‎Allégories et symboles dans l'Hortus deliciarum‎

‎Leiden, E.J. Brill 1971 153pp., + 141 illustrations sur 79 planches hors-texte, 30cm., reliure toile d'éditeur, jaquette, bon état, R102723‎

‎DIE RAHMUNG DER TOSKANISCHEN ALTARBILDER IM TRECENTO.‎

‎, Strasbourg, P.H. Heitz, 1966., Gebunden, Original - Leinen, Original - Schutzumschlag, 28,5x19,5cm, 288pp + 37pp tafeln z/w.‎

‎Zur Kunstgeschichte des Auslands, n? 139.‎

‎[Blessure du Général de Wrede à Hanau]‎

‎(Hanau), (1813-1814) 40 x 55,5 cm, Gouache sur papier contrecollée, cadre de bois. ‎

‎Poignant témoignage partisan de la Campagne d'Allemagne en 1813, dans le style des gouaches du XVIIIe.Le peintre, sans doute autrichien ou bavarois, évoque l'affrontement, après la bataille de Leipzig, entre les troupes de Napoléon et les troupes de la sixième coalition. 43 000 Bavarois et Autrichiens commandés par le général de Wrede avancent au nord du Danube. Ils atteignent Hanau, dans le Grand-Duché de Francfort, bloquant l'itinéraire de Napoléon. Croyant que le gros de l'armée française fait route plus au nord, Wrede pense faire face à seulement 20.000 hommes et déploie ses troupes le long de la Kinzig dont la porte d'Hanau est le seul pont - on en aperçoit l'ouvrage en arrière plan de la scène. Malgré la résistance la supériorité française affaiblit son armée et le 31 octobre, dans l'après-midi, un tireur embusqué vise et blesse de Wrede. La blessure du chef de l'armée bavaroise va décapiter les forces austro-bavaroises et assurer la victoire aux français. Les pertes de l'armée seront importantes dont de nombreux officiers supérieurs. Les princes Œttingen, dont le gendre du général de Wrede y mourront.Contrastants avec la vivacité des uniformes, les couleurs fines de la gouache autorise des nuances d'émotions et laisse percevoir dans la blancheur cadavérique choisie pour le général blessé la peur et le boulversement.Éléments symboliques et ostentatoires de la composition, le drapeau blanc couronné de l'armée bavaroise et l'aigle bicéphale sur le drapeau jaune de l'armée autrichienne encadrent les troupes (on aperçoit les russes sur le coté gauche). Alors que le Bulletin français mentionne des drapeaux pris pendant Hanau, et envoyés à Paris avec ceux pris aux batailles de Wachau et Leipzig, les autrichiens et bavarois ont toujours prétendu n'avoir perdu aucun drapeau ou étendard pendant la bataille. La vérité n'a semble-t-il jamais pu être établie. Il n'y eu en fait aucun trophée réel pour les deux armées tant les pertes humaines et les conséquences stratégiques furent lourdes des deux cotés.Ainsi, bien qu'Horace Vernet en fit le sujet d'une de ses toiles, aujourd'hui à la National Gallery de Londres, on peut presque parler de thème plus anecdotique dans l'iconographie française pour la victoire d'Hanau. Mais celui-ci suggère aussi une faible occurence...Notre gouache possède néanmoins un pendant, sans doute réalisée par le même peintre tant elles sont similaires et représente Hanau au début de la bataille. Elle est détenue par la petite ville de Karlstein, au bord de Hanau. Ce peintre était probablement un habitant de la ville elle-même car il ne semble pas reprendre les canons de la gouache militaire tout en traitant le sujet sous l'angle de l'anecdote et de l'exaltation. De plus la ville est précisement décrite en flamme et pillée au second plan.Lefebvre de Bhaine, La Campagne de France. Tulard, 863. ‎

‎Bataille des pyramides‎

‎à Épinal, de la fabrique de Pellerin, s.d. 40 x 60 cm, Imagerie populaire in-folio au bois gravé sur vélin mince, mise en couleurs au pochoir, cadre en bois contemporain déchirures, traces de scotch. ‎

‎Signé par Georgin, le graveur attitré de Pellerin sur les séries impériales qu'il produit. ‎

‎[Scène d'assaut sous l'Empire]‎

‎S.l., (ca 1815-1820) 19.5 x 28 cm, lavis de gris et couleurs aquarellées avec quelques rehauts de gouache blanche, sur un dessin à la pierre noire, marouflé sur feuille, sous verre, passe-partout, cadre doré postérieur Dorure gauche du cadre endommagée, a été décadrée puis remontée. ‎

