Grasset, 1951, in-8°, 388 pp, 6 gravures hors texte, chronologie, notes, broché, couv. illustrée, bon état (Ouvrage couronné par l'Académie française)
Ambassadeur de la République Consulaire à Madrid, le "citoyen" Lucien Bonaparte, âgé de 26 ans, y séjourne moins de douze mois en 1801. Débordant d'activité à l'instar de son frère aîné, il noue des relations amicales et fructueuses avec Godoy et le couple royal, Charles IV et Marie-Louise, qui reste tiraillé entre son amitié pour la France et l'amour paternel et maternel. Leur fille, en effet, est mariée au Régent du royaume Portugal qui, poussé par l'Angleterre, conduit une politique hostile. Lucien, interprétant les instructions du Premier Consul, fait preuve d'une belle dynamique personnelle, il est sur le point d'obtenir une action militaire espagnole. La conquête du Portugal par l'Espagne aurait fait de ce dernier pays un allié puissant de la France et évité le désastre de la guerre de 1808. Mais, dans son dos à Paris, le poignard du ministre des Affaires Etrangères, Talleyrand, qui, soudoyé, est assez malin pour décourager le futur empereur lui-même... — Par Fr. Piétri (1882-1966), député du Centre à partir de 1924, il adhére au régime de Vichy, devenant ministre des Communications (juillet-septembre 1940) puis ambassadeur à Madrid (jusqu'en 1944). Il a écrit un “Lucien Bonaparte” (Plon, 1931) et ce “Lucien Bonaparte à Madrid” (Grasset, 1951).
SAVANT, Jean ; SOREl, Albert-Emile ; NABONNE, Bernard ; HERRIOT, Edouard ; DELTEIL, Joseph ; FABRE-Luce, Alfred ; SIXTE DE BOURBON, Prince ; GARNIER, Jean-Paul ; PIETRI, François ; MANCERON, Anne et Claude ; DUPONT, Marcel ; DECAUX, Alain ; CABANES, Docteur ; COSTANTINI, Pierre
Reference : 62030
(1950)
16 vol. in-8 et in-12 reliures pleine basane racinée, dos à 4 nerfs dorés (un dos lisse orné) : Jean Savant : Les Préfets de Napoléon, Hachette, 1958 [ Avec : ] Louise de Prusse, 3e édition, Grasset, 1937 [ Avec : ] La Reine Hortense, André Bonne, 1951 [ Avec : ] Madame Récamier et ses amis, Payot, Paris, 1948 [ Avec : ] Il était une fois Napoléon, Le Passé Vivant, Hachette, 1923 [ Avec : ] Letizia Bonparte. La Mère de l'Empereur, Librairie Plon, 1932 [ Avec : ] Talleyrand, Dargaud, 1969 [ Avec : ] La Reine d'Etrurie, Calmann-Lévy, 1782-1824, 1928 [ Avec : ] Murat Roi de Naples, Librairie Plon, 1959 [ Avec : ] Lucien Bonaparte à Madrid 1801, Grasset, 1951 [ Avec : ] La Comédie des Bonaparte, Dargaud, 1969 [ Avec : ] Le tragique destin du Duc d'Enghien. L'exécution. Les responsables. Librairie Hachette, 1944 [ Avec : ] La conspiration du Général Malet, Editions André Bonne, 1951 [ Avec : ] Au Chevet de l'Empereur, Albin Michel [ Avec : ] La grande pensée de Bonaparte, Editions Baudinière, 1940 [ Avec : ] Bernadotte, La Nouvelle Edition, 1947
Agréable série bien reliée (qq. frott., ex-libris ms.) réunissant 16 ouvrages relatifs à l'histoire de Napoléon ou du Premier Empire. Bon ensemble. Prix du lot, très décoratif, non séparable.
Grasset 1951 in8. 1951. Cartonné.
tranche ternie charnières fragilisées intérieur propre ex-libris
Couverture crème souple et imprimée. Dos ridé. Usure modérée de la couverture. Écritures et ex-libris manuscrits sur la page de garde. Pages non-ébarbées. Bel état du contenu orné de six illustrations en noir et blanc hors-texte.
Paris. Grasset. 1951. 388 pp. In-12. Broché. Très bon état. 1 volume. 2e édition.
Paris, Grasset, 1951 pet. in-8, 388 pp., pl. h. t., chrono., biblio., broché. Annotations au crayon.
LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Grasset, 1951 pet. in-8, 388 pp., 5 planches, chronologie, bibliographie, broché.
Bernard Grasset. 1951. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos fané, Papier jauni. 388 pages. Coins frottés. Rousseurs. Quelques illustrations en noir et blanc.. . . . Classification Dewey : 944.041-Histoire de France de 1789 à 1804
Classification Dewey : 944.041-Histoire de France de 1789 à 1804
P., Grasset, 1951, 3è éd., in-8, br., 388 pp., 6 gravures h.-t. (SC23)
Quelques soulignures au crayon.
Grasset Paris 1951 Grand in-12 ( 205x130 mm ) de 388 pages, demi toile verte, titre doré sur pièce de basane noir collée sur dos à la bradel.Première page de couvertures conservée.
BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)
Reference : G425
FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). =================
Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanus est, perseverare diabolicum.