COMMUNICATION ET LANGAGES. 1975. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 123 pages augmentées de quelques illustrations en noir et blanc dnas le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
ESF. 1986. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 215 pages. Envoi manuscrit de l'auteur (à Paul Guth) en page de faux-titre. Tampon Service de Presse en page de garde.. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
Collection 'Science de l'éducation', sous la dir. de Daniel Zimmermann. Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
P., ESF (Collection Science de l'Education), 1986, in 8° broché, 217 pages.
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47 tirés-à-part, éditeurs divers, 1960-2000. Rappel du titre complet : Lot de 47 tirés-à-part d'articles du professeur Jean Mesnard : La couleur du passé dans la Princesse de Clèves - L'Original des Pensées de Pascal avant et après Victor Cousin - Racine et Port-Royal : Autour d'un épisode inconnu - Allocution du Président au Le Congrès de l'Association Internationale des Etudes Françaises - Trois familles Girard dans la vie intellectuelle du XVIIe siècle - La fondation de l'Ecole Normale Supérieure - Saint François de Sales et la Vérité - Colomby et la diffusion de la doctrine Malherbienne - Conclusion. Les Mémoires comme genre - La théorie des figuratifs dans les "Pensées" de Pascal - Les Conversions de Pascal - Le Talent de Madame de Scudéry - Le Classicisme français et l'Expression de la sensibilité - Entre Pascal et Descartes : Jacques Habert de Saint-Léonard - Ouverture du Colloque La Découverte de la France au XVIIe siècle - De la Diversion au Divertissement - La Fontaine et les Gascons - Le Chapelet secret du Saint Sacrement - Sur un manuscrit inconnu des poésies chrétiennes de Godeau - Pourquoi les Pensées de Pascal se présentent-elles sous forme de fragments ? - Allocution de clôture du colloque sur La Pensée religieuse dans la littérature et la civilisation du XVIIe siècle en France - Préface de l'ouvrage "Culture et pouvoir dans les Etats de Savoie du XVIIe siècle à la Révolution - Un Evêque de Bazas solitaire de Port-Royal : Henri Litolfi-Maroni - Bremond et Port-Royal - Conclusion de "Présence de la guerre au XVIIe siècle" - Voltaire et Pascal - La culture d'un chanoine de Limoges au début du XVIIe siècle : Jean Decordes - Les origines grecques de la notion d'amour-propre - Jansénisme et littérature - L'automne de la Renaissance 1580-1630 - La rencontre de La Rochefoucauld avec Port-Royal - Pascal et la contestation - Deux poésies à restituer à Corneille - Desargues et Pascal - Pascal à l'Académie Le Pailleur - Edition critique de la lettre de Leibniz à Périer du 30 août 1676 - Baroque, science et religion chez Pascal - La crise de la conscience européenne : un demi-siècle après Paul Hazard - Un autographe de Pascal découvert aux Archives départementales du Puy-de-Dôme - Pascal et Bernard de Clairvaux - Aux origines de l'édition des "Pensées" : les deux copies - Pierre Nicole, ou le Janséniste malgré lui - Pour une édition critique des Lettres de la Mère Angélique - La construction de Port-Royal de Paris - Familles amies de Port-Royal : Les Lombert - Fidèles de Port-Royal en France et en Hollande du XVIIe au XIXe siècle - Editer des Oeuvres complètes. Le cas Pascal -
Remarquable ensemble réunissant 47 tirés-à-part d'articles du Professeur Jean Mesnard. Ils proposent une passionnante plongée dans l'univers littéraire et historique du XVIIe siècle en général, de Pascal et de Port-Royal en particulier. De la bibliothèque de Jean Mesnard (1921-2016), l'éminent spécialiste de Pascal et de la littérature du XVIIe siècle, normalien, agrégé de lettres, professeur à la Sorbonne et doyen de l'Académie des Sciences Morales et Politiques.
