Fayard 1986. un fort volume in-8°(22x14cm); broché; couverture couleurs. 621p. bon exemplaire.
Reference : b31286
Librairie Merolle
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Paris Groupe libertaire Louise-Michel 1971 100 p. in-8, 15 x 23,8 cm Broché, première de couverture noire illustrée (scène de la Commune de Paris) Exemplaire en bon état La Rue
Directeur gérant S. Joyeux ; édité par le Groupe libertaire Louise Michel Numéro publié pour le Centenaire de la Commune de Paris. Au sommaire : "Louise Michel", par Maurice Laisant ; "le contenu politique de la Commune de Paris", par Maurice Joyeux ; "le marxisme, le léninisme et la Commune de Paris", par Jean Barrue ; "les chiennes", par Françoise Travelet ; "quelques traits de la presse à l'époque de la Commune", par Michel Bonon ; "la Commune face à l'éducation et à la culture", par Paul Chauvet ; "la Commune dans son ambiance", par Charles-Auguste Bontemps ; "l'après commune ou les leçons de l'histoire", par Rolland Bosdeveix ; "lettre préface de Victor Hugo (inédit)", commentée par Roger Grenier. Poésie et chansons : "De la Commune de Paris (1871) aux barricades de Mai (1968)", Léo Ferré. Chroniques : "un caricaturiste communard, Pilotell", par Jean-Paul Richepin ; "chantons les communards", par Suzy Chevet
P., Dentu, 1876, gr. in-8°, vii-657 pp, reliure demi-veau glacé blond, dos à 4 nerfs filetés, soulignés à froid et bordés de filets dorés, pièce de titre chagrin carmin, tranches pennées (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état, ex-libris de Montgermont. Edition originale. Bel exemplaire
"En politique, aussi bien que chez les êtres organisés, un monstre ne saurait naître avant d’être conçu. La Commune de Paris a dû avoir une origine propre, comme tout ce qui a une forme, une vie à soi et une fin. Des faits d’une inconcevable imprévoyance l’ont aidée à sortir de terre, rien de plus incontestable ; mais si, le 18 mars, elle a pu apparaître, et si elle s’est implantée au pouvoir pendant soixante-six jours, c’est que les organisateurs de cette orgie criminelle en avaient depuis longtemps préparé et combiné tous les éléments. Car ce n’est pas dans l’espace de deux mois seulement que les passions de plusieurs milliers d’individus ont été excitées et allumées jusqu’au délire. Il y a des années que l’œuvre infernale était étudiée dans tous ses détails par cette société qui a rempli le monde du bruit de ses congrès et de la discussion de ses théories : l’Internationale..." — "La Commune n'entreprenait pas seulement une oeuvre politique, elle visait aussi à une oeuvre morale. Fonder le régime communal et fédéral ne lui paraissait pas suffisant, elle voulait encore régénérer le peuple de Paris. C'est pour cela qu'elle arrêta les prêtres, ferma les églises, et qu'elle s'efforça, par un enseignement nouveau, d'arracher enfin les âmes à l'ignorance et à la superstition cléricales..." — L'auteur était vicaire de Saint-Roch. Selon lui, aux causes habituelles de l'insurrection vient s'ajouter « la politique socialiste du Second Empire ». (Le Quillec, 4640) — "Voici un des travaux les plus complets qui aient été faits sur le douloureux episode d'histoire contemporaine dont nous avons été les témoins attristés et indignés : une horde de bandits, sortant des antres des sociétés secrètes, s'imposant â toute une population, régnant en. maîtresse dans la capitale, forçant le gouvernement à entreprendre un. siège en règle, et couronnant enfin sa honteuse domination par l'incendie de nos principaux monuments et le meurtre des otages. Quel tableau ! et comment le raconter dans tous ses détails, à travers les récits incomplets et contradictoires ? Comment tracer sa route au milieu de cette masse de documents plus ou moins dignes de foi ? M. l'abbé Vidieu n'a pas reculé devant cette tâche immense, nous constatons qu'il a réussi à mettre en relief tous les faits, qu'il les a groupés avec méthode et qu'il a même apporté sur plusieurs points sa part spéciale d'informations. Notre devoir était donc de signaler ce livre comme un des plus importants sur la matière. En voici le plan. et les divisions : – Première partie : Les origines et les. débuts de la Commune (p. 1-175). L'auteur recherche quelle part revient à l'Internationale dans le mouvement du 18 mars, raconte cette journée, l'intervention des maires, l'organisation du comité central, expose la constitution de la Commune, étudie son personnel et examine les causes qui préparèrent son avénement. – Deuxième partie : Règne de la Commune (p. 176-429).Voici la Commune à l'oeuvre : nous allons voir comment elle applique son programme et par quels procédés elle gouverne. L'auteur nous la montre dans une série de chapitres provoquant la guerre civile, persécutant les prêtres, s'attaquant à la liberté individuelle, emprisonnant les otages et les mettant au régime cellulaire ; supprimant les journaux, voulant régénérer la société par l'instruction communale et les clubs, soutenant énergiquement mais avec de continuels échecs la lutte contre l'armée de Versailles, en. proie à des divisions intestines qui l'affaiblissent encore, et, à bout de ressources, finissant par décréter la terreur. – Troisième partie : Chute de la Commune (p. 430-621). Nous assistons aux dernières convulsions de la haine et de la démence : lutte acharnée contre l'armée de Mac-Mahon; incendies allumés sur tous les points, massacre des otages. Après avoir retracé avec détail ces scènes effroyables, l'auteur donne l'exposé de l'oeuvre accomplie par la justice à l'égard des inculpés, et, dans deux derniers chapitres, il recherche les causes de la chute de la Commune et examine la possibilité de -son retour, en indiquant les moyens qu'il croit de nature à prévenir ce retour..." (Revue des Questions historiques, 1877)
