8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Bloud et Gay, 1944, gr. in-8°, 204 pp, biblio, broché, bon état (T. 9 de l'Histoire de l'Eglise depuis les origines jusqu'à nos jours, publiée sous la direction de Augustin Fliche et Victor Martin)
Première partie seule (sur 2)
Firmin-Didot, 1930, in-4°, 372 pp, 700 gravures, 18 planches en héliogravure hors texte avec calques, biblio, glossaire, index, broché, bon état
Remarquable ouvrage comportant une iconographie riche de plus de 700 photos consacrée à l'art médiéval aussi bien monumental qu'ornemental. Les calques commentés constituent un très bon outil pour comprendre l'analyse de l'architecture médiévale. — Table : Première partie : L'Architecture : Matériaux et appareils ; Les origines ; Les basiliques ; L'architecture carolingienne ; L'art lombard ; L'art préroman ; L'architecture romane ; Les écoles romanes, etc. ; L'architecture gothique ; Les écoles gothiques ; L'architecture monastique ; L'architecture civile ; L'architecture militaire. – Deuxième partie : La décoration. – Troisième partie : L'iconographie.
Firmin-Didot, 1930, in-4°, 372 pp, 700 gravures, 18 planches en héliogravure hors texte avec calques, biblio, glossaire, index, reliure brdel papier gris-clair, dos lisse, pièce de titre basane carmin, couv. (lég. salies) conservées, bon état
Remarquable ouvrage comportant une iconographie riche de plus de 700 photos consacrée à l'art médiéval aussi bien monumental qu'ornemental. Les calques commentés constituent un très bon outil pour comprendre l'analyse de l'architecture médiévale. — Table : Première partie : L'Architecture : Matériaux et appareils ; Les origines ; Les basiliques ; L'architecture carolingienne ; L'art lombard ; L'art préroman ; L'architecture romane ; Les écoles romanes, etc. ; L'architecture gothique ; Les écoles gothiques ; L'architecture monastique ; L'architecture civile ; L'architecture militaire. – Deuxième partie : La décoration. – Troisième partie : L'iconographie.
GLM/Hachette, 2000, in-8°, 307 pp, notes, biblio, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état (Coll. La vie quotidienne)
La chevalerie, c'est d'abord une image, celle des chevaliers du roi Arthur, ces nobles héros aux armures étincelantes, brandissant des bannières aux couleurs chatoyantes pour se jeter, la lance ou l'épée au poing, au secours de l'affligé, de la veuve et de l'orphelin. La réalité est plus complexe et l'évolution plus chaotique. Le mot "chevalier" est d'ailleurs ambigu, et plus encore la notion de "chevalerie". Son acception latine, la militia, désigne la force armée au service de l'État. Au Moyen Age, cette fonction publique s'est privatisée et ses caractères aristocratiques et militaires se sont accrus. C'est le renforcement de la cavalerie lourde qui lui donne son impulsion entre les IXe et XIe siècles. Mais il faut attendre le XIIe siècle pour que la chevalerie s'affirme, avec la généralisation de la charge à la lance couchée. Elle se donne alors un code déontologique, fondé sur l'honneur, qui va "humaniser" quelque peu les "lois de la guerre". Dans le même temps, l'Église tente de lui assigner une mission et une éthique conformes à sa cause. Ainsi, du XIe au XIIIe siècle, s'ébauchent les traits essentiels d'une chevalerie qui se mue peu à peu en confrérie d'élite de la noblesse.
London, Book Club Associates, 1973, gr. in-8°, xxv-473 pp, 59 illustrations et cartes, 29 pl. de photos hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Rome, Edizioni Roma, 1940, pt in-4°, viii-629 pp, notes, broché, couv. lég. défraîchie, bon état, envoi a.s.
