Grasset. 1957, In-8° broché, 207pp. Avec un préface de Jean Cocteau
Reference : LITT4734M
Bon état général. Intérieur frais et agréable, couverture avec quelques traces d'usage. Mais sinon, bel exemplaire .
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1970 1970. Raymond Radiguet: Le bal du comte d'Orgel/ Le Livre de Poche 1970 Référence: LMA16Q. Raymond Radiguet: Le bal du comte d'Orgel/ Le Livre de Poche 1970
Bon état
Paris, Grasset, 1924. In-12 (188 x 123 mm), xv pp., 239 pp. Reliure japonisante à la Bradel, papier marbré marron rehaussé de peinture laquée rouge et de poudre d’or, auteur et titre en doré au dos, couvertures et dos conservés, non rogné, boîte marron doublée de velours rouge, pièce de titre en maroquin rouge sur le plat supérieur, petit accroc en coiffe de tête.
Édition originale, un des 150 exemplaires sur Hollande Van Gelder. Des coupures de presses ont été contrecollées sur des feuillets blancs montés après la préface et en fin de volume: deux portraits de l’auteur par Jean Cocteau, un petit extrait de la Revue européenne d’août 1924, une reproduction d’une photographie de Radiguet au moment de l’écriture du roman et une longue et belle critique de Joseph Kessel parue dans Le Figaro du 14 juillet 1924: «C’est dans la manière dont il peint, dans la délicatesse ou la brutalité des touches, dans l’accent, dans le frémissement intérieur des lignes que se cache son vrai visage. Et qui niera […] cette finesse de plume, cette candeur secrète qui pare le cynisme d’ingénuité et qui donne, malgré la maturité et la fermeté du dessin, un air de vraie jeunesse à chaque ligne. Et voici que ces traits marquent plus fortement encore et d’une façon définitive Le Bal du comte d’Orgel.» Un chef d’œuvre du roman moraliste. Raymond Radiguet est mort peu de temps après avoir remis à son éditeur Bernard Grasset le manuscrit de son second roman. C’est son ami intime et mentor, Jean Cocteau, aidé entre autres par Joseph Kessel, qui se chargea de la correction des épreuves et rédigea l’émouvante préface du Bal du comte d’Orgel, encore sous le choc de la mort du jeune prodige emporté par une fièvre typhoïde en décembre 1923. «On s’effraie d’un enfant de vingt ans qui publierait un livre qu’on ne peut écrire à cet âge», écrit-il alors. Bien que l’intrigue soit classique, un triangle amoureux entre un jeune aristocrate et un couple à la mode, le roman brille en effet par ses analyses psychologiques au point d’être ce «roman où la psychologie devient romanesque.» Bel exemplaire dans un joli cartonnage japonisant non signé.
Paris, Bernard Grasset, 1924. In-12 de 244 pp., broché sous couverture vert d’eau imprimée spécialement, dos de la couverture passé, exemplaire non coupé. 187 x 119 mm. TRES RARE VERITABLE EDITION ORIGINALE DITE « DES BONNES FEUILLES », DU SECOND ET DERNIER ROMAN DU JEUNE RADIGUET. Tirage unique dit des « bonnes feuilles » limité à 20 exemplaires pour les amis de Radiguet, donnant le premier état du roman avant les modifications et suppressions apportées par la suite par les correcteurs (Cocteau, P. de Lacretelle, R. Behaine, J. Kessel, Grasset). La couverture porte cette mention : Epreuve du roman de Raymond Radiguet Le Bal du comte d’Orgel. En l’état exact laissé par l’auteur et avant toutes corrections même typographiques. À chaque page on peut constater que le texte est très différent de celui publié et qu’il y eut de très nombreuses et importantes modifications. Il a été tiré de ces bonnes feuilles vingt exemplaires numérotés. Notre exemplaire porte le numéro 9. Raymond Radiguet avait remis à Grasset les épreuves de son second roman en octobre 1923. Jugeant le texte abouti, l’éditeur en tira immédiatement des épreuves avant la fin du mois d’octobre. Radiguet mourut brutalement le 12 décembre sans avoir pu les corriger. En hommage au romancier disparu, Grasset en fit cependant tirer 20 exemplaires, avant l’édition définitive, dont le texte sera fortement modifié. « Ce second et dernier livre du jeune Raymond Radiguet (1903-1923), paru un an après sa mort, marque une étape dans la manière de cet écrivain si prodigieusement précoce. Tandis que dans ‘le