‎Une des trop rares peintures de Gudin.Très beau travail de jeunesse à l'aquarelle, représentant l'assaut d'une cité espagnole par le marechal Suchet et ses troupes lors de la campagne d'Espagne, sous le Premier Empire.Jean Louis Gudin, né en 1799 et mort en 1823 à Paris est un jeune peintre français de sujets militaires. Donné comme élève de Gros par Arsène Alexandre ainsi que de Girodet par Bellier de la Chavignerie, il figura au Salon en 1822 et 1824 (exposition posthume) avec des sujets historiques. Il a traité notamment de l'histoire militaire impériale.Si sa mort prématurée (noyade dans la Seine en mars 1823) n'avait stoppé net son ascension on imaginerai aisément à Gudin une carrière de peintre d'histoire reconnu car on voit déjà dans ce probable travail d'étude (peut-être réalisé autour de 1820 ou encore dans l'atelier de Gros ou Girodet) tant une précoce maitrise d'éxécution dans des figures fines et proportionnées qu'un sens déjà expressive de la composition. On lui attribue un trait sensible derrière le thème violent de la campagne d'Espagne.On observe au premier plan des prisonniers espagnols défaits, entravés, symboliquement représentés au-dessous des officiers français sur leurs montures. La scène est un prétexte à une composition circulaire centrale, forte et dynamique, ainsi qu'à la représentation soignée d'uniformes de l'armée française : un grenadier de la Garde, un dragon, etc... Au centre du mouvement voulu par Gudin, Suchet d'Albuferra à la tenue barrée du cordon rouge de Grand Aigle de la Légion d'Honneur, dirigeant d'un bras hardi ses troupes à l'assaut d'une cité dont on perçoit dans la fumée les habitations attaquées et envahies de shakos.Nous pouvons estimer terminus ad quem que la scène se situe entre 1808 et juillet 1811, date à laquelle Suchet reçoit son bâton de Marechal d'Empire dont il ne porte pas encore ici l'habit. Il est possible d'imaginer une représentation tant de la prise de Saragosse, de Segorbe ou encore de Lerida mais nous ne possedons pas assez d'éléments pour le déteminer precisement.Signature de l'artiste L. Gudin à l'encre, au bas de la scène.A. Alexandre, Histoire la peinture militaire, 158. ‎

‎Buonaparte General en chef des armées de la Republique Française en Italie‎

‎à Paris, Chez les Marchands de Nouveautés, (ca 1797) 10,5 x 15,8 cm à la cuvette, ‎

‎Jolie petite aquatinte à grandes marges montrant un représentation peu courante de Bonaparte, alors jeune vainqueur d'Italie, selon les canons des portraits du XVIIIe siècle.Son nom est d'ailleurs encore orthographié en corse, Buonaparte comme il l'est dans les premières années de la vie du futur empereur avant qu'il n'utilise son prénom comme titulature.Petit portrait en buste de profil traité au pointillé dans un encadrement circulaire lauré et au-dessu d'un cartouche. ‎

‎Bataille de Rivoli‎

‎à Épinal, de la fabrique de Pellerin, s.d. 60 x 40 cm, Imagerie populaire in-folio au bois gravé sur vélin mince, mise en couleurs au pochoir ‎

‎Bataille d'Iena‎

‎Épinal, de la fabrique de Pellerin, s.d. 60 x 40 cm, Imagerie populaire in-folio au bois gravé sur vélin mince, mise en couleurs au pochoir montée sur onglet Petit accroc sans gravité sur le bord. ‎

‎Signé par Georgin, le graveur attitré de Pellerin sur les séries impériales qu'il produit. Peut-être un retirage ca 1860. ‎

‎Album Cendrars‎

‎Gallimard Cuir Paris 2013 ‎

‎Très bon In-12. 240 pages. Sous étui illustré. Coll. "Bibliothèque de la Pléiade". Avec l'erratum hors-texte.‎

‎Napoléon au camp de Boulogne‎

‎Épinal, Imprimerie de Pellerin, s.d. 39 x 54.5 cm (à vue) - 53 x 70 cm (cadre), Encadrement sous verre moderne à décor de rinceaux et rangs de perles ‎

