13 books for « la derniere nuit de l ... »Edit

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‎CALDWELL Erskine‎

Reference : 118847

(1989)

ISBN : 2702013325

‎La dernière nuit de l'été‎

‎ Buchet Chastel Buchet Chastel 1989, In-8 broché. 188 pages. Bon état.‎


‎ Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo. ‎

Phone number : 05 65 42 95 21

EUR13.00 (€13.00 )

‎CALDWELL Erskine‎

Reference : RO20051466

(1974)

‎La dernière nuit de l'été.‎

‎ATLANTA. 1974. In-8. Cartonnage d'éditeurs. Très bon état, Couv. fraîche, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 181 pages. Relié plein simili-cuir bleu foncé. Illustration doré sur le 1er plat de couverture. Titre et caisson doré sur pièce de titre bordeaux. Fleurons et filets dorés sur le dos à 4 nerfs. Signet bleu.. . . . Classification Dewey : 843.1-Littérature et romans dans reliure d'éditeur moderne‎


‎Edition de luxe. Série Eve-Adam. Traduit de l'anglais par Bernard Willerval. Classification Dewey : 843.1-Littérature et romans dans reliure d'éditeur moderne‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR24.90 (€24.90 )

‎CALDWELL ERSKINE‎

Reference : RO80177460

‎LA DERNIERE NUIT DE L'ETE‎

‎ATLANTA. NON DATE. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 181 Pages. Quelques illustrations en noir et blanc dans et hors texte. Ecriture dorée sur le 1er plat et le dos. Signet conservé.. . . . Classification Dewey : 809-Histoire, littérature‎


‎ Classification Dewey : 809-Histoire, littérature‎

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EUR29.80 (€29.80 )

‎CALDWELL ERSKINE‎

Reference : R200089257

(1974)

‎LA DERNIERE NUIT DE L'ETE / SERIE EVE-ADAM‎

‎ATLANTA. 1974. In-8. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 181 pages. Titre et auteur dorés sur pièce de titre + Série, fleurons, filets et édition dorés sur le dos. Illustration dorée sur le 1er plat. Signet conservé.. . . . Classification Dewey : 843.1-Littérature et romans dans reliure d'éditeur moderne‎


‎Edition de luxe crée pour les membres des éditions club Atlanta. Classification Dewey : 843.1-Littérature et romans dans reliure d'éditeur moderne‎

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‎CALDWELL Erskine ‎

Reference : 16062

‎La dernière nuit de l'été (The Last Night of Summer) ‎

‎ Buchet / Chastel (1963) - In-12 broché de 192 pages - Traduit de l'américain par Bernard Willerval - Exemplaire en excellent état ‎


Phone number : 06 15 22 89 43

EUR25.00 (€25.00 )

‎Caldwell Erskine‎

Reference : 138349

(1963)

‎La dernière nuit de l'été‎

‎Buchet chastel 1963 188 pages in8. 1963. Broché. 188 pages.‎


‎Etat Correct aspect couverture salie coiffes abimées‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR12.00 (€12.00 )

‎CALDWELL ERSKINE‎

Reference : 16366

(1963)

‎LA DERNIERE NUIT DE L'ETE. ‎

‎ Buchet Chaster 1963. In Buchet Chaster 1963. In-8 broché de 187 pages + table. ‎


‎ Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo. ‎

Phone number : 05 65 42 95 21

EUR10.00 (€10.00 )

‎Decoin Didier‎

Reference : 56461

(1980)

ISBN : 2231004860

‎La nuit de l'été suivie de la dernière nuit‎

‎Rombaldi 1980 251 pages in12. 1980. cartonné. 251 pages.‎


‎Bon Etat‎

Un Autre Monde - Val Couoesnon

Phone number : 07.69.73.87.31

EUR3.00 (€3.00 )

‎CALDWELL‎

Reference : RO90076613

(1972)