Diable au corps’ il avait traité le thème d’un adolescent engagé dans un trop grand amour, avec d’évidentes intentions antiromantiques et anti-rhétoriques, se fiant seulement aux maigres enchantements d’une minutieuse et précise ‘relation’, il tente ici le roman de pure analyse : un roman, où seule la psychologie est romanesque, tout effort d’imagination tendant à suggérer, non des événements extérieurs, mais des sentiments. Comme tel, le roman, ou plutôt le conte, est dépourvu de toute intrigue. François, jeune homme tranquille et raffiné, qui vit seul avec sa mère et se trouve suffisamment riche pour n’être pas obligé d’exercer une profession, fait par hasard, un soir, la connaissance au théâtre du comte Anne d’Orgel, type pittoresque d’aristocrate pour qui la vie consiste à observer scrupuleusement et sagement une série de devoirs mondains. L’excellent vieillard l’introduit dans son milieu et dans sa famille. François y fait la connaissance de la jeune femme de son nouvel ami. Quelques regards suffisent pour faire naître l’amour entre eux. Cet amour est cependant combattu par le sens du devoir et par la loyauté de ces deux âmes. Au cours d’un bal, les deux protagonistes acquièrent la certitude intime et profonde que leur passion, pour dominée qu’elle soit par la fatalité, n’en sera pas moins toujours sacrifiée au devoir. En effet, rien ne se passe et le drame reste purement intérieur : ce qui nous vaut de minutieuses analyses psychologiques. Radiguet a offert, avec ce petit livre, un modèle typique d’une des tendances caractéristiques qui domine le roman français contemporain : le néo-classicisme. » (Dictionnaire des Œuvres, I, 376). BEL EXEMPLAIRE CONSERVE BROCHE, NON COUPE, TEL QUE PARU.
Paris, Bernard Grasset, 1924. In-12 de XV et 239 pp., brochure de l’éditeur, exemplaire non rogné. 190 x 130 mm. EDITION ORIGINALE DU DERNIER ROMAN DU JEUNE RADIGUET. L’un des mythiques 10 premiers exemplaires sur Chine. « Ce second et dernier livre du jeune Raymond Radiguet (1903-1923), paru un an après sa mort, marque une étape dans la manière de cet écrivain si prodigieusement précoce. Tandis que dans ‘le Diable au corps’ il avait traité le thème d’un adolescent engagé dans un trop grand amour, avec d’évidentes intentions antiromantiques et anti-rhétoriques, se fiant seulement aux maigres enchantements d’une minutieuse et précise ‘relation’, il tente ici le roman de pure analyse : un roman, où seule la psychologie est romanesque, tout effort d’imagination tendant à suggérer, non des événements extérieurs, mais des sentiments. Comme tel, le roman, ou plutôt le conte, est dépourvu de toute intrigue. François, jeune homme tranquille et raffiné, qui vit seul avec sa mère et se trouve suffisamment riche pour n’être pas obligé d’exercer une profession, fait par hasard, un soir, la connaissance au théâtre du comte Anne d’Orgel, type pittoresque d’aristocrate pour qui la vie consiste à observer scrupuleusement et sagement une série de devoirs mondains. L’excellent vieillard l’introduit dans son milieu et dans sa famille. François y fait la connaissance de la jeune femme de son nouvel ami. Quelques regards suffisent pour faire naître l’amour entre eux. Cet amour est cependant combattu par le sens du devoir et par la loyauté de ces deux âmes. Au cours d’un bal, les deux protagonistes acquièrent la certitude intime et profonde que leur passion, pour dominée qu’elle soit par la fatalité, n’en sera pas moins toujours sacrifiée au devoir. En effet, rien ne se passe et le drame reste purement intérieur : ce qui nous vaut de minutieuses analyses psychologiques. Radiguet a offert, avec ce petit livre, un modèle typique d’une des tendances caractéristiques qui domine le roman français contemporain : le néo-classicisme. » (Dictionnaire des Œuvres). Dans son Journal Gide écrit : « Après Le Grand Meaulnes, lu le Bal du comte d'Orgel que je ne connaissais pas davantage. Extraordinaire pureté de ce livre ; presque excessive. Cela tient de la gageure et de l'acrobatie. La réussite est à peu près parfaite. Bien supérieur au Grand Meaulnes ». TRES BEL EXEMPLAIRE CONSERVE BROCHE, A TOUTES MARGES, TEL QUE PARU.