Flammarion, 1971, in-12, 183 pp, chronologie, biblio, index, broché, bon état (Coll. Questions d'histoire)
"Voilà un petit volume qui est le bienvenu et, dans la floraison d'ouvrages que nous vaut le centenaire de la Commune, il est à classer comme l'un des plus originaux et des plus tonifiants. Jeanne Gaillard tente à juste titre de combler un vide en analysant de manière systématique les rapports entre Communes de province et Commune de Paris, et elle réagit à raison contre une historiographie qui décrit et analyse les insurrections de 1871 comme un phénomène spécifiquement et quasi exclusivement parisien. Comme maints bons auteurs, Jeanne Gaillard récuse la chronologie courte : c'est l'été 70, et non le 18 mars, qui est le bon point de départ. Mais, et sa démonstration prend là toute son originalité, elle renverse les termes du rapport jusqu'alors admis : la province, entendons certaines grandes villes, n'est pas le simple écho de Paris, bien au contraire. C'est la province, et non Paris, qui prend les devants en s'affîrmant très rapidement républicaine. Bien plus, dès l'automne 70, à une époque où les mouvements révolutionnaires parisiens piétinent dans la capitale, la Ligue du Midi, qui prend ses distances vis-à-vis du gouvernement de la Défense nationale, et certaines municipalités, Lyon et Marseille notamment, esquissent « un mouvement communaliste » authentique qui préfigure dans ses revendications le programme communard..." (Jean-Pierre Azéma, Annales ESC, 1972) — "Il faut lire aussi, si ce n'est déjà fait, quelques-uns des livres de poche suscités par les célébrations de 1971, le "Paris libre" de Rougerie, ou les "Communes de province, Commune de Paris" de Mme Jeanne Gaillard, pour citer seulement les deux plus remarquables." (Maurice Agulhon, Annales ESC, 1975) — "C'est une vision assez neuve de l'« Année Terrible » qui nous est ici présentée. La Commune n'est plus un fait spécifiquement parisien, mais il existe un « communalisme » provincial ayant ses caractères propres. Avant même le 18 mars, la Commune a eu son existence autonome à Marseille, à Lyon, dans les « Ligues » régionales. Les villes républicaines ont pris conscience de leur force et au conflit Thiers-Commune se superpose un conflit plus feutré entre le même Thiers et les cités radicales qui aura des prolongements dans la vie politique de la IIIe République. Contrairement à ce qui s'était passé lors des iournées de juin 1848, l'armée de Versailles n'a pas reçu d'aide spontanée de la province – même pas de l'Ouest royaliste. Il y a un « régionalisme politique de gauche ». Le rôle de l'« Internationale » a probablement été médiocre..." (Daniel Ligou, Revue d'histoire économique et sociale, 1974)
Collection de documents relatifs à l'histoire de Paris pendant la Révolution Française publiée sous le patronnage du Conseil municipal. - Ed : L. Cerf - Charles Noblet - Maison Quantin, Paris 1895. - Fort volume relié grd in-8 (16x24,5cm) demi-chagrin rouge, plats marbrés rouge et noir (légèrement frottés). Dos à 5 nerfs orné du titre et de 4 fers dorés (bonnets Phrygiens). XVff. + 736 pages. (Tampons et codifications de bibliothèque sur les pages de faux-titre et titre). Exemplaire bien relié. Bon état.
Tome III (seul) 20 Novembre 1789 - 4 Février 1790 concernant la deuxième Assemblée des Représentants de la Commune - Conseil de Ville - Bureau de Ville (suite). - SOMMAIRE / Matière de ce volume : Modifications dans le personnel de la seconde Assemblée des Représentants de la Commune. - Préparation du plan de Municipalité : la motion de Brissot ; la formation du Comité des vingt-quatre et le plan Condorcet ; état d'avancement de la discussion. - Organisation du département de Paris : consultation des districts. - Rapports de la Commune avec les municipalités de province : affiliations à la Garde nationale parisienne ; propositions à ce sujet. - La haute police et le Comité des recherches de la Commune : humbles explications du Comte de Provence. - Incidents divers : la révocabilité des élus, le comité de mendicité, l'établissement des sourd-muets, la liberté des nègres, la lutte du district des Cordeliers contre le Châtelet, l'égalité politique des Juifs, le décret du marc d'argent. - Protestation directe des districts contre le décret du marc d'argent : une assemblée de commissaires spéciaux et l'Adresse de la Commune de Paris, dans ses sections, à l'Assemblée Nationale.
Phone number : 09 53 41 72 06
LA BRUGERE (F. de (pseudonyme du libraire Arthème Fayard))
Reference : 200902035
(1873)
Paris, Arthème Fayard, (1873); in-4, 403 + 3 pp., pleine percaline rouge de l'éditeur, petits défauts au dos, titre sur le plat supérieur. Le Quillec 2585. Deuxième édition. "Édition populaire sur deux colonnes, avec bois gravés (portraits et vignettes). La seconde édition reprend textuellement les 256 pages de la première qu'elle fait suivre de 147 pages nouvelles dont une cinquantaine consacrée à l'histoire de l'Internationale. L'ouvrage de l'éditeur Fayard, 35 ans en 1871, est "classiquement" hostile à la Commune: "les empiriques de Belleville" n'étaient que des révolutionnaires en chambre, des inconnus "affiliés de fait ou de sympathie et de dévouement à la grande société de l'Internationale." (Le Quillec). 1873