispice gravé, 104 pp. et 7 planches gravées sur double page; II/ 50 pp., (1) f., (2) ff.bl. Restaurations au feuillet de titre et à 3 autres ff. Relié en veau blond du XVIIIe siècle, dos à nerfs restauré, pièce de titre de maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches marbrées. Coins restaurés. 231 x 164 mm.
Rare édition originale de ce très beau livre de fête italien ecrit par coppola a l’occasion du mariage du grand duc ferdinand ii et de la princesse d’urbino, complet du rare livret du spectacle. A.M. Nagler, Theater Festivals of the Medici, pp. 162-174; Vinet 612; Vesme & Massar, Della Bella, 918-925; Cicognara 1445; Vinciana 209; Berlin Kat. 4116; BL 17th-Century Italian I, p. 259; Brunet II, 262; Ruggieri 795; Lipperheide 2746. L’illustration superbe consiste en 1 frontispice sur lequel on voit l’ouverture du théâtre et 7 planches sur double page gravées par Stefano della Bella d’après Alfonso Parigi. Ces gravures de Della Bella (sa première œuvre importante entreprise pour la cour des Médicis), sont le seul témoignage qui ait subsisté des décors créés par Parigi pour cette remarquable célébration. “Livre rare, contenant 8 grandes figures, gravées par Steph. Della Bella, le premier titre compris». (Ruggieri). «Les huit gravures qui ornent cette célèbre représentation théâtrale ont été gravées par Etienne della Bella, d’après Alphonse Parigi, inventeur des décorations et machines reproduites dans ces planches. Une campagne avec Florence au fond; - la forêt de Diane; - les jardins de Vénus; - la mer et les cieux, l’enfer; - les forges de Vulcain, etc., voilà ce que nous montre la pointe libre et légère de Della Bella. Le frontispice (renseignement précieux) représente le théâtre et les spectateurs avant le lever de la toile, dans la grande cour du Palais Pitti, comme cela est probable.» (Vinet). Bon exemplaire de ce rare livre de fête italien illustré par Stefano della Bella. L’exemplaire Schaefer, relié en maroquin moderne, fut vendu pour plus de 19000 $ à la vente Sotheby’s NY du 8 décembre 1994 (lot 64, adjugé 17000 $), soit plus de 100000 fr. il y a près de 19 ans. Provenance: ex libris John Ord et Harvard College Library («released»).