PUF, 1982, 2 vol. pt in-8°, 1125 pp, pagination continue, 27 cartes et figures, biblio, index, brochés, couv. illustrées, qqs surlignures sur 15 pp au tome 1, bon état (Coll. Nouvelle Clio)
"Ces deux copieux volumes de 1125 pages au total, dont soixante pages de bibliographie et cinquante d'index, sont à la fois une somme qui fait date et la synthèse d'une série de recherches menées depuis quinze ans par divers historiens. Nul mieux que Robert Fossier n'était à même de mener à bien l'entreprise. Son étude fondamentale sur la paysannerie picarde au XIIe siècle l'avait placé au cœur d'un mouvement historique qui devait son impulsion à Marc Bloch et dans lequel s'était illustré Georges Duby, quelques années auparavant..." (Charles Samaran, Journal des savants, 1981) — "On attendait depuis longtemps que la Nouvelle Clio comble le vide entre le volume sur le haut Moyen Age de Mme Doehaerd paru en 1971 et celui de L. Genicot consacré au XIIIe siècle, paru en 1968. En faisant appel au professeur Robert Fossier de la Sorbonne, la direction de la collection était certaine de pouvoir publier un ouvrage de haute qualité, écrit par un spécialiste de la période. (...) La valeur principale du livre de M. Fossier réside dans l'information extrêmement abondante et précise, soutenue par une bibliographie énorme, qu'il fournit à propos des différents aspects de la société rurale entre le IXe et le XIIIe siècle. (...) Redisons notre admiration pour le pouvoir de synthèse dont M. Fossier a fait preuve dans le traitement des très nombreuses données variées qu'il a rassemblées et avec lesquelles, grâce à cette qualité, il a su forger non seulement un livre qui constitue une mine de renseignements, mais un ouvrage qu'en même temps on lit avec plaisir, avec intérêt et avec l'attention toujours en éveil grâce au ton personnel ainsi qu'à la vivacité de la pensée et du style de l'auteur." (Adriaan Verhulst, Revue belge de Philologie et d'Histoire, 1985) — "Il n'est pas habituel de rendre compte dans cette revue d'ouvrages de synthèse historique, si importants soient-ils. Une exception était nécessaire cependant pour le gros ouvrage de R. Fossier, à un double titre : d'abord parce que l'auteur nous livre une remarquable mise au point sur l'histoire économique et sociale de l'Europe du Xe au XIIe s. inclus, qui en fait un ouvrage de référence indispensable à tous les spécialistes de cette période et donc aux archéologues médiévistes, ensuite parce que R. Fossier donne dans son analyse une place considérable à l'archéologie, intégrée ici dans la problématique historique, pleinement, au même titre que les autres matériaux documentaires : sources écrites, toponymie... C'est la première fois, pour la période couverte par le livre du moins, que l'intégration est aussi complète, et, de ce strict point de vue, il fera date, car il marque un véritable tournant historiographique." (André Debord, Archéologie médiévale, 1984)
Armand Colin, 1984, gr. in-8°, 382 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. U)
"Un an à peine après sa mémorable thèse sur Les hommes et la terre en Picardie, Robert Fossier nous donne un autre maître livre dans un genre très différent, sous la forme d'un manuel en principe destiné aux étudiants. Du manuel, disons tout de suite que cet ouvrage a toutes les qualités : plan net, très souligné, repris dans une table des matières détaillée ; présentation remarquablement claire d'une information impeccable ; bibliographies, nombreux documents (plus de 200 au total), dont plusieurs cartes, groupées en fin de chapitres ; également, intéressant « index des notions » qui renvoie le lecteur aux passages les plus importants pour la compréhension de l'ensemble. Mais ce livre est bien plus qu'un manuel qui se bornerait à fournir