MÉMOIRES DU COMTE DE COMMINGES Le siège de Calais Madame de Tencin Notice et notes de M. de Lescure, eaux- fortes de Dubouchet vol relié, pleine toile, gd in8, 215x135, pièce de titre, couvertures conservées, tranche de tete dorée, tbe intérieur, 337pp Paris, Quantin 1885 ref/126
Reference : CZC-5995
Livres anciens & Autographes
M. Pascal Poidevin
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Mémoires du Comte de Comminges. Le Siège de Calais. Notice et notes par M. de Lescure. Eaux-fortes de Dubouchet Tencin (Madame de "Petite bibliothèque de luxe". In-8 broché, 210x130, 337 pages Frontispice, un fac similé dépliant et 2 planches hors-texte sous serpente. Bel exemplaire. Réédition de 2 romans publiés anonymement en 1735 et 1739, avec une introduction d’Adolphe de Lescure (65 pp.) sur la vie et l’œuvre de l'auteur (1681-1749) qui après une vie amoureuse tumultueuse se consacra à la littérature et tint un salon influent. Tiré à petit nombre sur papier vergé.
P., A. Quantin, 1885, in-8°, 337 pp, 3 eaux-fortes de Dubouchet, dont le portrait de l'auteur en frontispice, et un fac-similé dépliant, texte encadré d'un filet rouge, imprimé sur papier vergé teinté, broché, bon état (Petite Bibliothèque de luxe des Romans célèbres) (Vicaire I, 754)
Madame de Tencin aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : Mémoires du comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Faisant partie des premiers textes annoncant le genre gothique, ce roman a été jugé digne d’être placé au nombre des chefs-d’oeuvre de la littérature féminine du temps et son succès alla même croissant jusque vers le milieu du XIXe siècle, avec près d'une réédition tous les deux ans entre 1810 et 1840. Il fut, par ailleurs, encore souvent réédité entre 1860 et 1890 et sa gloire ne s’éteindra finalement qu’à l’aube du XXe siècle. C’est dire si le XIXe siècle le goûta encore énormément. — Madame de Tencin (1682-1749). Tour à tour intrigante, femme du monde, de salon, elle fut surtout reconnue comme l'un des plus grands écrivains de son temps. Parmi ses romans, Les Mémoires du comte de Comminge (1735) et Le Siège de Calais (1739), lui valurent l'admiration des plus grands : Voltaire, Montesquieu, Marivaux... — "le plus beau titre littéraire des femmes dans le XVIIIe siècle." (Villemain, Tableau de la littérature française au XVIIIe siècle, 1838)
A. Quantin 1885 “Petite bibliothèque de Luxe” In-8 demi-maroquin, dos lisse orné de caissons et fleurons, tête dorée, 337 pp. Portrait, 2 eaux-fortes par Dubouchet et un fac-similé autographe. Bel exemplaire dans une élégante reliure.
Bon état d’occasion
Paris, Garnier frères, libraires-éditeurs 1864 In-8 raisin, reliure demi chagrin rouge, plats rouge granités, dos nerfs à caissons ornés, à titre doré, frontispice avec gravure, tranches dorées, 540 pp., + catalogue 4 pp., 2 gravures hors texte sous serpente, notices de L. S. Auger. Bon exemplaire.
Madame de Lafayette fut la première à introduire dans le roman des événements vraisemblables, les moeurs réelles de la société et les mouvements naturels u coeur humain. Encouragées par son exemple, des femmes se risquèrents dans le même genre, mais elles restèrent bien loin de leur modèle. Deux femmes émergèrent de cette foule anonyme : Madame de Fontaines et Madame de Tencin. Nous ne savons que fort peu de choses sur la vie de madame de Fontaines. Elle fut liée, paraît-il, assez étroitement avec Voltaire qui fit, en 1715, une trentaine de vers sur son roman “la Comtesse de Savoie”. Elle mourut en 1730. La vie de Madame de Tencin (1681-1749) est moins opaque. Contrainte d’entrer en religion, ele réussit à s’en échapper. Elle fut accueillie par Fontenelle, reçu par l’abbé Dubois et connut une nouvelle existence. Ce fut Montesquieu qui rendit justice à son oeuvre confidentielle jusque là. Ces deux écrivaines sont à redécouvrir. Gustave Staal (1817-1882) fut d'abord employé dans une mercerie, il entra aux Beaux-Arts chez Paul Delaroche puis dans l'atelier de gravure d'Adolphe Varin. Il figure au Salon de 1839 à 1872. Bon état d’occasion Illustrés romantiques et modernes