Aron Raymond,Blanchot Maurice,Char René,Collectif,Wahl Jean
Reference : gm1543
(1953)
Critique Critique Broché 1953 In-8 (14x22 cm), broché, Critique n°77 (octobre 1953), 820 à 912 pp. ; coiffes un peu frottées, dos et plats en partie insolés, assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Dans la " Nouvelle Revue Française ", n° 47, novembre 1956 (pp. 873-881).
Exemplaire du rare tirage de luxe numéroté sur vélin pur fil. Très bon état.
1946, 9 feuillets in-8 (20,9 x 13,7 cm) foliotés , en feuilles.
Manuscrit autographe de l'auteur de seize pages et demi in-8 publié dans le numéro 20 (octobre 1946) de L'Arche et repris, légèrement retouché, dans La Part du Feu (1949). Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. L'Adolphe de Benjamin Constant, qui fut l'un des prestigieux collaborateurs du Journal des débats à l'époque de sa grandeur, intéresse Maurice Blanchot au moment même où celui-ci débute une relation passionnée avec Denise Rollin, ancienne maîtresse de Georges Bataille. Plus encore, «Adolphe ou le malheur des sentiments vrais» est un des rares textes de Blanchot ainsi consacré au désir amoureux: «On trouve presque à chaque page dans Adolphe la description des sentiments dont la cause a beau se renverser, tout les renvoie à eux-mêmes, tout en confirme la fatalité.C'est que le point est atteint où la diversité des évènements et tout l'infini du monde répètent inlassablement le mouvement en cercle dans lequel s'est enfermé le cur avide de vérité. » Afin d'étayer son analyse, Blanchot choisit de comparer l'approche de Constant à celle d'autres écrivains, et notamment à celle de Proustdans la Recherche : «[...] Proust ne désire pas cette absence comme le mouvement de toute communication, ainsi que le fait Constant: il ne la désire même pas, mais c'est elle qui lui rend un être désirable en le faisant souffrir de ne pouvoir l'atteindre.[...] Proust aime parce qu'il souffre, et il souffre de sentir tout ce qu'il y a d'absence dans une présence toujours fuyante; mais c'est aussi, à cause de cette absence, que cette présence fonde des rapports véritables. Constant commence à aimer lorsqu'un être particulier éclaire, aimante tout le vide qui le sépare des autres et que la possession est loin de restituer sous la forme de l'inconnu. Dès que, par un engagement trop exigeant, la possibilité de ses relations avec tous qu'il a voulu vivre avec une personne unique est épuisée, il étouffe, il succombe. Il a besoin d'être libre, mais il est toujours lié. » Le biographe de Blanchot verra dans cette conception d'Adolphe le reflet de ses propres sentiments à l'égard de Denise Rollin (BIDENT Christophe, Maurice Blanchot: partenaire invisible, p. 275). Belle étude sur la passion et le désir à travers l'uvre de Benjamin Constant. - Photos sur www.Edition-originale.com -
N.R.F. 1942. Grand in-8° broché. 243 pages. Mention de 3è édition (dans l'année de l'E.O.).
Bon état.
Gallimard, Paris 1942, 14,5x21cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Précieux et émouvant envoi autographe signé de Maurice Blanchot à son frère, sa belle-soeur et ses neveux : "Qui m'a tué mon mort, c'est là ce que je demande. H. von Kleist" (citation de Penthésilée). Dos et plats légèrement et marginalement insolés sans gravité. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Gallimard, Paris 1942, 14x20,5cm, relié.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Reliure en demi maroquin cerise, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos insolé conservés, tête dorée, élégante reliure signée de P. Goy & C. Vilaine. Très bel et précieux envoi autographe signé de Maurice Blanchot à son frère René et sa femme Inge : "Un bonze demanda un jour au bonze Sozan Daishi : Qu'est-ce quiest le plus précieux au monde ? / N'importe quoi, une charogne, latête d'un chat mort, répondit Sosan Daishi. / Pourquoi ? ? Parcequ'on ne peut l'évaluer. Zenso Mondo. / Pour René et Inge en toute affection. Maurice."Bel exemplaire parfaitement établi d'une émouvante provenance. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Gallimard, Paris 1942, 14x20,5cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Précieux et bel envoi autographe signé de Maurice Blanchot à Gaston Gallimard : "... ce livre qui lui doit deux fois l'existence. / Quand je contemplai ceci, je soupirai et dis en moi-même : certainement l'homme est un balai. Swift" Un accroc restauré en tête du dos légèrement insolé, papier jauni marginalement sur certaines pages comme généralement. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Gallimard, Paris 1942, 14,5x21cm, broché.
Edition originale, un des 13 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seuls grands papiers. Bel exemplaire tel que paru. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Gallimard, Paris 1942, 14x20,5cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Très précieux et émouvant envoi autographe daté et signé de Maurice Blanchot à sa mère et à sa soeur : "Personne ne reçoit tant de Dieu que celui qui est entièrement mort. Saint Grégoire. Pour sa chère maman et sa vieille Marg, en toute affection. Maurice." Une petite déchirure recollée en pied du premier plat. Exemplaire complet de son prière d'insérer. - Photos sur www.Edition-originale.com -
LES EDITIONS DE MINUIT. 1989. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 100 Pages. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Paris, Les Editions de Minuit, 1983. 13 x 18, 100 pp., broché, bon état (couverture défraîchie).