‎Image d'Épinal dans un bon tirage, très coloré. L'Empereur, sous sa tente, remet une Légion d'Honneur à un sapeur devant ses troupes défilant. en arrière plan, le port de Boulogne et la flotte. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Observations sur les Accouchemens, Traduites de l'Anglois de M. Smellie, par [P. de Lavache] de Perville. Tome III. Contenant les Planches relatives la Thorie & la Pratique de cet Art, ainsi qu'aux Observations, avec les Explications des Figures de chaque Planche [ vignet].‎

‎Paris, Veuve Delaguette, 1758. viii, 79, [i, blank] pp. 8vo (12,5 x 19,5 cm.). Contemporary marbled calf (corners slightly rubbed), spine with 5 raised bands, in compartments gilt tooled with floral motives, gilt lettered on red morocco label; marbled end-papers, edges red. With 39 very fine copper plates in sharp impressions, engraved by Grignion.‎

5 Images

‎ A very good copy of the rare first French edition of Smellie's magnificent obstetrical atlas: "A sett (sic) of Anatomical Tables, with Explanations, and an Abridgment, of the Practice of Midwifery, with a view to illustrate a Treatise on the Subject, and Collection of Cases" (London, 1754). This fine work was published to illustrate Smellie's text (1752-1764), is absolutely COMPLETE in itself. Of the 39 plates, 26 are from the originals of Jan van Rymsdyk (ca. 1730-1790), 11 by Pieter Camper (1722-89), the two remaining, probably by Smellie. In this French edition the plates are in reduced format. Smellie is considered one of the greatest pioneers in scientific obstetrics, both Camper and Van Rymsdyk are amongst the greatest medical illustrators of the 18th century. Choulant-Frank, p. 75 ff.; Garrison & Morton, 6154; Thornton, "Jan van Rymsdyk, p. 10-21.‎

‎Lugano e il suo lago nell'iconografia del passato.‎

‎Lugano, Edito dalla Societa dei Commercianti, 1983, gr. in-4to, 355 p., ill., reliure en toile originale, avec jaquette.‎

‎Ouvrage de référence sur les vues topographiques, les panoramas et l'intérieur des villages autour du Lac. Image disp.‎

‎Instituer la musique. Les premières années du Conservatoire de Genève (1835-1859).‎

‎Genève, Editions Université-Conservatoire de Musique-Genève, 2003. Grand in-4 de 877-[7], cartonnage illustré d'une photographie en noir du Conservatoire de Musique en 1860. ‎

‎Iconographie en noir. ‎

‎Album Camus‎

‎Gallimard Jaquette en très bon état Cuir Paris 1982 ‎

‎Très bon In-12. 324 pages. Petit ex-libris d'un ancien propriétaire en page de titre. Coll. "Bibliothèque de la Pléiade".‎

‎Pantokrator - Saggio d'esegesi letterario-iconografica [Orientalia Christiana Analecta, 170]‎

‎Romae [Rome], Pont. Institutum Orientalium Studiorum 1964 xii + 369pp. + 21 bl/w illustrations out of text, 24cm., original softcover, in the series "Orientalia Christiana Analecta" volume 170, text in Italian, very good, R102486‎

‎ICONOGRAFIA ESPANOLA: COLLECCION DE RETRATOS, ESTATUAS, MAUSOLEOS Y DEMAS MONUMENTOS INEDITOS DE REYES, REINAS, GRANDES CAPITANES, ESCRITORES, ETC.‎