à l'étudiant une mise au point, même exceptionnellement informée, sur les différents problèmes qu'envisage traditionnellement l'histoire sociale. Il s'agit en fait d'un essai très neuf qui, à travers une impressionnante documentation, vise à dessiner la silhouette des hommes, des groupes d'hommes et leurs successives motivations, au sein des trois grandes périodes qu'a connues l'histoire sociale du Moyen Age. (.) Il faudrait citer nombre de lumineux exposés sur le servage, sur le rôle de l'argent et l'esprit de profit, sur les communautés villageoises, sur les mutations morales de la fin du Moyen Age, sur les raisons profondes de cette évolution... (.) Les étudiants plus avancés que sont les chercheurs devront lire et relire ce beau livre qui, autant qu'une aide précieuse, leur fournira des thèmes de réflexion, des points de départ vers de nouvelles quêtes, et aussi un exceptionnel modèle de forme régissant une dense matière." (Robert Delort)
Armand Colin, 1991, gr. in-8°, 464 pp, orientation bibliographique, index des notions, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. U Histoire médiévale)
"Il n'est pas commode de rendre compte de cet ouvrage monumental. En effet, l'histoire de la société médiévale telle que la conçoit l'auteur – dont on connaît le manuel classique d'Histoire sociale de l'Occident médiéval – se doit d'interférer avec celle de l'économie, des structures politiques et juridiques, de la vie quotidienne, des modes de pensée et de la spiritualité. Bref, il s'agit d'une approche globale de toutes les formes de la vie collective dans la Chrétienté. De plus cette étude s'étend sur un très « long Moyen Age » qui va de l'Antiquité tardive au milieu du XVIe siècle. (...) Ce livre passionné ne laissera pas indifférent : il vient attiser les débats en cours et ne va pas manquer – il faut l'espérer – d'en allumer de nouveaux." (Bernard Merdrignac, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1993) — Dans aucune civilisation l'étude de la société ne peut se concevoir sans appel à tous les secteurs de l'activité humaine : l'économie, les structures politiques, la vie quotidienne, les formes de la pensée, la spiritualité, les modes d'expression sont des faits de société. S'il se trouve, en outre, que la société étudiée est étroitement dépendante de l'économique et du spirituel, comme c'était le cas pour l'Occident chrétien, il est inévitable que son étude prenne un caractère synthétique et global. Cet ouvrage s'efforce d'embrasser toutes les formes de la vie collective où se décèlent les éléments publics ou privés qui soutiennent la marche de la société sur la vaste aire chronologique, qui va des premiers fléchissements de l'autorité romaine jusqu'à l'explosion des temps "modernes" en plein XVIe siècle. On rencontrera ainsi les problèmes soulevés par les structures de la famille, les conditions de l'habitat et de la vie de tous les jours, l'emprise des réactions psychologiques ou religieuses sur le comportement des hommes, les situations juridiques ou politiques dans lesquelles ils sont enfermés, les cadres de regroupement qui les abritent, la liberté et la puissance, la richesse et le pouvoir. La marche générale du récit entraîne l'historien de la société d'un stade de contradiction interne, où se compénétrent lentement les mondes méditerranéen et nordique, à une détente suivie d'accélération qui est la base de notre "civilisation" européenne. Il a été fait usage, dans le présent ouvrage, des apports récents et nombreux de la recherche historique contemporaine, notamment dans les domaines des mentalités, du droit ou de l'archéologie. De même que la marche de l'histoire ne connaît ni palier ni "transition", de même la quête historique renouvelle sans trêve le bagage de nos connaissances.
