Lettre autographe signée, datée du 22 mai 1885 au peintre félibre Marsal. Il demande au peintre la permission d'utiliser un dessin de Saint Roch. On joint 1 petit manuscrit d'Arnavielle daté du 21 juin 1882 "Escri sus l'album d'Edouard Marsal". Très bon
Reference : 8466
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée d'Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ]
Ensemble de 3 lettres autographes signées adressées à la future Mme Copin-Albancelli, par Camille Doucet, Georges Monval et Albert Delpit.
Paris, 19 avril 1951, 1 p. in-4 sur papier orangé
Paris 19 avril 1951 1 p. sur papier orangé In-4 En feuille Belle fraîcheur LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE. André Breton félicite Jean Rousselot au sujet de son étude faite sur L. Milosz, poète, romancier et diplomate."J'avais projeté de vous écrire pour vous dire le très grand intérêt et le très vif plaisir que j'avais pris à votre étude sur L. Milosz. La machine à mourir, qui fonctionne aussi sur ce plan, m'a fait en rester à cette intention. C'est vous dire combien je suis heureux que vous ayez percé le brouillard."Jean Rousselot (1913-2004) est un poète et écrivain français. Durant la seconde guerre mondiale il entre en contact avec la Résistance et se sert de sa fonction de commissaire de police pour cacher des prisonniers évadés. En 1946, il démissionne de la Sûreté nationale et décide de vivre de sa plume. Il devient un infatigable défenseur de la poésie, des poètes, de la liberté, et l'un des plus grands critiques de sa génération. De 1946 à 1973, il publie trente plaquettes ou volumes de poèmes.Une très belle lettre autographe signée de la main du fondateur du mouvement surréaliste.
1 billet découpé dans une page de carnet de notes quadrillé (11,5 x 10,5 cm). Vienne, 12 ou 13 juin 1898.
[Vienne] [1898] 1 billet 11,5 x 10,5 cm Belle fraîcheur LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE. Mark Twain, l'auteur de Tom Sawyer de Hucleberry Finn, de son vrai nom Samuel Langhorne Clemens (1835-1910), est à Vienne durant l'été 1898. Il y rencontre le Edison autrichien (né polonais), un certain Jan Szczepanik (1872-1926), inventeur - ancien instituteur - à qui l'on doit l'invention du télectroscope, instrument censé permettre la transmission d'images à distance grâce à l'électricité.Mark Twain compile de rapides éléments biographiques dans un article non dénué d'humour qu'il donne au Century Magazine "The Austrian Edison keeping school again".C'est que la situation prête effectivement à rire. Szczepanik, alors jeune instituteur en Moravie rongeant son frein de ne pouvoir donner vie à ses idées, fut limogé du fait de ses fréquents voyages à Vienne effectués sur ses jours de travail. Et la perte de son statut d'enseignant lui causera de curieuses tracasseries, comme le remarque Twain dans sa lettre :"Yesterday I wrote a page about Szczepanik's bi-monthly resumption of his school duties to satisfy the requirements of war & sent it to the Century Magazine".De nouveau civil sans privilège d'exemption, il est rattrapé par la loi et l'obligation d'effectuer son temps dans l'armée, 3 ans à brasser de l'air à la baïonnette en temps de paix, alors qu'il pourrait être en train de conduire l'humanité vers de nouveaux cieux technologiques. Aussi, un officiel trouva la parade et Szczepanik vit ses obligations militaires réduites à ce que Twain nous en dit dans son article : "He must go back to his village every two months, and teach his school half a day?from early in the morning until noon; and, to the best of my understanding of the published terms, he must keep this up the rest of his life! I hope so, just for the romantic poeticalness of it".Drôle, n'est-ce pas ? C'est ainsi que Twain le perçoit en tous cas dans la conclusion de sa lettre :"The Austrian War Department has one well developed quality, anyway - humor. Sincerely yours, SL Clemens"Une superbe lettre pleine d'humour de l'auteur de Tom Sawyer et de Huckleberry Finn
2 pp. in-4. Paris, 16 septembre 1957.
Paris 16 septembre 1957 2 pp. In-4 En feuille Belle fraîcheur LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE. Premier brouillon d'une lettre adressée à René Alleau au sujet de la contribution de celui-ci à la revue Le Surréalisme, même."Il m'en coûte beaucoup d'avoir à vous le dire : "La Nef et la ville" soulève de sérieuses objections de la part de ceux de nos amis qui partagent avec moi la responsabilité des tendances générales de la revue".Breton lui oppose qu'avec son texte, qu'il n'avait pas eu le temps de relire - ce qu'il regrette -, Alleau propose une vision du Paris symbolique trop proche de celle des historiens "de droite", témoignant ainsi "d'une position en flagrante rupture avec celle du surréalisme depuis son origine" et qui serait "de nature à nous aliéner l'ensemble de nos jeunes lecteurs. Je ne vois pas le moyen de lui concilier davantage la tolérance de nos camarades du "Comité d'action des intellectuels" qui, du fait de nos communs engagements sur un plan déterminé, sont en droit de réclamer de nous un minimum de cohérence en vue de cette action même".Une lettre importante nous laissant voir le surréalisme organisé en mouvement cohérent.
