Lettre autographe signée par Lucien Descaves. Datée de Paris le 25 janvier 1933. En-tête du Journal. en feuille Très bon Paris 1933
Reference : 12368
édition originale
Librairie Seigneur
Martine Seigneur
Conforme aux usages de la profession.
1 feuillet 21 x 27 cm, papier pelure, daté du 8 février 1965, expédié de Saint-Cyr sur Morin (enveloppe jointe). Large signature ornée d'un dessin en rouge (stylo et crayon).
"Faux frère, mes projets, moi je les réalise. Imprudent, je vais profiter de ton invitation : tu m'auras sur les reins 1 jour ou 2 dans la 1ère quinzaine de février ! Pour la photo, je t'expliquerai mon projet alors seulement car il y faut la chaleur des voix et des présences"... On joint, adressé aux mêmes destinataires :Un billet autographe : "Vous ne pouvez pas rater ça ! (ni moi !)" auquel est joint le programme de la "Fête cévenole" à Chamborigaud et Pont-de-Rastel qui aura lieu du 9 au 12 septembre 1965. Avec l'enveloppe d'expédition, signée au dos "JP Chabrol". Une photographie aérienne de la "Chabrolerie" maison l'écrivain à Saint-Cyr sur Morin, avec un mot manuscrit de son épouse Noëlle ; une lettre manuscrite signée de Noëlle, et un télégramme à propos de la santé de "Jean-Pierre" (16/09/1967).
[ 3 L.A.S. adressées à Mlle Simone Arnaud Delage ] Lettre autographe signée de Camille Doucet, de l'Académie Française, 1 page à en-tête de l'Institut de France sous enveloppe marquée "Académie Française", datée du 25 mai 1885 : "Mademoiselle et chère confrère, Rien de plus touchant et de plus dramatique que votre Roche "Mengan", j'en suis encore tout ému & je m'empresse de joindre mes très sincères compliments aux remerciements que je vous dois pour votre bon et gracieux souvenir" ; Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, datée du 12 février 1883, 1 page sous enveloppe : "Mademoiselle, J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 8 février, le Comité d'Administration du Théâtre Français a pris connaissance du rapport fait par la Commission d'examen sur votre comédie : "Mademoiselle du Vigean". J'ai en même temps le plaisir de vous annoncer que le Comité, s'associant aux conclusions de ce rapport, a réservé votre ouvrage pour l'envoyer devant le Comité de Lecture" ; Lettre autographe signée d'Albert Delpit, 4 pages sous enveloppe : "Mademoiselle, j'irai vous voir demain. [ ... ] Il est fort possible que je ne sois pas libre à 4 h ; mais plus tard. Et j'ai besoin de vous voir car j'ai des conseils importants à vous donner sur Jane Grey. Voulez-vous que nous admettions ceci ? Si vous ne receviez rien de moi, demain avant midi, c'est que j'irai rue St Pétersbourg [ ... ]
Ensemble de 3 lettres autographes signées adressées à la future Mme Copin-Albancelli, par Camille Doucet, Georges Monval et Albert Delpit.
S.l., daté du 7 mai. 4 pp. in-4 (1 petite déchirure au premier f.)
Lettre autographe signée de Céline à un destinataire non identifié. Il y évoque son amertume contre Jeanne Loviton, qu'il surnomme "La Voilier" en référence à son nom de plume : Jean Voilier. Loviton était la maîtresse de Robert Denoël jusqu'à son meurtre en décembre 1945 mais elle est surtout l'actionnaire principale et la gérante des éditions Denöel alors dans la tourmente judiciaire pour faits de collaboration. Céline, comme l'épouse de Denoël, accuse publiquement Loviton d'être responsable du crime. Elle l'aurait assassiné l'éditeur afin de mettre la main sur la maison d'édition. D'autre part, Céline avait accusé son éditeur d'avoir procédé à des rééditions avant la guerre sans son accord, sans le rémunérer puis de ne pas avoir réédités ses oeuvres. Enfin, il se sent coincé avec la maison d'édition et se plaint d'être "maqué" avec Loviton qui va "[lui] tirer jusqu'à la fauche et rafler tout le pognon". Il est déçu par ses avocats ainsi que par ses amis : "Je suis défendu par des manches, ni Mik, ni Naud[ ses avocats Thorvald Mikkelsen et Albert Naud], ni Marie, ni Camus [Marie Caranavaggia et Clément Camus, ses amis] n'étaient au procès". Cette lettre souligne une fois de plus l'impécuniosité de l'auteur due à la réclusion qu'il traverse depuis la fin de la guerre. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Lettre autographe signée de 8 pages in-8°, datée de Paris 28 janvier 1896, à Monsieur le Président ( Cons), quelques ratures.Edouard Blanc répond son retour d'Asie, à une invitation du Président de l' Union Géographique du Nord à venir faire des conférences dans le Nord, sur ces voyages. Il est très occupé à rattraper le retard accumulé, à corriger les épreuves de ses livres " Je me rendrai à votre appel lorsque cela me sera possible...le temps matériel me manque pour la rédaction des rapports et des travaux que je dois à dates fixes...". Il doit rester deux mois à Paris...Mais il accepte le principe, en refusant toute rémunération "Je n'en ai jamais reçu de personne au monde.. la science est à mes yeux un sacerdoce...". Il acceptera à la rigueur un billet aller-retour. Il ne pourra donner qu'une conférence.