Armand Colin, 1982, gr. in-8°, 544 pp, très nombreuses illustrations en noir dans le texte et en couleurs sur 32 planches hors texte, 15 cartes et 5 plans, glossaire, tableau chronologique, biblio, index, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Premier volume (sur 3) de cette excellente synthèse, écrit par Robert Fossier, Michel Rouche, Evelyne Patlagean, Henri Bresc et Pierre Guichard. — "Le Moyen Age, on l'oublie parfois, a une histoire. On ne trouvera point ici le tableau de civilisations saisies à leur apogée, dans leur essence, mais le récit des lents cheminements, des crises, des ruptures, des progrès et des échecs, des genèses et des aboutissements qui constituent la durée d'une époque. Civilisations, au pluriel, et pas seulement l'occidentale. L'Islam et Byzance, ces nouveaux mondes, y dialoguent avec l'Europe de l'Ouest : l'histoire médiévale est faite de leurs contacts, de leurs échanges et de leurs luttes, des flux et des reflux de leurs successives prédominances. Les conditions matérielles de la vie quotidienne, l'économie et la société, les structures politiques ou familiales, la sensibilité religieuse, l'activité intellectuelle et les créations artistiques sont présentées dans ce livre, non comme des domaines séparés dans des chapitres bien clos, mais dans leurs interférences et leurs influences réciproques. Une synthèse, donc. Mais pas un discours dont l'idéologie ou une théorie dominante assurerait l'unité factice et qui évacuerait la singularité des événements. La diversité des auteurs entretient le pluralisme des points de vue, la pluralité des éclairages, même si le fil conducteur est fermement tenu par le meneur de jeu. Chemin faisant, plus d'un lieu commun sur le Moyen Age vole en éclats. C'est qu'il ne s'agit pas de vérifier le bien-fondé d'une doctrine préconçue, mais de participer au travail de l'historien, de discuter avec lui des problèmes qu'il pose, qu'il essaie de résoudre, bref d'assister à l'histoire en train de se faire."
Arras et P., Chez l'auteur, 1942, in-8°, 262 pp, broché, bon état
Armand Colin, 1984, gr. in-8°, 344 pp, cartes, biblio, glossaire, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. U)
Excellent manuel — "L'ouvrage de G. Fourquin est remarquable par la masse des informations qu'il contient, par la clarté de l'exposition, par son aspect 'up to date'. C'est une mise au point excellente fondée sur les plus récentes recherches de la science." (F. Vercauteren, Cahiers de civilisation médiévale).
Armand Colin, 1969, gr. in-8°, 446 pp, 20 figures, biblio, glossaire, cart. éditeur, bon état (Coll. U)
Excellent manuel — "L'ouvrage de G. Fourquin est remarquable par la masse des informations qu'il contient, par la clarté de l'exposition, par son aspect 'up to date'. C'est une mise au point excellente fondée sur les plus récentes recherches de la science." (F. Vercauteren, Cahiers de civilisation médiévale).
PUF, 1970, in-12, 243 pp, broché, soulignures stylo sur les 40 premières pages, bon état (Coll. L'historien)
P., Klincksieck, 1973, in-8° carré, 388 pp, 64 planches hors texte, biblio, index, broché, bon état (Coll. Le Signe de l'Art)
Armand Colin, 1953, in-8°, 220 pp, préface de Lucien Febvre, 94 illustrations sur 32 planches hors texte, une carte des relations lointaines des pays mosans entre le VIIIe et le XIe siècle dépliante hors texte, broché, bon état (Bibliothèque générale de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, VIe Section)
23 études érudites. - "... A la fin de son avertissement au lecteur, notre collaborateur et ami Pierre Francastel, qui a joué un rôle décisif dans ces journées d'études, nous dit qu'elles ont traité d'un problème entre tous passionnant : celui des centres de culture, de leur formation et de leurs voies de liaison. C'est pour cela que le volume s'ouvre par un mémoire de toute première importance, intitulé : La Route de la Meuse et les relations lointaines des pays mosans entre le VIIIe et le XIe siècle. Maurice Lombard a écrit là une page magnifique sur le rôle de la route créatrice de vie économique, commerciale, guerrière, religieuse, et par quoi circulent, – en même temps que les hommes, les marchandises et les monnaies – des idées, des techniques, des formations architectoniques et des répertoires décoratifs. Ici, fait frappant : l'art mosan révèle une autonomie et marque une avance nette et incontestable sur les œuvres que