Paris, Prison de Sainte-Pélagie 12 Novembre 1851 | 13 x 20.50 cm | une feuille
Lettre autographe signée de 4 pages datée du 12 novembre 1851. 124 lignes à l'encre noire. Le manuscrit est présentésous une chemise en demi maroquin vert sapin, plats de papier vert marbré portant une pièce de maroquin avec lamention "Lettre autographe" incrustée sur le premier plat, contreplats doublés d'agneau vert,étui bordé du même maroquin, ensemble signé Goy & Vilaine. Lettre autographe inédite sur le progrès, signée de Pierre-Joseph-Marie Proudhon, figure incontournable de la pensée sociale française, et «père de l'anarchie» selon le président de la République française Armand Fallières. Le philosophe emprisonné depuis 1849 développe dans un style virulent et combatif ses convictions socialistes et condamne les absolutismes de son temps. Extraordinaire profession de foi philosophique, politique et sociale d'un penseur à la marge, dont la fortune critique et l'influence se retrouvent de Karl Marx à Émile Durkheim en passant par Benjamin Tucker. La missive est rédigée d'une écriture rapide et dense, comportant de nombreux passages soulignés appuyant certains concepts philosophiques. Le premier feuillet présente un en-tête du journal Le Peuple de 1850, un des quatre journaux dirigés par Proudhon sous la seconde République, qui lui valurent d'être emprisonné pour «incitation à la haine du gouvernement» «provocation à la guerre civile» et «attaque à la Constitution et à la propriété». Cette lettre inédite, datée du 12 novembre 1851, constitue une réflexion passionnée et inédite, proche d'une lettre intitulée «De l'Idée de Progrès», écrite une dizaine de jours plus tard, que Proudhon publie avec une autre («De la Certitude et de son criterium») dans l'ouvrage Philosophie du progrès. Cet ensemble de textes fut composé seulement deux semaines avant la prise de pouvoir définitive de Louis-Napoléon Bonaparte, à laquelle il s'opposa immédiatement. Une fois sorti de prison en 1852, Proudhon publia les deux lettres chez Lebègue à Bruxelles afin d'échapper à la censure, qui avait interdit la vente de l'opuscule sur le territoire français. Déjà détenu depuis deux ans dans les geôles du futur empereur des Français, Proudhon écrit depuis la prison de Sainte-Pélagie à Romain Cornut, journaliste de La Presse, qui venait de terminer une série d'articles sur le positivisme d'Auguste Comte (Etudes critiques sur le socialisme, octobre-novembre 1851). Il faut voir cette lettre comme un admirable plaidoyer de quatre pages, ou plutôt une confession de sa vision socialiste du progrès, un «positivisme social» qui se fonde sur la remise en cause de l'ordre ancien: «on recule devant une négation intellectuelle, qui est la condition sine qua non du progrès ultérieur». Proudhon tente dans cette lettre de convaincre son destinataire du bien-fondé de ses convictions, et n'hésite pas à user de flatteries qui contrastent étrangement avec sa verve habituelle («Ce n'est pas croyez-le bien, [..] que je désire le moins du monde influencer votre opinion, quelque désir que j'aie de faire la conquête d'un esprit aussi judicieux que le vôtre»). Il établit au fil de la lettre un équilibre entre son âme de polémiste et son désir de légitimité, aspirant à être reconnu par ses pairs non plus comme un simple agitateur mais comme un véritable penseur. On se souvient en effet de ses célèbres traits d'esprit («la propriété c'est du vol?!»), ses sympathies pour les soulèvements de 1848 ainsi que ses pamphlets au vitriol dans Le Peuple qui avaient consacré sa réputation de radical: «J'ai été, jusqu'à ce jour, si sottement jugé, même par les socialistes [...] Parce que j'ai conduit la critique des vieux principes aussi loin qu'elle pouvait aller [...] je n'apparais encore à beaucoup de gens comme la négation pure et simple de tout ce qui est». Proudhon affirme cependant son intention de quitter les remparts de la critique («laissant pour le moment la polémique de circonstance, dans mes nouvelles études») et annonce ainsi à demi-mots l'écritur
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