Paris, A. Lemerre, 1876. 2 vol. in 12 de LII--223 p. et 257 p. Toile bleue de l’éditeur, titre doré sur le plat sup. et au dos, dos lèg. passés.
Reference : 1831
De la Nouvelle Collection Janet. Nouvelle édition augmentée de dix lettres, accompagnée d’une Notice sur la vie de l’auteur et sur sa société, de Notes et d’un Index analytique par Gustave Isambert. Vicaire II, 748.
Au Jardin d'Epicure
M. Thierry Connault
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, c. 1800, in-8, 372 pp, Basane marbrée de l'époque, dos lisse orné de symboles chrétiens, tranches jonquille, Précieux recueil manuscrit reproduisant des lettres inédites de la soeur Jeanne des Anges (1602-1665), supérieure des Ursulines de Loudun, écrites à la suite de la retentissante affaire des possédées de ce couvent (1634-1637). Le volume est soigneusement rédigé à l'encre, sur feuillets réglés au crayon. Le compilateur, un anonyme du début du XIXe siècle, a choisi des lettres datées de 1638 à 1663. Parmi les correspondants se trouve M. Laubardemont, à qui Jeanne des Anges écrit de janvier 1638 à janvier 1648 : Jean Martin de Laubardemont (1590-1656), avait été l'ordonnateur du procès d'Urbain Grandier. Elle évoque auprès de lui, ses visions et les "marques" (stigmates) que lui envoie son "saint Ange". D'autres lettres sont adressées à la mère Angélique de Saint François, ursuline à Loudun; à M. Duplessis-Ravenel, conseiller au siège présidial de Rennes; à Marguerite Péchard, religieuse de la Visitation de Rennes; à la marquise de Boisferrier; à Claude Sain, procureur du roi; à l'influente religieuse Madame Du Houx; à Suzanne le Bréton, religieuse de la Visitation; etc. La supérieure des Ursulines de Loudun y prodigue des conseils spirituels, partage ses réflexions mystiques, évoque sa santé et les stigmates qui lui sont renouvelés; des entretiens rapportés évoquent encore des apparitions dont ont été témoins des religieuses du couvent en 1644. La plupart des lettres de Jeanne des Anges n'ont pas été éditées : elles sont dispersées dans les archives de la Visitation du Grand Fougeray (Ille-et-Vilaine) et à la Bibliothèque Mazarine de Paris*. Seules ses lettres au père Saint-Jure** et à Mme Du Houx*** ont été publiées. Possédée puis délivrée des démons de Loudun, Jeanne des Anges devint porteuse de stigmates et de miracles : sa réputation se répandit jusqu'à la Cour. Avec son conseiller spirituel Saint-Jure, elle entreprit la rédaction de son autobiographie, qui ne sera publiée qu'en 1886 (Légué et Gilles de la Tourette). En parallèle, elle entretint une abondante correspondance avec les mystiques de son temps, jusqu'à la maladie qui la rendit paralytique. Objet de vénération de son vivant et dans les décennies qui ont suivi sa mort en 1665, Jeanne des Anges est devenue, petit à petit, une figure troublante ou ridicule, puis finalement l'incarnation de l'hystérique, tel que le XIXe siècle a caractérisé les malades se disant victimes de possessions. In fine, le manuscrit présente un "Recueil des lettres du père Seurin de la Compagnie de Jésus" : Jean-Joseph Surin (1600-1665), conseiller spirituel de Jeanne des Anges. En tout, 17 lettres, non datées, sont adressées à sa "très chère soeur" Jeanne des Anges. Surin avait joué un rôle essentiel dans l'exorcisme qui avait délivré la religieuse. Ses lettres évoquent ses passions et tournements, les épreuves envoyées par Dieu, sa santé corporelle et spirituelle, ou encore son voyage en Bretagne. Ex-libris de N[icole] H[ebecourt] représentant un diable railleur. Charnières fendillées. Bon état intérieur. * Molinier, catalogue des manuscrits de la Bibliothèque Mazarine, n° 1209. ** "Extrait des lettres que la mère Jeanne des Anges, supérieure des Ursulines de Loudun, a écrites au père Saint-Jure, de la Compagnie de Jésus, son directeur ". In Legué et Gilles de la Tourette. Soeur Jeanne des Anges, supérieure des Ursulines de Loudun, XVIIe siècle : autobiographie d'une hystérique possédée, d'après le manuscrit inédit de la bibliothèque de Tours. Bibliothèque diabolique de Bourneville. Paris, Aux bureaux du Progrès médical, 1886 : pp. 256 et suiv. *** "Correspondance de Jeanne des Anges et Mme du Houx (1652-1664)". In Elisabeth Goldsmith et Colette Winn. Lettres de femmes. Textes inédits et oubliés du XVIe au XVIIIe siècle. Paris, Champion, 2005 : Couverture rigide
Bon 372 pp.