L’un des 20 exemplaires mythiques dits «des bonnes feuilles». Paris, Bernard Grasset, 1924. In-12 de (244) pp. Broché sous couverture vert d’eau imprimée spécialement, dos de la couverture passé, chemise, étui demi-chagrin brun. 187 x 119 mm.
Véritable édition originale, très rare, dite «des bonnes feuilles», du second et dernier roman du jeune Radiguet. Tirage unique dit des « bonnes feuilles » limité à 20 exemplaires pour les amis de Radiguet, donnant le premier état du roman avant les modifications et suppressions apportées par la suite par les correcteurs (Cocteau, P. de Lacretelle, R. Behaine, J. Kessel, Grasset). La couverture porte cette mention : Epreuve du roman de Raymond Radiguet Le Bal du comte d'Orgel. En l'état exact laissé par l'auteur et avant toutes corrections même typographiques. À chaque page on peut constater que le texte est très différent de celui publié et qu'il y eut de très nombreuses et importantes modifications. Il a été tiré de ces bonnes feuilles vingt exemplaires numérotés. Le chiffre de cet exemplaire, difficilement lisible,semble être le n° 4. Raymond Radiguet avait remis à Grasset les épreuves de son second roman en octobre 1923. Jugeant le texte abouti, l'éditeur en tira immédiatement des épreuvesavant la fin du mois d'octobre. Radiguet mourut brutalementle 12 décembre sans avoir pu les corriger. En hommage au romancier disparu, Grasset en fit cependant tirer 20exemplaires, avant l'édition définitive, dont le texte sera fortement modifié. «Ce second et dernier livre du jeune Raymond Radiguet (1903-1923), paru un an après sa mort, marque une étape dans la manière de cet écrivain si prodigieusement précoce. Tandis que dans ‘le Diable au corps’ il avait traité le thème d’un adolescent engagé dans un trop grand amour, avec d’évidentes intentions antiromantiques et anti-rhétoriques, se fiant seulement aux maigres enchantements d’une minutieuse et précise ‘relation’, il tente ici le roman de pure analyse: un roman, où seule la psychologie est romanesque, tout effort d’imagination tendant à suggérer, non des événements extérieurs, mais des sentiments. Comme tel, le roman, ou plutôt le conte, est dépourvu de toute intrigue. François, jeune homme tranquille et raffiné, qui vit seul avec sa mère et se trouve suffisamment riche pour n’être pas obligé d’exercer une profession, fait par hasard, un soir, la connaissance au théâtre du comte Anne d’Orgel, type pittoresque d’aristocrate pour qui la vie consiste à observer scrupuleusement et sagement une série de devoirs mondains. L’excellent vieillard l’introduit dans son milieu et dans sa famille. François y fait la connaissance de la jeune femme de son nouvel ami. Quelques regards suffisent pour faire naître l’amour entre eux. Cet amour est cependant combattu par le sens du devoir et par la loyauté de ces deux âmes. Au cours d’un bal, les deux protagonistes acquièrent la certitude intime et profonde que leur passion, pour dominée qu’elle soit par la fatalité, n’en sera pas moins toujours sacrifiée au devoir. En effet, rien ne se passe et le drame reste purement intérieur: ce qui nous vaut de minutieuses analyses psychologiques […]. Radiguet a offert, avec ce petit livre, un modèle typique d’une des tendances caractéristiques qui domine le roman français contemporain: le néo-classicisme.» (Dictionnaire des Œuvres, I, 376). Précieux exemplaire conservé broché tel que paru.