‎MAETERLINCK Maurice‎
‎La vie des abeilles ‎

‎Maurice Maeterlinck. La vie des Abeilles.‎

‎ouvrage majeur de l'écrivain belge Maurice Maeterlinck, publié en 1901. Ce livre est une étude fascinante sur la vie et le comportement des abeilles, et il a contribué à populariser la compréhension des abeilles et de leur rôle dans la nature. Dans "La Vie des Abeilles," Maeterlinck explore de manière détaillée la vie sociale des abeilles, leurs structures sociales complexes, leur communication, leur reproduction, et leur rôle essentiel dans la pollinisation des plantes. Il examine également la vie de la colonie d'abeilles, avec sa reine, ses ouvrières et ses mâles. Ce livre a été remarquable pour son approche littéraire de la science naturelle. Maeterlinck a utilisé son talent d'écrivain pour rendre les détails scientifiques sur les abeilles accessibles et captivants pour un large public. Son travail a également mis en avant l'idée de l'intelligence collective et de la coopération au sein des colonies d'abeilles, ce qui a eu une influence sur la pensée dans de nombreux domaines, y compris la sociologie et la philosophie. "La Vie des Abeilles" a été un grand succès à sa publication et a renforcé la réputation de Maurice Maeterlinck en tant qu'écrivain naturaliste et philosophe. Ce livre continue d'être une lecture appréciée pour ceux qui s'intéressent à la nature et à la biologie des abeilles, ainsi qu'à la littérature scientifique. vol in-8, 190x125, reliure demi cuir, 313pp Paris Charpentier 1930 ref/265‎

‎La Vie des abeilles.‎

‎Paris, Ferroud, 1914-1918. Grand in-8 (154 x 249 mm), 255 pp., 1 f. n. ch. Maroquin vert janséniste, dos à nerfs, auteur, titre, date et abeilles dorés, doublure de maroquin olive ornée d'abeilles avec un encadrement végétal composé de fers dorés et à froid et de maroquin mosaïqué bordeaux, rouge, vert et brun, gardes de soie décorées de motifs végétaux, tranches dorées, dos et couvertures conservés, dos avec légères marques de frottement et légèrement et uniformément passé ; p.156 : suite sur Chine en couleurs : petit trou dans la planche (René Aussourd, 1919).‎

‎Un des 55 sur Japon avec trois états des illustrations. Cette "édition recherchée et cotée." (Carteret) est illustrée de 32 compositions d'Adolphe Giraldon gravées sur bois en couleurs par Florian : 8 hors texte dont un frontispice, 8 titres de chapitres illustrés, 7 en-têtes, 7 culs-de-lampe, 1 vignette de couverture et 1 vignette de titre. Né à Marseille en 1855 ; petit-fils de l'éditeur Jean-Baptiste Giraldon, il commença à illustrer à partir de 1885. Il fut pendant plusieurs années professeur à l'école d'art de Glasgow et créa un caractère typographique qui porte le même nom. Il contribua à quelques-uns des plus beaux illustrés de style Art nouveau et Art déco. Il fut, avec Jules Chadel, l'un des premiers décorateurs de reliures. On peut lire au dernier feuillet des informations sur la création de l'ouvrage : "Le 1er août 1914 tout fur arrêté. En 1916 "La Semeuse" ouvrit de nouveau ses ateliers. Martin [prote] était mort pour la France et Henri Guillemain [pressier] cruellement blessé en 1914 tentait, en vain, de continuer son travail. Ch. Clément voulut bien mettre au point la gravure des bois et le 1er mai de l'année de guerre 1918 […] l'impression de La Vie des abeilles fut achevée." Cet ouvrage a été imprimé à 1200 exemplaires numérotés. Celui-ci est un des 55 (n°77) sur Japon impérial après 30 sur Japon impérial au format in-8. Il comprend trois états pour les hors texte (un sur Chine en noir avec remarques, un sur Chine en couleurs avec remarques et un sur Japon en couleurs) et une suite supplémentaire sur Chine en noir pour les illustrations d'en-têtes et les culs-de-lampe. Cet exemplaire a été enrichi d'un portrait de l'auteur gravé en héliogravure. Cet exemplaire a été remarquablement relié en maroquin de René Aussourd strictement contemporain. La reliure est doublée et mosaïquée et est ornée d'un semé d'abeilles. René Aussourd était le neveu de Charles Meunier et élève de Chambolle-Duru. Il ouvrit son atelier en 1912. Ses reliures, classiques et d'une exécution parfaite, ont toujours été reconnues au même titre que celles de ses confrères plus novateurs. Très bel exemplaire en maroquin doublé et mosaïqué de René Aussourd. Carteret, Le Trésor du bibliophile, livres illustrés modernes 1875-1945, IV, p. 259 ; Mahé, Bibliographie des livres de luxe…, II, p. 766 ; Crauzat E. de, La Reliure française de 1900 à 1925, I, p. 48-49.‎