AU BUREAU DU JOURNAL. 16 OCTOBRE 1907. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 673 à 736. Texte en colonnes. Quelques illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.493-Les annales / Conferancia
Journal publiant tous les cours & conférences faits à l'université des annales. Sommaire: Notre numéro de vacances, morale : du role de la femme dans la société moderne, hygiène : l'hygiène des tout petits, littérature française : Ronsard et son école, histoire : fragments d'un journal de Marie-Antoinette, littérature étrangère : la folie d'Hamlet. Classification Dewey : 70.493-Les annales / Conferancia
L'ECOLE. 1970. In-8. En feuillets. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 52 pages. Texte sur 2 colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue pédagogique bimensuelle second cycle. SOMMAIRE : La représentation de la réalité dans la littérature occidentale - Marcel Aymé : les fonctionnaires - Rome doit défendre contre mithridate ses alliés d'Asie (texte latin traduit en français) -etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
L'ECOLE DES LETTRES. 1971. In-8. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 51 pages - 1er plat illustré en noir et blanc. 2 PHOTOS DISPONIBLES dont le sommaire detaillé COMPLET du numero.. . . . Classification Dewey : 370-Education
Classification Dewey : 370-Education
L'ECOLE DES LETTRES. 1971. In-8. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 51 pages - 1er plat illustré en noir et blanc. 2 PHOTOS DISPONIBLES dont le sommaire detaillé COMPLET du numero.. . . . Classification Dewey : 370-Education
Classification Dewey : 370-Education
L'ECOLE DES LETTRES. 1971. In-8. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 67 pages - 1er plat illustré en noir et blanc. 2 PHOTOS DISPONIBLES dont le sommaire detaillé COMPLET du numero.. . . . Classification Dewey : 370-Education
Classification Dewey : 370-Education
BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)
Reference : G425
FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). =================
Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanus est, perseverare diabolicum.
Zurich, Editions Polygraphiques, 1968, in-8°, 16 p., brochure originale.
Phone number : 41 (0)26 3223808
ALBERT SAVINE. 1893. In-12. Broché. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur frais. XVI + 245 pages - 1er plat manquant - dos et bordure des plats en papier craft - petite etiquette collée au dos et debut d'ouvrage.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
HACHETTE. 1973. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 64 pages agrafées - Texte sur 2 colonnes - Quelques illustrations en noir et blanc. + 1 disque souple sonore.. . . . Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français
Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français
Hachette et cie 1898 282 pages in12. 1898. Broché. 282 pages. 3e édition
Etat Correct couverture défraîchie dos fragile intérieur frais pages non coupées
2 lettres autographes signées, à en-tête de l’Ecole Française de Rome , à savoir: 1 L.A.S. datée du 21 avril 1903: Mon cher ami, C’est aujourd’hui la Natale di Roma. Cet anniversaire m’a rappelé celui que vous vouliez célébrer dans les Débats, avec ma collaboration. J’en suis navré, mais ayant été submergé tous ces jours-ci, je n’ai pas eu un moment, même pour vous dire non. Maintenant que cette moutarde arriverait longtemps après dîner, je vous offre mes remords, qui sont encore cuisants. Joignons-y, comme fiche de consolation, la pensée que le jubilé de l’Ecole était un faux jubilé, inventé par la bienveillante traîtrise du ministère pour frapper les esprits du bloc et leur amener un plus grand nombre de décorations. Les chronologistes les plus expérimentés s’accordent à dire que l’Ecole a été fondée en mars 1873. On leur ferait de la peine en ne comptant depuis lors que 25 ans. Mais préparez tout de même une jolie tartine; vous la placerez dans vingt ans. Les Débats sont éternels. Si nous n’y sommes plus, ils y seront encore. Ici je vous embrasse avec autant d’effusion qu’il en a débordé, ces jours-ci dans les banquets ministériels»; [ On joint: ] 1 L.A.S. datée du 10 janvier 1910: [ … ] Non, je n’ai pas l’intention de m’occuper de la littérature de Dufourcq, car j’en pense trop de mal et ce n’est pas le moment de le dire à ce brave garçon, que j’aime bien et qui traverse en ce moment un gros ennui professionnel. Quant à Mgr Mignot, oh! mon ami, ne me demandez pas de parler des lires d’évêques. Les évêque me font trop d’effet. De plus celui-là, que j’aime non moins tendrement que Dufourcq se trouve dans une situation très particulière. N’insistons pas. Maintenant, tous mes vœux. Quand je verrai surgir du buisson quelque gibier à ma convenance et à ma portée, je le fusillerai très volontiers à votre intention. Pernot me donnera des conseils. Que n’est-il ici! Que ne suis-je aussi dans le bureau de papa Hébrard pour arrêter au vol les maladroits articles de Tardieu. L’affaire allait bien. Ce animal va la faire manquer. Silence et patience. Mille bonne amitiés».