Edition originale sur papier ordinaire (achevé d'imprimer : 22 mars 1983).
Les éditions de minuit, 1983. In-8 br., 100 p. Edition en partie originale. L'un des 99 ex. sur vélin Arches (hormis sept hors-commerce), seul grand papier. Exemplaire coupé, marque d'insolation sur la couverture, sinon solide exemplaire.
Port offert pour la France métropolitaine
1983 Minuit, 1983, 100 p., broché, édition originale après 99 exemplaires numérotés, second plat taché, bon état pour le reste.
Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Les Editions de Minuit, Paris 1983, 14,5x19cm, broché.
Edition en partie originale, un des 97 exemplaires numérotés sur Arches, seuls grands papiers. Rare et très bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Nrf, Paris 1er Mai 1963, 13,5x21,5cm, broché.
Edition originale. Autres contributions de J. Chardonne "Liaisons", A. Metraux & F. Schulman "Jeux du sexe et de la mort dans le Vaudou", J. Tanizaki "Le tatouage", R. Cailleux, R. Caillois "Ecorchés et squelettes"... Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Gallimard, NRF, Paris 1951, in-12 broché, 166 pages. Edition originale sur papier d'édition. Exemplaire SP Parfait état.
Gallimard, Paris 1951, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des 55 exemplaires numérotés sur pur fil, le nôtre portant le N°1, seuls grands papiers. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Gallimard, Paris 1951, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Agréable exemplaire en dépit du dos très légèrement insolé. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Gallimard, Paris 1951, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des 55 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers. Bel exemplaire en dépit du dos très légèrement jauni sans gravité. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris N.R.F., Editions Gallimard 1951 In-8 Broché Ed. originale
EDITION ORIGINALE. Un des 55 exemplaires numérotés sur vélin de Lafuma-Navarre, seul grand papier. > Bel exemplaire non coupé Bon 0
Paris, Gallimard. Coll. Blanche., 1978, in-12, Broché, 165 pages. Bon état.
S.n. [Journal des débats], s.l. [Paris] s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.
Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 17 février 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet. Chronique parue à l'occasion de la publication de La Géographie linguistique d'Albert Dauzat. La question du langage est bien entendu au centre de la pensée de Maurice Blanchot et particulièrement en ces années fondatrices de son uvre. Quelques mois avant cette chronique, il avait livré, en guise d'introduction à son premier recueil critique, Faux Pas (1943), un texte magistral intitulé «De l'angoisse au langage», dans lequel il exposait l'importance de l'expérience intérieure et de la lutte de l'écrivain avec le langage. La parution de La Géographie linguistique d'Albert Dauzat, qu'il juge excellente, est l'occasion pour Blanchot, en ce mois de février 1944, de revenir à cette problématique, par le biais de la linguistique : «[Pour notre langue], la principale opération de salut a été la reprise de contact avec le latin; c'est cette référence à un langage solide qui, notamment à l'époque de la Renaissance, au prix de quelques sacrifices, a arrêté l'action destructrice de la phonétique et revivifié les parlers populaires eux-mêmes. Le latin des humanistes a contenu l'évolution - qui était aussi la dissolution - des langues issues du latin populaire. Telle est la leçon que nous offre l'étude des patois et de l'argot. La langue littéraire et savante en sort réhabilitée.» Intéressante chronique sur l'Histoire du langage. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n. [Journal des débats], s.l. (Paris) s.d. (1944), 13,5x21,5cm & 2 pages in-4, 2 1/2 pages in-8.
Manuscrit autographe de l'auteur de 2 pages et demie in-8 publié dans le numéro du 17 février 1944 du Journal des Débats. Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts. On joint le tapuscrit complet. Chronique parue à l'occasion de la publication de La Géographie linguistique d'Albert Dauzat. La question du langage est bien entendu au centre de la pensée de Maurice Blanchot et particulièrement en ces années fondatrices de son uvre. Quelques mois avant cette chronique, il avait livré, en guise d'introduction à son premier recueil critique, Faux Pas (1943), un texte magistral intitulé «De l'angoisse au langage», dans lequel il exposait l'importance de l'expérience intérieure et de la lutte de l'écrivain avec le langage. La parution de La Géographie linguistique d'Albert Dauzat, qu'il juge excellente, est l'occasion pour Blanchot, en ce mois de février 1944, de revenir à cette problématique, par le biais de la linguistique : «[Pour notre langue], la principale opération de salut a été la reprise de contact avec le latin; c'est cette référence à un langage solide qui, notamment à l'époque de la Renaissance, au prix de quelques sacrifices, a arrêté l'action destructrice de la phonétique et revivifié les parlers populaires eux-mêmes. Le latin des humanistes a contenu l'évolution - qui était aussi la dissolution - des langues issues du latin populaire. Telle est la leçon que nous offre l'étude des patois et de l'argot. La langue littéraire et savante en sort réhabilitée.» Intéressante chronique sur l'Histoire du langage. Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au c?ur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une ?uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, N.R.F., Gallimard, 1953 in 12 broché de 174 pages
Edition originale sans mention sur papier d'édition après quarante-cinq exemplaires sur pur fil. Premières et dernières pas mal coupées, le reste non coupé.
Gallimard, Paris 1924, 12,5x19cm, broché.
Edition originale, un des 45 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers. Agréable exemplaire malgré deux décharges de papier adhésif avec infimes manques de papier sur la première garde. - Photos sur www.Edition-originale.com -