‎Desde el Siglo XI hasta el XVII, copiados de los orginales. Imprenta de Don Ramon Campuzano, Madrid, 1855-1864. In folio (mm. 557 x 370), 2 volumi, mz. pelle coeva con angoli (lievi abrasioni), taglio super. dorato, pp.nn. 16 (di introduzione) e una straordinaria raccolta di 92 magnifiche tavole disegnate dal vero da Valentin Carderera e litografate in tinta (9 sono cromolitografie), ciascuna con una o pi figure, con testo biografico e descrittivo, in spagnolo e in francese, dello stesso Carderera. Collezionista, archeologo, pittore e scrittore spagnolo, Valentin Carderera y Solano (Huesca 1796 - Madrid 1880) fu un profondo studioso del mondo medioevale e un entusiasta valorizzatore dell'opera di Goya, soprattutto nell'ambito della incisione. Unendo l'interesse archeologico per i cimeli del passato e le pi moderne tecniche di stampa, l'artista ci mostra con la sua eccezionale raccolta una galleria di uomini e donne illustri della storia spagnola. Con i suoi disegni di re, regine, religiosi, capitani e scrittori, "l'Iconografia espanola" rende omaggio alle figure pi incisive di certa storia patria che Carderera e i suoi contemporanei contruibuirono a costruire. La collezione - considerata il suo capolavoro - presenta anche statue, mausolei, sepolcri e monumenti, armi, armature e i pi curiosi costumi che coprono un lasso di tempo di sette secoli, dall'XI al XVII. Come precisato nel prologo: Nous avons suivi, dans cet ouvrage, le cours des vnements les plus saillants en y ajoutant une courte notice historique sur l'art, les costumes et les usages, et nous avons adapt pour cela l'ordre chronologique des personnages comme tant le plus logique et le plus clair. La raccolta apre con le immagini di: Don Fernando I, el Magno - Don Alonso VI - D.a Urraca - su esposo D. Ramon de Borgona - D. Alonso VII, el Emperador e termina con Santa Teresa de Jesus y su hermana D.a Juana Ahumada. "Rarissima edizione originale". Con ingialliture o fioriture per lo pi marginali, ma certamente un buon esemplare su carta forte.‎

‎Russische Ikonen uit de 17de tot de 19de eeuw.‎

‎Geel, Wetenschappelijke Uitgeverij Campina vzw, 1988. in-8°, 173 pp., b/w & color illustrated.‎

‎VG+++ - Bel exemplaire. [nv-29] ‎

‎Bon voyage Monsieur Badinguet (air connu) ‎

‎(c.1870), 36 x 24.5 cm , contrecollée sur feuille Infimes rousseurs. Déchirures à la feuille de support n'atteignant pas l'oeuvre. ‎

‎Rare technique mixte de gouache et aquarelle, modèle original de la célèbre lithographie populaire à grande diffusion "Bon voyage Monsieur Badinguet (Air connu)" dont certains exemplaire gravé par J. Lefman sont notamment conservés au Musée Carnavalet et au Victoria and Albert Museum. Signée en bas à droite à la plume (non lisible). On y voit Napoléon III arrivant à Cassel (panneau surmonté de l'aigle impérial prusse) après la défaite de Sedan en septembre 1870. Il est affublé de nombreux objets-symboles rappelant chacun un revers de l'empereur. Sa couronne impériale surmonté d'un l'aigle rachitique, il porte un sac de voyage marqué du N avec un étiquette de voyage Strabourg-Cassel, dans ses mains un sac "linge salle de famille", une bourse de 1 millions de francs, des dossiers "l'Empire c'est la paix" pourtant suivis de ceux des campagnes d'Orient, Italie, Syrie, Chine, Mexique ainsi que d'un épais dossier judiciaire surmonté d'une tête de mort. Un boîte de pâté "Strasbourg 1836" fait référence à son coup d'Etat raté le 30 octobre 1836. Un rouleau marqué "Plan de Boulogne 1840 rappelle quant à lui à l'échec de la seconde tentative de prise de pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte à Boulogne-sur-mer le 6 août 1840. Une caisse étiquetée Ham souligne l'emprisonnement de six années au fort de Ham, un emprisonnement également rappelé par le boulet attaché à son pied. Une autre caisse ensanglantée, à l'étiquette "2 Xtbre 1851" dénonce quant à elle, le sang versé lors de son coup d'Etat du 2 octobre 1851. Enfin, Napoléon III est remis dans la lignée de son oncle, le bicorne de Napoléon Ier ne le quittant pas. Cette oeuvre est véritablement un tour de force de Caricature qui arrive à rassembler en si peu d'espace une dénonciation du pouvoir impérial et de sa déchéance. Le quolibet de Badinguet attribué à Napoléon III et source de nombreuses caricatures, aurait été à l'origine le nom du maçon dont Louis-Napoléon Bonaparte emprunta les vêtements pour s’évader du fort de Ham en 1846. Voici quelques lignes des paroles de la chanson "Bon voyage Monsieur Badinguet" titre de notre caricature : « Bon voyage, vieux Badinguet, Porte aux Prussiens ta vieille Badinguette ! Bon voyage, vieux Badinguet, Ton p’tit bâtard ne régnera jamais. » Les Actes de Badinguet (1870) ‎