nous montrent les régions de la Moselle et du Rhône, limitrophes du pays mosan et qui, d'une manière générale, forment cependant avec lui ce qu'on pourrait appeler le complexe historique, économique et artistique lotharingien. (...) La période qui correspond à la formation, aux premières réussites de l'art mosan et aux débuts de son expansion – disons, la période qui s'étend du VIIe au XIe siècle – représente pour l'Occident un moment capital. C'est l'éveil, ou le réveil, des activités économiques et urbaines, signe d'un renouveau de la civilisation matérielle et de la civilisation tout court. Il s'accompagne d'une profonde transformation dans la structure des échanges. (...) On n'attend pas de moi que j'analyse toutes les communications faites par des érudits de divers pays – en tête naturellement par nos amis belges, associant leur effort à celui de Français comme Ëlie Lambert, André Grabar, Louis Réau, Mme Gauthier de Limoges, etc. Il faut remercier le Centre National de la Recherche Scientifique d'avoir facilité la publication de ces travaux solides, sérieux et vivants." (Lucien Febvre, Annales, 1954)
P., Emile-Paul, 1911, 2 vol. pt in-8°, xxxii-344 et xv-392 pp, reliures demi-percaline bleue, dos lisses, pièces de titre chagrin noir, bon état
Tome I : L'Eglise – Le roi – La reine – Les femmes ; Tome II : L'enfant, le damoiseau – Lettres, sciences et arts – Les repas – Domesticité, mobilier – Industrie, commerce. — "Présenter au public la vie privée en France depuis 987, avènement de Hugues Capet, jusqu'à la mort de Charles le Bel (1328), c'est là, certes, un travail de bénédictin qui découragerait bon nombre d'historiens. Cette tâche, ardue entre toutes, M. Alfred Franklin n'a pas hésité à l'entreprendre et il y a réussi admirablement. Sans doute, il paraissait, plus que tout autre, préparé à la mener à bonne fin en raison de ses précédents travaux sur les moeurs et coutumes des Parisiens du XIIIe au XVIIIe siècle. Aujourd'hui, il nous donne un véritable code de la vie usuelle et intime au Moyen Age du plus curieux intérêt. Son livre captivera certainement tous les érudits. (...) Les élégantes capétiennes portaient corsets, connaissaient les procédés pour s'oxygéner les cheveux ; elles étaient vêtues d'étoffes soyeuses et de riches fourrures. Si nous pénétrons dans l'intérieur de leurs maisons, nous verrons qu'elles ne laissaient rien à désirer : meubles somptueux, tapis épais et moelleux, dressoirs garnis de vaisselles d'or et d'argent. M. Franklin nous introduira dans l'office et dans la cuisine ; nous saurons comment on s'approvisionnait et ce que l'on mangeait ; il nous donnera certaines recettes culinaires assez compliquées d'ailleurs qui, aujourd'hui, paraîtraient étranges à nos palais délicats. La série des remèdes qui constituent la pharmacopée du temps est à retenir et il y a de quoi en frémir !... Nous nous arrêtons, il faudrait, en effet, citer tous les chapitres les uns après les autres de ces deux volumes qui se lisent sans effort et avec un plaisir toujours croissant." (Emile Bernard, Revue des études historiques, 1912)
Editions de Paris, 1984, in-8°, (2)-204 pp, broché, couv. illustrée à rabats lég. salie, bon état
"Nous avons plaisir à signaler les premiers résultats de l'activité d'une jeune maison d'édition, les Éditions de Paris, qui a entrepris la réimpression de textes épuisés de toute époque concernant Paris. C'est ainsi que le premier volume à paraître est l'ouvrage qu'Alfred Franklin avait consacré à Paris au XIIIe siècle et qui n'avait été tiré qu'à 350 exemplaires en 1874 (Paris, L. Willem et P. Daffis, 1874). Dans cet ouvrage Franklin a surtout utilisé le livre de la taille de Paris de 1292 qui avait été édité par H. Géraud en 1837. Il y a joint plusieurs poèmes de Rutebeuf (dit de l'Erberie, dit et chanson des ordres de Paris) ainsi que les dits des crieries de Paris, du Lendit et des moustiers de Paris." (François Gasnault, Bibliothèque de l'École des chartes, 1985)
CDU, 1963, in-4°, 232-(1) pp, texte dactylographié, broché, bon état (Coll. Les cours de Sorbonne)
Calmann-Lévy, 1977, in-8°, 287 pp, une carte, chronologie, biblio, index, broché, bon état
P., Culture, Art, Loisirs, 1972, in-8° oblong, 285 pp, 21 gravures, biblio, reliure skivertex vert éditeur, bon état (Coll. Histoire des personnages mystérieux et des sociétés secrètes, sous la direction de Louis Pauwels). Thèse de doctorat de l'auteur.