‎LA DERNIERE NUIT D'ETE‎

‎EDITIONS LIVRE DE POCHE N° 3408. 1972. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 188 pages.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne‎


‎Couverture des ateliers Pierre Faucheux.Traduction de Bernard Willerval. Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne‎

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EUR10.95 (€10.95 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎BLONDIN ANTOINE‎

Reference : R200082719

(1976)

‎QUAT'SAISONS [PRIX GONCOURT DE LA NOUVELLE ] : L'HIVER : Les Compagnons de la dernière heure / Petite Musique d'Une nuit / La Plume du Paon / L'AUTOMNE ! Métempsychose / Trio en chambre / L'ETE : La Globule / Pauvre homme / LE PRINTEMPS,etc‎

‎FRANCE LOISIRS / LA TABLE RONDE. 1976. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 241 pages. Jaquette en bon état.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 843.01-Nouvelles‎


‎SOMMAIRE : L'HIVER : Les Compagnons de la dernière heure / Petite Musique d'Une nuit / La Plume du Paon / L'AUTOMNE ! Métempsychose / Trio en chambre / L'ETE : La Globule / Pauvre homme / LE PRINTEMPS : Propos en l'Air / Nous rentrerons à pieds, etc Classification Dewey : 843.01-Nouvelles‎

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Phone number : 05 57 411 411

EUR14.90 (€14.90 )

‎REVOLUTION FRANCAISE - FUITE DE VARENNES - Recueil‎

Reference : 38255

‎1- Procès-verbal de l'Assemblée nationale du Mardi 21 Juin 1791. Paris, Imprimerie Nationale, 1791. 18 p. Signé par Alexandre Beauharnais, président de lAssemblée, etc.2- Ie [première] suite du procès-verbal de la séance permanente. Du 21 Juin. Paris, Imprimerie Nationale, (1791). 24 p.Contient (p.5 à 23) la "Déclaration du Roi adressée à tous les Français, à sa sortie de Paris", du 20 juin, considérée comme le véritable "testament politique" de Louis XVI, et dernier texte qu'il signa de sa main en tant que monarque. Louis XVI dresse un bilan critique des premières années de la Révolution et fait part de son scepticisme face à l'Assemblée qui n'a pas su ramener l'ordre et la paix. "Il apparaît très au fait des affaires politiques, relate les événements et laisse entrevoir la Terreur en évoquant la rivalité des forces en présence à l'Assemblée". En fin du document, il laisse, à ses ministres de confiance, ses instructions pour gouverner en son absence.3- IIme [deuxième] suite du procès-verbal de la séance permanente. Du Mardi 21 Juin 1791, 6 heures du soir. Paris, Baudouin, imprimeur de l'Assemblée Nationale (1791). 24 p.4- IIIme [troisième] suite du procès-verbal de l'Assemblée Nationale; Séance permanente, commencée le Mardi 21 Juin 1791, du Mercredi 22 Juin 1791, 9 heures du matin. Paris, Baudouin, imprimeur de l'Assemblée Nationale (1791). 46 p.5- IVme [quatrième] suite du procès-verbal de la séance permanente. Du Mercredi 22 Juin 1791, à cinq heures et demie du soir. Paris, Imprimerie Nationale, (1791). 22 p.6- L'Assemblée Nationale aux François. Proclamation décrétée dans la Séance du 22 juin 1791. 8 p."Un attentat vient de se commettre Le Roi & la famille royale ont été enlevés dans la nuit du 20 au 21 de ce mois".7- Extrait des registres des Délibérations du directoire du district de Clermont au Département de la Meuse. Paris, Imprimerie Nationale, (1791). 8 p.Rapport des autorités de Clermont-en-Argonne où 180 dragons (soldats) envoyés par le marquis de Bouillé devaient protéger la route que devait suivre la voiture royale pour se rendre à Montmédy. Mais le plan échoua et devant l'absence de réaction des soldats, la berline dut continuer vers Varennes.8- Vme [cinquième] suite du procès-verbal de la séance permanente. Du Mercredi 23 Juin 1791, à 8 heures du matin. Paris, Imprimerie Nationale, (1791). 18 p.9- MANGIN (Jean-Pierre-Sébastien). Exposé à l'Assemblée Nationale de l'arrestation du Roi. Paris, Imprimerie Nationale, 1791. Paris, Imprimerie Nationale, (1791). 3 p.Important témoignage sur l'arrestation du Roi, par un officier de la Garde nationale, fils de député, chirurgien et avoué près du tribunal de district de Varennes, il déclare avoir reconnu la famille royale, lavoir arrêtée, "ne voyant devant lui que le salut de la Patrie". Parti de Varennes vers quatre heures du matin, il arriva à Paris le 23 juin même et se présenta à la barre de lAssemblée nationale pour relater les événements.10- VIme [sixième] suite du procès-verbal de la séance permanente. Du Vendredi 24 Juin 1791, 10 heures du matin. Paris, Imprimerie Nationale, (1791). 19 p.11- VIIme [septième] suite du procès-verbal de la séance permanente. Du Vendredi 24 Juin 1791, à quatre heures du soir. Paris, Imprimerie Nationale, (1791). 26 p.12- VIIIme [huitième] suite du procès-verbal de la séance permanente. Du Vendredi 24 Juin 1791, à 11 heures du soir. Paris, Imprimerie Nationale, (1791). 19 p. (signé A. Beauharnais, Du Pont de Nemours, Grégoire).13- IXme [neuvième] suite du procès-verbal de la séance permanente. Du Samedi 24 Juin 1791, à 1 heure après midi. Paris, Imprimerie Nationale, (1791). 22 p.14- Xme [dixième] et dernière suite du procès-verbal de la séance permanente, Commencée le Mardi 21 Juin 1791. Du Dimanche 26 Juin 1791. Paris, Imprimerie Nationale, (1791). 8 p.‎

