Paris, Garnier frères / Guillaumin et Cie,, 1857, 1 volume, in-12, relié, 353 p. + errata. Notes et sources au bas des pages, notes complémentaires et table alphabétique et raisonnée des matières en fin de volume. Reliure d'époque, demi chagrin vert, dos à nerfs soulignés de filets dorés, titre doré, rousseurs sur la page de titre, rares rousseurs.
Reference : 4046
Edition originale Très bon état. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Yves Oziol
Yves Oziol
04 73 91 84 71
Sauf indications contraires, les ouvrages présentés sont réputés complets et en bon état, le port est à la charge de l'acheteur, les envois se font en recommandé avec assurance pour toute commande supérieure à 30 euros, après réception du règlement.
P., INED, 1980, gr. in-8°, 166 pp, traduction par Eric Vilquin, avant-propos de Jacques Dupâquier, reliure toile crème imprimée de l'éditeur (salie), état correct (Société de démographie historique. Département de démographie de l'Université catholique de Louvain)
Réimpression de la 1ère édition de l'ouvrage de Malthus – parue sans nom d'auteur –, qui fit scandale en Angleterre. — "Malthus est le père d'une doctrine, le malthusianisme, dont le nom est connu à la fois des savants et du grand public, mais dont le contenu est ignoré de la plupart. Il devenait urgent d'éditer la traduction française de son Essai sur le principe de population. Remarquons que les précédentes traductions, datant du siècle dernier, furent faites sur les éditions ultérieures d'un ouvrage dont le titre commence par les mêmes mots mais qui est en réalité totalement différent de celui qui nous occupe. Nous lisons donc ici la première traduction du premier Essai que Malthus publia en 1798, sans nom d'auteur. Il s'agit d'un pamphlet provocant qui fit scandale, tandis que le second Essai, paru en 1803, est un traité d'allure scientifique, une sociologie de la population. Or, ce pamphlet philosophique incorpore en germe la théorie de la population qui allait être développée plus tard. Les principes de base sont déjà énoncés dans les premiers chapitres : la population s'accroît en progression géométrique, les subsistances en progression arithmétique; la difficulté de se nourrir forme un frein puissant ; le vice et la misère freinent la multiplication de la population ; le principe de population empêche la perfectibilité de la société; les lois des pauvres multiplient la pauvreté..." (André Reix, Revue Philosophique de Louvain, 1981)
1845 Grand in-8, demi-chagrin de l'époque, dos lisse orné, lx, 684, (1) p., rousseurs, cachets, portrait frontispice. Paris, Guillaumin, 1845.
L'une des éditions anciennes de référence.Mors fendus.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Médiations Médiations, 1964. In-12 broché de 236 pages. Bon état.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
In-8, pleine toile éditeur sous jaquette imprimée, 166 p. Paris, I.N.E.D., 1980.
Avant-propos par Jacques Dupâquier, avertissement et traduction par Éric Vilquin. Exemplaire à l'état de neuf.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Institut National d'études démographiques (I.N.E.D.) 1980, "in-8 rel. toile jaune (16 x 22,5), 166 p., coll. ""Classiques de l’Économie et de la Population"", traduction et avertissement par Eric Vilquin, avant-propos par Jacques Dupâquier, jaquette, bon état.
Economiste et pasteur anglican, puis professeur d’économie politique, Malthus est surtout l’auteur de l’Essai sur le principe de population... qui fit sa renommée et qui est généralement connu dans la forme prise à partir de la 2ème édition, parue en 1803; il y en a eu six successives jusqu’en 1826. La 1ère édition, parue sans nom d’auteur en 1798, dans une Angleterre en crise, traumatisée par les bouleversements politiques et idéologiques survenus en France, n’avait jusqu’à présent jamais été traduite en français. Écrit d’un jet, ce pamphlet provocant fit scandale. Malthus polémique contre Godwin, pasteur anglais, devenu athée, ennemi juré de toutes les formes de gouvernement, très exactement "anarchiste", contre Condorcet (qui s’était suicidé en 1794), dont l’orientation lui paraît symbolique de la philosophie optimiste des "lumières", et contre la "loi des pauvres" de Pitt que Malthus condamne. Il professe que l’assistance aux miséreux est inutile, car elle ne sert qu’à les multiplier sans les soulager; comme remède, il préconise la limitation des naissances par l’abstention des relations sexuelles jusqu’au mariage qui doit être tardif (25 à 30 ans). Malthus a la gloire d’avoir donné son nom à une doctrine, le malthusianisme, dont le nom est connu à la fois des savants et du grand public, mais dont le contenu est ignoré de la plupart. Elle se présente ici dans sa forme originelle. Voir le sommaire sur photos jointes.