A La Haye, et se trouve à Paris, chez Letellier,1789, 3 vol. in-8, demi-basane noire, dos lisses ornés de motifs romantiques, tranches marbrées (rel. vers 1820). petit manque au mors sup. du tome 3,charniéres frottées, (4)-xxxii-464,(4)-523 et (4)-416 pp, dos lisses, Ex-libris imprimé (rel. de l'époque),texte trés frais, bon état. Rare édition publiée à la veille de la Révolution française de cet ouvrage (publié originellement en 1757) dans lequel l'auteur affirme que la prospérité et le bonheur des Etats dépend d'un équilibre juste entre tradition et changement, et prône la connaissance approfondie de l'histoire de l'organisation sociale et politique, pour savoir ce qu'il faut changer et ce qu'il faut conserver.
Du Buat-Nançay (1732-1787), agent de la diplomatie française à Ratisbonne puis à Munich, historien et économiste, peut être considéré à certains égards comme un disciple de Cantillon et sa conception de l'ordre naturel était proche de celle des physiocrates (Cf. Spengler). Il publia de nombreux ouvrages dont cet essai d'une grande érudition sur les gouvernements, thème en vogue à l'époque. Son originalité réside dans le fait qu'il s'agit d'une étude de politique comparée. (Barbier III-750, Larousse XIXe II-1369-1370, manque à INED).?
A La Haye, et se trouve à Paris, chez Letellier, 1789, 3 vol. in-8°, (4)-xxxii-464,(4)-523 et (4)-416 pp, reliures plein vélin, dos lisses, pièces de titre et de tomaison basane beige, Ex-libris imprimé Château des Perrays (rel. de l'époque), bon état
Rare édition publiée à la veille de la Révolution française de cet ouvrage (publié originellement en 1757) dans lequel l'auteur affirme que la prospérité et le bonheur des Etats dépend d'un équilibre juste entre tradition et changement, et prône la connaissance approfondie de l'histoire de l'organisation sociale et politique, pour savoir ce qu'il faut changer et ce qu'il faut conserver. Du Buat-Nançay (1732-1787), agent de la diplomatie française à Ratisbonne puis à Munich, historien et économiste, peut être considéré à certains égards comme un disciple de Cantillon et sa conception de l'ordre naturel était proche de celle des physiocrates (Cf. Spengler). Il publia de nombreux ouvrages dont cet essai d'une grande érudition sur les gouvernements, thème en vogue à l'époque. Son originalité réside dans le fait qu'il s'agit d'une étude de politique comparée. (Barbier III-750, Larousse XIXe II-1369-1370, manque à INED).?