‎Grandes marionettes politiques ou la Minerve en goguettes.‎

‎(c.1819) à vue : 33 x 43 cm - cadre : 52 x 62 cm , cadre contemporain en bois argenté. Quelques petites déchirures. ‎

‎Caricature satirique mise en couleurs se moquant de la souscription lancée en 1819 par le journal La Minerve pour venir en aide aux bonapartistes réfugiés au Texas à partir de 1815 suite à la défaite de Napoléon à Waterloo et tentant de créer une colonie française appelée « le Champ d’Asile ». La caricature a un grand succès à sa sortie. Le journal Véridique de Gand du 11 juillet 1819 (p.4) annonce : « La Minerve en goguettes a eu le plus brillant succès. On en a vendu, dit-on, seize mille exemplaires. Un marchand de Londres en a pris à lui seul trois mille ».De Vinck 9338. ‎

‎La Cantate du 15 août par le garde-champêtre de Sarrenigousse‎

‎Paris, F. Roy [Imprimerie de Towne et Vossen], s.d. (1869) placard in-folio (50 x 32 cm), texte sur deux colonnes dans un décor grotesque gravé, signé A. Humbert, en feuille, bords en partie ébarbés. ‎

‎Cette complainte satirique contre Napoléon III et le régime impérial accumule les éléments volontairement grotesques : un grand dessin d'Albert Humbert (1835-1886) mettant en scène un garde-champêtre qui ressemble à un parfait crétin ; un texte intentionnellement rédigé phonétiquement accumulant les niaiseries convenues, et imitant les platitudes des comices ("Coeur de l'agriculture. - Voyé-vous bien l'abondance / Décendre du firmament / Et distillér sur la france / un boneur très corpulent : / Le vin, le blé, la volaille, / Bref enfin tou la manjaille ? / C'est parceque le gouver- / Nemen veut que rien soit cher.")Un exemplaire à la BnF et un à Carnavalet. ‎

‎Proposition du roi de Prusse à la République Française‎

‎(circa 1970) 31 x 44.5 cm, contrecollé sur feuille. Tâches. ‎

‎Lithographie satirique figurant le chancelier Bismark proposant Napoléon III contre une rançon à la République française qui préfère au contraire payer ce dernier pour qu'il le garde. Légendée : "Guillaume : Allons voyons, le voulez-vous à deux milliards ?? La République : Comment deux milliards pour me rendre Bonaparte, je vous en offre 4 pour que vous le gardiez !!!!" ‎

‎Toilette d'une Famille espagnole‎

‎Paris, chez Bance ainé, Marchand d'estampes, rue Saint Denis et chez Remosnet, Marchand d'estampes, quai Voltaire, à vue : 22 x 28 cm - cadre : 34.4 x 40.5 cm, cadre contemporain en bois verni (sans vitre). Rousseurs. Petits éclats au cadre. ‎

‎Gravure satirique à l'eau-forte, mise en couleurs. Caricature anti-hispanique.Une famille s'épouillant les uns les autres jusqu'au chien se grattant les puces. "Déposé à la bibliothèque Imp..." Un exemplaire de la Collection De Vinck dans un état de couleurs différent est conservé à la BnF. ‎

‎Une chambre divisée en trois partis. Côté gauche/Centre/Côté droit‎

‎(vers 1819) à vue : 23 x 32 cm - cadre : 36.5 x 45.5 cm , Cadre contemporain en bois doré à rang de perles. Rousseurs. ‎

‎Eau-forte coloriée.Cette caricature s'inscrit dans un mouvement de critique du royalisme par la gauche politique en pleine période de la Restauration. Ainsi l'homme de gauche est présenté comme sain de corps et d'esprit, avec une bibliothèque fournie contenant notamment le Contrat social songeant que "les français sont égaux devant la loi", l'homme du centre est montré comme ventripotent : "ah quels dîners quel bons dîners" tandis que l'homme de droite apparaît rachitique, et répétant "éteignons, éteignons les lumières". Cette figure caricaturale de l'homme de droite "pleurnichard" peut être mise en parallèle avec le détournement en gravure des oeuvres Jean qui rit et Jean qui pleure de Louis-Léopold Boilly par Caroline Hulot. L'artiste les renomma « Le Libéral » et « L’Ultra » suite aux élections de décembre 1818 perdues par la droite et remportées par la gauche. L'homme de gauche "libéral" y apparaît rigolard face à l'homme de droite "ultra" en pleurs. Boilly n’appréciera d'ailleurs guère cette réutilisation politique de son œuvre et intentera un procès à Hulot, qu’il gagnera.Un exemplaire de cette gravure est conservé au Musée Carnavalet. ‎