Belle lettre de ce géographe original, sorti de plusieurs grandes Ecoles ( St Cyr, Polytechnique, Normale, Ecole forestière de Nancy). Il fut envoyé en Tunisie pour le transsaharien, puis ensuite en Russie pour la construction du chemin de fer trancaspien, pendant qu'il parcourait toute l' Asie centrale, Samracande, Tachkent, puis le Turkestan chinois où il fut le premier Français à pénétrer. ( cf.Fierro. la société de géographie 1821-1946). Ed. Blanc est l'auteur de nombreuses communications et ouvrages sur l'Afrique et l' Asie. ( Cl Gr)
Paris, , 1816. Manuscrit in-12 oblong (21 x 14 cm) de (1) p. (37) pp., maroquin rouge à grains longs, dos lisse orné, filets et frises dorés d’encadrement sur les plats, initiales "F.R." sur le premier plat et “SOUVENIR” sur le second (reliure de l’époque).
Émouvante lettre autographe signée de Madame Campan adressée deux ans après la fermeture de la Maison impériale d’Ecouen, à l’une de ses anciennes pensionnaires qui la conserva dans un album frappé de ses initiales "F.R." où sont recopiés des conseils de l'éducatrice publiés en 1824 dans le recueil De l'Éducation (1. Devoirs et qualités d’une gouvernante 2. Essais de morale 3. Du besoin de plaire et du désir d’être heureuse 4. Politesse, usage du monde).Paris 31 août 1816, Ma chère amie, j’ai retrouvé votre souvenir d’Ecouen dans ma bibliothèque, j’y ai lu avec intérêt les preuves naïves des sentiments que vous aviez fait naître dans le coeur de vos jeunes compagnes (…) alors n’existe plus, les individus sont dispersés, les meubles emportés, la cloche muette, l’herbe croît où vous dansiez et l’écho n’a plus à répondre à vos jeunes voix ; les révolutions développent en peu d’instants ce que les siècles seulement peuvent produire dans des temps calmes. les soins que je donnais à mes chers élèves ont heureusement produit des effets plus durables, les sentiments que je me plaisais à garder dans leurs coeurs, y ont laissé des souvenirs (comptant) pour moi et qui j’espère seront utiles à leur bonheur futur, on n’en peut douter en vous voyant ma chère amie et je vous en félicite en vous renouvelant l’assurance de toute ma tendresse. G.C. Les initiales G.C. en guise de signature autographe sont celles de Jeanne-Louise-Henriette Genet ou Genest qui épousa en 1774 Pierre-Dominique-François Berthollet, dit Campan, du nom de sa vallée pyrénéenne. Première femme de chambre de Marie-Antoinette, Madame Campan (1752-1822) échappa de peu aux massacres du 10 août 1792. Napoléon la nomma en 1807 directrice de la Maison impériale d'Écouen, destinée aux filles des membres de la Légion d'honneur. Elle occupa la fonction jusqu'à la fin de l'Empire quand le 24 mai 1814, le roi Louis XVIII signa une ordonnance restituant le château d'Écouen au prince de Condé.Bel exemplaire en maroquin rouge frappé du titre doré "Souvenir" que prolonge le quatrain du Comte de Ségur recopié sur la garde supérieure : « Le souvenir présent céleste / Ombre des biens que l’on n’a plus / Est encore un plaisir qui reste / Après tous ceux qu’on a perdus ».