Hachette, s.d. (1937), in-8°, xiv-715 pp, ouvrage revu et complété sur le manuscrit et d'après les notes de l'auteur par Camille Jullian, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bel exemplaire
Hachette, s.d. (1926), in-8°, xv-432 pp, ouvrage revu et complété sur le manuscrit et d'après les notes de l'auteur par Camille Jullian, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bel exemplaire
Sur les origines du système féodal, Fustel de Coulanges introduit une distinction sur laquelle s’appuie toujours la science actuelle ; il faut selon lui distinguer : 1) l'histoire de la grande propriété foncière, du domaine rural, dont la physionomie, la structure remonte au Bas-Empire et qui demeure pratiquement inchangé du IVe au IXe siècle ; ce grand domaine possédé en propriété quiritaire par un grand propriétaire est divisé en deux parts, l’une exploitée directement, la réserve, l’autre distribuée en tenures à des esclaves, des affranchis ou de colons partiaires ; elle n’a pas subi dans sa nature de transformations suite aux invasions germaniques ; 2) l'histoire de la féodalité qui n'a rien à voir avec cette histoire de la propriété rurale : la féodalité se développa à la fin du VIIIe siècle et sortit de trois institutions : le bénéfice, le patronage, l’immunité : le précaire étant dès la fin de la république l’équivalent du bénéfice ; la clientèle personnelle était alors la forme que prenait la recommandation ; enfin, par l’immunité, qui se développe à partir du palais du roi, la royauté soustrait certains grands domaines à l’autorité de ses agents. Mais ces trois coutumes ont en commun un caractère : elles concernent non plus les terres mais les hommes, elles créent des liens réciproques de sujétion entre les hommes sur une même terre. (Claude Nicolet, La Fabrique d'une nation. La France entre Rome et les Germains, 2003)
Hachette, 1900, in-8°, xv-432 pp, revu et complété sur le manuscrit et d'après les notes de l'auteur par Camille Jullian, deuxième édition, broché, non coupé, bon état
Sur les origines du système féodal, Fustel de Coulanges introduit une distinction sur laquelle s’appuie toujours la science actuelle ; il faut selon lui distinguer : 1) l'histoire de la grande propriété foncière, du domaine rural, dont la physionomie, la structure remonte au Bas-Empire et qui demeure pratiquement inchangé du IVe au IXe siècle ; ce grand domaine possédé en propriété quiritaire par un grand propriétaire est divisé en deux parts, l’une exploitée directement, la réserve, l’autre distribuée en tenures à des esclaves, des affranchis ou de colons partiaires ; elle n’a pas subi dans sa nature de transformations suite aux invasions germaniques ; 2) l'histoire de la féodalité qui n'a rien à voir avec cette histoire de la propriété rurale : la féodalité se développa à la fin du VIIIe siècle et sortit de trois institutions : le bénéfice, le patronage, l’immunité : le précaire étant dès la fin de la république l’équivalent du bénéfice ; la clientèle personnelle était alors la forme que prenait la recommandation ; enfin, par l’immunité, qui se développe à partir du palais du roi, la royauté soustrait certains grands domaines à l’autorité de ses agents. Mais ces trois coutumes ont en commun un caractère : elles concernent non plus les terres mais les hommes, elles créent des liens réciproques de sujétion entre les hommes sur une même terre. (Claude Nicolet, La Fabrique d'une nation. La France entre Rome et les Germains, 2003)