‎Le comte Alfred Emilien de Nieuwerkerke.‎

‎Paris, Becquet, 44 x 27.5 cm - cadre : 48 x 31 cm , cadre contemporain à baguettes en bois doré. Mouillures et rousseurs. ‎

‎Belle caricature montrant le comte Alfred Emilien de Nieuwerkerke en chimère mi-homme, mi-lion. il pose devant le Louvre, un marteau de commissaire-priseur et un cigare aux mains tandis qu'un petit caniche lui monte dessus et qu'un amour lui coupe ses griffes. On voit ici la critique du surintendant des Beaux-Arts connu autant pour ses hautes responsabilités, sans doute obtenues par sa relation avec la Princesse Mathilde, que ses participations aux grandes fêtes "impériales". Le Comte de Nieuwerkerke (1811-1892) était Surintendant des Beaux-Arts, directeur général des musées Impériaux, chambellan honoraire de l'Empereur ; En matière artistique, les goûts du comte sont empreints d’un net conservatisme. Il pèse de toute son influence sur le jury des Salons et impose le style « pompier ». S’il protège Rude, Carpeaux, Frémiet ou Ribot, il nourrit des préventions à l’encontre de Delacroix, Corot ou Millet. Il n’apprécie pas le réalisme, et le conservatisme qu’il manifeste au poste important qu’il occupe freine l’innovation esthétique et la nécessaire évolution de l’art. En revanche, il est un adepte déterminé du courant néomédiéval qui triomphe. Émilien de Nieuwerkerke devait incontestablement sa fulgurante ascension dans l’administration impériale à la princesse Mathilde, cousine germaine de l’empereur.Le comte de Nieuwerkerke a également été caricaturé en caniche par Paul Hadol dans la « Ménagerie impériale » en 1870. "Fac-similé d'aquatinte Becquet à Paris". Un exemplaire est conservé au musée national du château de Compiègne et fut présenté à l'exposition "Le comte de NieuwerkerkeArt et pouvoir sous Napoléon III" en 2000. ‎

‎Monsieur Joliv...‎

‎Chez Aubert, galerie véro dodat, 1833 à vue : 23 x 17 cm - 43 x 33 cm , Cadre contemporain en bois verni. Très légères rousseurs. ‎

‎Lithographie de caricature ou portrait-charge d'après Honoré DAUMIER figurant le député Adolphe Jollivet.Signé dans la planche à gauche "H.D." "Chez Aubert, galerie véro dodat - Lith. de Becquet, rue de Furstemberg n°6."Caricature publiée dans journal satyrique "Le Charivari" le 14 septembre 1833.Adolphe Jollivet fut député orléaniste en 1830 et 1831 puis rallia la majorité gouvernementale avant de se positionner au centre-gauche de 1842 à 1848. Député Adolphe Jollivet, il fut notamment l'auteur des Lettres au rédacteur du Journal des débats au sujet de l'émancipation des noirs en 1844. Daumier représentera à nouveau Adolphe Jollivet, sous la forme de caricature, cette fois en portrait de pied dans "La Caricature politique, morale, littéraire et scénique", volume 6, du 27 décembre 1833 (Planche n°346). Cette planche de la série des Célébrités du juste-milieu s'accompagne alors de ce texte : « C’est un des petits membres de cette petite opposition qui s’est placée dans une posture incertaine, entre la tourbe compacte du tiers-parti et les derniers rangs de l’opposition monarchique » Honoré Daumier (1808-1879) peintre, lithographe, sculpteur. il débute dans le journalisme sous la houlette de Charles Philipon, directeur de La Caricature, monument d'opposition littéraire, politique et artistique.Daumier sera d'ailleurs condamné à six mois de prison pour la planche intitulée Gargantua. A sa sortie de prison, Il suit les séances parlementaires et sculpte d'après souvenir dans la glaise les députés, orateurs, ministres et défenseurs de "L'Ordre des choses" que combat son journal pour la célèbre série des bustes-charges. Notre lithographie est à mettre en lien avec cette série ou Daumier "charge" Jollivet. Le prisme de la caricature se révèle alors être un formidable moyen d'expression et de prise de liberté artistique face à une censure omniprésente. ‎