‎La vie des termites ,La vie des fourmis,La vie des abeilles.‎

‎La vie des termites in 8 broché,couverture rempliée,faux-titre,titre,197 pages,1 feuillet de table édition numérotée sur grand vergé Aux éditions du livre Monte-Carlo Très bon état La vie des fourmis in 8 broché,couverture rempliée,faux-titre,titre,237 pages,1 feuillet de table,édition numérotée sur grand vergé.Aux éditions du livre Monte-Carlo Très bon état La vie des abeilles in 8 broché, couverture rempliée,faux-titre,titre,296 pages,1 feuillet de table,édition numérotée sur grand vergé.Aux éditions du livre Monte-Carlo vers 1945 Très bon état Ces 3 volumes sous chemise éditeur cartonnée avec titres et emboitage bordé de toile rouge.Très bon état. ‎

‎ La vie des abeilles ‎

‎ Sous chemise cartonnée demi-chagrin marron (mors frottés). Couverture souple imprimée à rabats. Belle fraîcheur de papier. Illustrations de R. JOEL gravées sur bois par Gilbert POILLIOT. ‎

‎Paris Editions Mornay 1946. 238 pp. In-8 carré. Broché. En très bon état. 1 volume. "Collection de la Sirène".TIRAGE LIMITÉ numéroté."La Vie des abeilles dépassera les 250 000 volumes et assurèrent au poète, dans le domaine des sciences naturelles, une popularité encore plus grande que celle de Jean-Henri Fabre, au point que le biologiste Jean Rostand lui rendait en 1965 un hommage éclatant. "Dans cette Vie des abeilles, de genre inclassable comme le sont beaucoup de vrais chefs-d'?uvre, Maeterlinck nous communique, nous fait partager l'émotion qu'il éprouve lui-même devant ce petit univers que constitue une ruche. Émotion que provoquent en lui non seulement l'aspect visible, le spectacle fascinant et pittoresque de la frémissante cité. Mais aussi tout ce qui fait la vie profonde de ses habitants, l'intimité de leurs m?urs, le secret des consciences séculaires que leur imposent les besoins de la collectivité et les nécessités de l'espèce. Reproduction, sexualité, parthénogenèse, rivalité des reines, soins donnés aux jeunes, discipline sociale, soumission de l'individu du groupe : sur tout cela, il médite, s'interroge passionnément... Par la vertu de son génie. Maeterlinck fera entrer dans le patrimoine littéraire un peu de l'âme du naturaliste." ‎

‎La Vie des abeilles.‎

‎ Paris, Eugène Fasquelle / Col. ''Le Rayon d'honneur'', 1928. Un vol. au format pt in-8 (202 x 143 mm) de 319 pp. Reliure de l'époque de demi-basane azur à coins, filets à froid portés sur les plats, dos à nerfs orné de filets à froid, titre doré, tête dorée, couvertures conservées.‎

‎ Un des exemplaires du tirage numéroté sur vélin de fil du Marais ; seul papier. Il s'ouvre sur un frontispice photographique figurant l'auteur. Maeterlinck s’intéresse ici à l’insecte le plus banal de nos campagnes, l’abeille, et à sa vie sociale en écrivain complet. Romancier, il structure sa narration sur le cycle de vie des ruches. Poète, il chante les rayons dorés qui s’alignent parallèlement, la rigueur virtuose des petites architectes qui savent ménager des passages de 1,2 cm exactement pour que deux abeilles puissent se croiser dos à dos. Lettré, il prend des accents homériques pour nous conter les combats des reines qui ne tirent qu’entre elles leurs dards en cimeterre. «Parfois deux reines éclosent simultanément. Alors, c’est au sortir du berceau le combat immédiat et mortel dont Huber a le premier signalé une particularité assez étrange : chaque fois que dans leurs passes , les deux vierges aux cuirasses de chitine se mettent dans une position telle qu’en tirant leur aiguillon elles se perceraient réciproquement - comme dans les combats de l’Iliade, on dirait qu’un Dieu ou une déesse, qui est peut-être le dieu ou la déesse de la race, s’interpose, et les deux guerrières prises d’épouvantes qui s’accordent, se séparent et se fuient, éperdues, pour se rejoindre peu après, se fuir encore si le double désastre menace de nouveau l’avenir de leur peuple, jusqu’à ce que l’une d’elles réussisse à surprendre sa rivale imprudente ou maladroite, et à la tuer sans danger puisque la loi de l’espèce n’exige qu’un seul sacrifice». Cette citation contient en elle toute une part du projet de Maeterlinck : nous rendre, par la magie du verbe, à cet émerveillement qui fait de tout enfant un biologiste en puissance. Mais sans nous ôter notre entendement adulte : du cycle de la ruche Maeterlinck tire de la littérature. Du reste, l’écrivain composait avec un souci scientifique : rien de ce qu’il note n’est inventé. D’ailleurs, en questionnant inlassablement les concepts humains qu’il applique aux abeilles, en rappelant régulièrement leur probable inadéquation au monde des insectes, lui-même montre une prudence dont les entomologistes ne font pas toujours preuve. Maeterlinck part d’un constat imparable : avec des moyens apparemment inférieurs, et une intelligence apparemment inexistante, l’abeille a atteint un stade de perfection sociale auquel l’homme n’oserait pas même aspirer pour sa propre espèce. Comment parvient-elle à cet idéal collectif, se demande Maeterlinck. À quelles règles obéit-elle ? L’instinct est-il seul responsable ?'' (in Le Magazine littéraire). Casteljau, Bibliographie d'apiculture française, 1099 (pour l'originale de 1901). Dos présentant quelques frottements. Du reste, très belle condition. ‎