Imprime a l'Imprimerie canadienne, par Laurent Bedard Quebec 1818 "in-8, 19cm, 51p. et 1 f. blanc. :: Incunable canadien. Vlach et Buono, Catalogue collectif des impressions québécoises 1764-1820, no 744. Tirage inégal sur vergé. Erreur de pagination: p. 43 chiffré 34. :: Première édition et 3 retirages à Londres : J. Murray, 1817; publié à Bruxelles et à New York également en 1817; publié à Québec et à Montréal en 1818; puis enfin à Paris en 1821 lorsque l'interdiction fut levée. :: Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, III, p. 58 : ""Attribué à Benjamin Constant, à E.-J. Sieyes, à Mme de Staël et enfin à un soi-disant parent de M. Siméon du nom de Bertrand, cet écrit remarquable est du Genevois Jacob-Frédéric Lullin de Chateauvieux. Napoléon, qui a connu le Manuscrit venu de Sainte-Hélène, vers la fin de 1817, et qui en a été lui-même fort intrigué, a fait quarante-quatre notes pour le réfuter, et de plus il l'a formellement désavoué par son testament. Ces notes accompagnent la publication qui a été faite par le général Gourgaud, sous ce titre : Le manuscrit de Sainte-Hélène, avec notes de Napoléon. P., Baudouin, 1821."" :: Reliure récente muette, demi-veau, 5 nerfs. Cachets humides de la Bibliothèque du Collège de Lévis. :: Notes manuscrites anciennes au dernier feuillet :Mari St jean por joliz. :: Rare impression canadienne de ce papmphlet anti-royaliste."
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London, John Murray, Albermarle Street, 1817. In-8 de [4]-151-[1] pages, cartonnage à la Bradel de papier bleu, dos lisse, pièce de titre en maroquin bleu nuit, couverture d’attente de papier marbré bleu conservée, non rogné. Splendide exemplaire totalement exempt de la moindre rousseur! Reliure signée Ad. Lavaux rel.
Fameux pastiche, qui connut un succès retantissant car extrêmement réussi. De nombreux anciens compagnons de Napoléon s'y sont fait prendre et assurèrent que ce texte était bien de l'Empereur ! Il est attribué à l'illustre agronome et littérateur genevois Jacob Frédéric Lullin de Chateauvieux, ami de Mme de Staë. Il frenquentait assidûment le groupe de Coppet. Napoléon eut l'occasion de lire ce texte à Saint-Hélène, et même de l'annoter (ces notes ont été publiées au XIXe). Il conclut par ces mots: "C'est un ouvrage qui marquera et qui fera époque".