P., Lecoffre, 1885-98 et 1882, 6 forts volumes in 12 brochés ; couvertures fanées ; celles des "Oeuvres" avec petits manques, dos cassés, un plat inférieur manque.
Oeuvres, TOME I : Vie de Sainte Thérèse, écrite par elle-même ; XXVI-641 pages. Oeuvres, TOME II : Le Livre des fondations - Les exclamations de l'âme ou élévation à Dieu - Avis spirituels ; XV-576 pages. Oeuvres, TOME III : Oeuvres mystiques : Le chemin de la perfection - Fragment du livre sur le Cantique des cantiques - Le chateau intérieur ou les demeures de l'âme ; XV-606 pages. Lettres TOME I : XLIX-553 pages ; plus de 100 lettres. Lettres, TOME II : 553 pages ; 100 lettres. Lettres, TOME III : 659 pages ; plus de 150 lettres. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
P., Colin, 1911, in 12 broché, 311 pages.
Les hommes de lettres et la loi.Les hommes de lettres et le pouvoir.Les hommes de lettres et les libraires.Les hommes de lettres et les comédiens.La vie privée des hommes de Lettres, etc. ...................... Photos sur demande ..........................
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[Paris], [circa 1820-25], in-8, trois lettres in-8, , Trois lettres personnelles du premier grand dermatologue français, Jean-Louis Alibert. La première, écrite sur un ton badin ("je vous tiens et je vous dévore") a trait à un des livres de Julie Candeille ("votre ouvrage est délicieux") ; dans la seconde, toute aussi intime, écrite du Pavillon de Flore, Alibert s'excuse de ne pas avoir répondu à sa "chère lettre". " Au milieu de l'affliction générale [...] je ne sais que vous dire. Il est des chagrins qui s'agrandissent par la réflexion [...]. J'imagine que vous sentez comme moi" ; dans la troisième, qu'Alibert adresse à Madame Périé (Julie vient de sa marier à Henri Périé de Sénovert), il donne son avis, superlatif, sur un des romans de Julie, "Blanche d'Evreux" : "votre introduction m'a charmé, l'ouvrage va me faire passer quelques soirées délicieuses, car c'est dans mes veillées que je suis en communication avec vous". Dans une étude récente ("Quelques cas historiques de dermatologie", p. 25-26) Gérard Tilles nous apprend : "[Alibert] entretint une correspondance suivie avec Marcelline Desbordes-Valmore et d'une manière générale semble avoir eu une certaine attirance pour les actrices. Homme public en vue, Alibert est cité dans plusieurs oeuvres romanesques comme la référence du savoir en dermatologie". Au dos des lettres, l'adresse de la destinatrice, rue neuve des Mathurins, et le cachet d'Alibert, "Premier médecin ordinaire du Roi". Couverture rigide
Bon trois lettres in-8
Sans date ,imprimeur, ni lieu.In-8 br,couv.bleue d'attente.398 p.Suite de textes:Lettres d'un bourgeois,Lettres d'un citoyen,Seconde lettre,Sentiments d'un républicainIdées sur le despotisme,Déclaration des droits,Lettres d'un gentilhomme,Réfexions sur les pouvoirs.TBE.