Ces deux lettres, remarquables de verve, furent adressées par le très fameux chanoine et historien catholique Louis Duchesne (1843-1922) à André Chaumeix, du Journal des Débats. Son œuvre majeure, l’Histoire ancienne de l’Eglise, sera mise à l’index en 1912. Mgr Duchesne fut le Directeur de l’Ecole Française de Rome au Palais Farnèse, de 1895 à sa mort en 1922.
3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
1 vol. in-8 cartonnage demi-percaline rouge, Librairie Victor Palmé, Paris, 1876, 876 pp.[ Contient notamment : ] La Russie maîtresse et la Prusse à l'école de la Russie dans la question religieuse (Tondini) - Récit d'un Voyageur. Souvenirs de la vie russe et cosaque (suite) - Le Ministère du Cardinal de Fleury d'après des documents inédits (Verlaque) - Les Archevêques Jouvenel des Ursins, de Reims - Descartes dans le nouveau programme des études - La guerre Carliste (suite) - Gustave-Adolphe et Richelieu (Comte G. de La Tour) - De l'Esprit de la Littérature depuis un demi-siècle.
Etat très satisfaisant (ancien cachet d'institution religieuse, étiquette de cote en garde, , bon état par ailleurs)
1 vol. in-8 cartonnage demi-percaline rouge, Librairie Victor Palmé, Paris, 1870, 948 pp.[ Contient notamment : ] De la définition de l'infaillibilité pontificale à propos de la lettre de Mgr d'Orléans à Mgr de Malines (Dom Guéranger) - Constantinople et Rome, ou reprise de questions qui ne touchent pas à leur fin - La Russie dans l'Extrême Asie, (suite) annexion du bassin de l'Amour (Léonce de la Rallaye) - Voyage à Aden (Exupère) - L'Exposition religieuse à Rome, (suite) Trésors des basiliques romaines (Barbier de Montault) - Caïn et Kaïn (Romont) - La France sous Philippe Auguste : Les Serfs - La Famille - La Littérature (Léon Gautier) - Les Nationalités en Autriche (Félix Salles) - Les Légendes du bréviaire romain (Montrouzier) - La Liberté de l'Enseignement supérieur (Jacquier) - L'Ecole polytechnique (D'Armentières) - Le Pape Honorius et Mgr Héfélé (Colombier) - Pie IX et les politiques, à propos de l'ouvrage de Saint-Albin - Autorité de l'Eglise dispersée (Montrouzier) - Jean-Baptiste Rousseau (Antonin de Latour)
Etat très satisfaisant (ancien cachet d'institution religieuse, étiquette de cote en garde, bon état par ailleurs)
Bureaux des Etudes. Octobre 1956. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1 à 159.. . . . Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
Sommaire : Peut-on connaitre la France a travers sa littérature ? par M.F. Guyard, Frère et soeur : un évêque et une abbesse jansénistes au XVIIIe siècle paR M. de Hédouville, La place de l'école chrétienne dans l'évolution de l'Afrique noire par Dr L.P. Aujoulat Classification Dewey : 240-Théologie morale et spirituelle
Diogène - revue trimestrielle publiée sous les auspices du Conseil International de la Philosophie et des sciences humaines et avec l'aide de l'UNESCO
Reference : 24732
Reference : 9838
Bezaux'arts,1999, in-8, 228pp, très bon état
EDITIONS DE L'ECOLE. 1988. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 59 pages.. . . . Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français
...tournant des années 80, par Georges Cesbron / .... Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français
EDITIONS DE L'ECOLE. 1989. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 59 pages.. . . . Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français
...La poésie canadienne au début du siècle par Michel Erman / ... Classification Dewey : 372.6-Livre scolaire : français