‎ Recueil de 14 pièces reliées en un volume in-8 (193 x 123 mm), cartonnage de papier marbré de réemploi à la Bradel (reliure signée Goy et Vilaine). ‎


‎La source principale pour l'histoire de la "fuite de Varennes", les 20 et 21 juin 1791.Cet exemplaire contient le recueil complet des procès-verbaux et annexes publiés par l'Assemblée nationale durant l'épisode même. Ils rendent compte en détail des événements et des réactions des autorités politiques, militaires et administratives, jour par jour, sinon heure par heure.Louis XVI, Marie Antoine et la famille royale quittèrent clandestinement les Tuileries dans la nuit du 20 juin 1791 pour tenter de rejoindre la place forte royaliste de Montmédy, à partir de laquelle le roi espérait lancer une contre-révolution. Mais l'opération tourna court et la berline royale fut interceptée en chemin, dès le lendemain, à Varennes-en-Argonne, L'épisode marque un tournant décisif dans le cours de la Révolution française, en précipitant labolition de la monarchie et l'établissement d'un régime républicain en France. Éminemment romanesque, il a inspiré nombre de romans et de films.Quelques auréoles, quelques rousseurs et petites taches éparses, 4 feuillets brunis.Très bon exemplaire, très bien relié. ‎

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‎COLLECTIF‎

Reference : R320057162

(1928)

‎LES AMITIES organe des Amitiés Foréziennes et Vellaves - N°8 - Sept-Oct 1928 / L'odeur des soirs d'été / Gens de métier / Nuit d'orage / Leur lumière / L dernière tentation de Saint Antoine (I) etc...‎

‎DES AMITIES. 1928. In-8. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Ouvrage paginé de 538 à 608 - Environ 70 pages - Couverture conservée indiquant le sommaire en détail.. . . . Classification Dewey : 809-Histoire, littérature‎


‎REVUE LITTERAIRE, ARTISTIQUE ET ECONOMIQUE D'ACTION REGIONALE. Classification Dewey : 809-Histoire, littérature‎

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